Meurtre de Brest. La victime identifiée
Un mobile inconnu
L’autopsie pratiquée hier a aussi révélé la cause de son décès brutal. L’homme a été frappé au crâne et au visage, et a succombé d’une hémorragie cérébrale. Il n’y a pas eu de coup de feu ou d’utilisation d’arme blanche. Les traces de brûlure constatées, importantes sur le haut de son corps, seraient alors sans rapport immédiat avec les causes directes de sa mort. Le parquet de Brest refuse d’indiquer si elles sont le signe d’un geste ayant pour but de ralentir l’identification du malheureux.
Par ailleurs, le corps de la victime n’a pas été mutilé, indique le procureur de Brest, Éric Mathais.
Pour le reste, les enquêteurs restent d’un mutisme total. Tout juste est-il possible de dire que l’homme a effectivement été tué durant la nuit de jeudi à vendredi, peu de temps avant la découverte de son corps. Sur le lieu de la macabre découverte ou ailleurs ? Pas de réponse. Pas de réponse non plus sur le mobile qui a conduit le ou les agresseurs à donner la mort à Christian Dhookit.
Appel à témoins
Toutes les pistes sont ouvertes à cette heure, et les enquêteurs invitent tout témoin disposant d’une information à se rapprocher de la police judiciaire en téléphonant au 02.98.43.77.77. Pour autant, il semblerait que le litige commercial sur des ventes de stupéfiants ne figure pas dans la liste des hypothèses prioritaires « mais nous ne l’excluons pas totalement » commente, laconique, le procureur Mathais. Il n’y a pas eu d’interpellations pour l’heure mais le parquet prévoit « une enquête difficile ».
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