Message d’Alexis ARETTE

Arette-AlexisChers amis Volontaires,

Dans une de mes réunions politiques, je fus interpellé par un auditeur, qui n’avait trouvé rien à me reprocher, mais qui avait été prévenu, par mes adversaires de ma perfidie. Ainsi il me déclara : « C’est bien joli ce que vous nous racontez, mais vous êtes quand même d’extrême droite ! » Je répondis : « Non pas d’extrême droite, mais d’extrême droiture, Oui ! »

20 ans après, il devait me rappeler la chose qui l’avait laissé sans voix.

Et bien quand je vous lis, car tel est mon plaisir, vous me paraissez cela : Un groupe d’extrême droiture face à un système d’extrême crapule, et c’est dire combien je me sens d’atomes crochus avec votre combat que je ne distingue guère du mien !Nous ne nous sommes jamais rencontrés que sur Internet, mais cela suffit pour que nous sachions ce que nous sommes : Des combattants de la réaction Française. Et bien sur, j’emploie le mot de réaction comme l’employait Jacques Bergier au temps du « Matin des magiciens », à savoir disait-il que «  c’est la réaction qui fait avancer les fusées ! » Oui ! La fusée de l’entité Française est sur sa rampe de lancement, et l’on n’attend plus que la mise à feu, c’est à dire l’évènement inévitable , lorsque notre peuple ne pourra plus se contenir.

Nous en sommes à ce point, ou tous les groupes nationalistes sentent qu’ils ne doivent plus jouer « Leaders », et qu’il faut consentir à combattre avec tous ceux qui, sans être identiques nous ressemblent, et nous serons surpris de certaines conversions que la nécessité opèrera !

Étant à l’époque Président des Anciens Combattants, j’avais accueilli à Pau, Georges Bidault qui avait du s’exiler, pour avoir résisté au Grand putride qui livrait l’Algérie aux Barbares. Il avait sans doute dans mes propos senti que j’étais plutôt Maurrassien, car dans sa réponse, il tint à me dire : « Il est au moins un point ou je peux vous rejoindre sur ce que disait Maurras . Il disait : « En politique, le désespoir est une sottise absolue ! ».

Bien que démocrate-Chrétien, parti voué a l’utopie, Bidault, n’avait jamais désespéré.

Personnellement, moi non plus je n’ai jamais désespéré, même dans mes prisons ! Mais j’avoue en avoir été récompensé lorsque des groupes comme le votre ont émergé pour continuer le combat. La relève espérée faisait surface, et si le combat fut longtemps indécis, on peut constater aujourd’hui que la bataille, au moins sur internet est gagnée ! C’est à peine si les immondes y ont accès. Et si les médias étant payés pour être ce qu’ils sont, peuvent encore dégoiser leurs mensonges, on sent, des bonnets Rouges aux Gilets jaunes, qu’un basculement est en train de s’opérer .Et l’énorme succès de la dernière manifestation hétérosexuelle à Paris, a donné la parole à un peuple qui ne tient le sexe ni pour une idole, ni pour un outil républicain !

Alors mes amis, il ne reste qu’à persévérer. La diane Française va bientôt sonner .

Alexis ARETTE

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Alexis Arette-Hourquet est un agriculteur, écrivain, homme politique et poète français né en 1927.

Ancien membre du Front national (FN), il a été proche de l’Organisation armée secrète (OAS)

Il part en Indochine en 1949 dans une unité parachutiste. Blessé, il reçoit la légion d’honneur et la médaille militaire.

En 1953, il reprend la ferme de ses parents et est élu « premier paysan de France » au concours du CNJA-SIMA, interviewé à ce titre par Jacques Chancel et reçu « maître en gai savoir » du Félibrige en 1957.

En 1967, il est le premier présentateur du festival de Siros, dédié à la chanson béarnaise. Il est vice-président de l’Académie de Béarn en 1970, président de la Fédération française de l’agriculture en 1982. Il est élu conseiller régional d’Aquitaine en 1986 sur la liste du Front national, et réélu en 1992.

Il a écrit une vingtaine d’ouvrages, dont les derniers chez philippe Randa, traitent de notre déchéance politique et spirituelle, « fils d’homme, je t’ai fait sentinelle,  » Office des ténèbres », et « le grand malentendu, ou le testament d’un hérétique »…

Son premier Roman  sur l’époque de la guerre d’Algérie « Le temps d’aimer et d’en mourir » a reçu  le Prix littéraire Jean Pomier 2018, par le Cercle Algérianiste.

 Source : Volontaires Pour la France

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