Melun. Un nouveau centre d’entraînement de la gendarmerie à l’EOGN
L’inauguration du Centre d’entraînement et de simulation au commandement opérationnel (Cesco) s’est déroulée mercredi 27 juin, à l’Ecole des officiers de la gendarmerie nationale.
Le Cesco dispense notamment une formation de maniement aux armes
L’inauguration du Centre d’entraînement et de simulation au commandement opérationnel (Cesco) s’est déroulée mercredi 27 juin, à l’Ecole des officiers de la gendarmerie nationale. Déjà testé par les unités de Saumur, le Centre d’entraînement et de simulation au commandement opérationnel a vocation à devenir un pôle d’expertise pour toutes les écoles militaires.
Avancée majeure
C’est le général de corps d’armée, Thibault Morterol, commandant les écoles de la gendarmerie, qui a présidé la cérémonie d’inauguration, en présence du général de division Isabelle Guion de Méritens, commandant l’EOGN. « C’est l’aboutissement d’un projet triennal ambitieux, et c’est une avancée majeure pour l’école, a-t-il déclaré. Ce nouveau centre d’entraînement est un objet de préparation opérationnelle sans équivalent »
Le Cesco est un espace comprenant des systèmes de simulation recréant les conditions de manœuvres d’unités opérationnelles. Il propose aux officiers en formation et aux stagiaires des mises en situations concrètes et réalistes, leur permettant de s’entraîner à la conception de manoeuvres sur le terrain.
Simulateurs
Le centre est composé de cinq alvéoles, pour une superficie totale de 1 500 m2. Leur réhabilitation a coûté 659 540 €. L’une est dédiée à la formation par simulation, une seconde à la tactique d’intervention. Les trois autres sont destinées à la formation, au maniement de l’armement et aux techniques de maîtrise de l’adversaire.
« L’espace de Maîtrise sans arme de l’adversaire (MSAA) permet de travailler sur des situations impliquant à la fois des piétons et des véhicules. Il peut aussi servir à des exercices de maintien de l’ordre, explique Isabelle Guion de Méritens. Au Dojo, les élèves officiers participent à des séances de confrontation physique afin de développer la résilience et l’apprentissage des techniques de contrôle. »
Avec les simulations tactiques, les élèves sont immergés en situation de commandement. Les deux simulateurs, qui peuvent accueillir 40 stagiaires, permettent de travailler sur une manoeuvre d’unité ou sur une progression individuelle.
Source : Actu.fr
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