Mazinghien : avec sa collection, le gendarme Poulain voit toujours la vie en bleu

Difficile de se glisser dans l’univers d’un collectionneur de gendarmerie. Car comme tout passionné, le gendarme Dominique Poulain craint pour sa collection. Mais s’il s’agit de parler prévention, information, le métier revient au galop.

Le gendarme Poulain n'est pas seulement un passionné il est aussi curieuxVDN

Le gendarme Poulain n’est pas seulement un passionné il est aussi curieux

Cela fait près de 25 ans qu’il collectionne un à un des objets se rapportant à la gendarmerie. Une passion qui coïncide avec son entrée dans la gendarmerie. Car c’est en embrassant la carrière de gendarme qu’il est tombé dedans : « Il faut dire que je suis curieux de tout, avoue-t-il. J’ai non seulement une âme de collectionneur, mais je me passionne très vite. J’ai des centres d’intérêt différents mais il faut que j’aille au bout des choses. Mon but n’est pas d’amasser des objets mais surtout connaître leur histoire. Et c’est pour partager cette histoire que j’expose parfois. » Ce qu’il a fait récemment dans la commune.

Une collection qui se chiffre aujourd’hui à près de 11 000 pièces et qui fait la fierté de l’homme.

« Comme les enfants j’ai commencé par collectionner les petites voitures… bleues bien sûr. Et je suis tombé dedans. Je me suis alors intéressé peu à peu à tout ce qui touchait de près à la gendarmerie », confesse le collectionneur.

L’homme dresse alors le portrait d’un univers passionnant, d’une collection également relais pour la mémoire et l’histoire.

« Trop d’objets ne sont pas conservés. Alors pour ne pas perdre cette histoire je collectionne, passionnément, les tenues, coiffes, voitures, porte-clés, galons. Un véritable inventaire à la Prévert… de 1818 à notre temps. Ce sont donc des recherches constantes, des achats/ventes ou échanges sur internet, entre particuliers, pour compléter un costume, parfaire une pièce, la restaurer… Soit du temps, des recherches, des vérifications et aussi de l’argent. Sans oublier la conservation car il faut beaucoup de place pour stocker. »

Mais pour tout ce temps passé il y a une contrepartie, la joie d’échanger avec les autres, de communiquer sa passion et d’effectuer de la prévention et de l’information.

« Je suis apte à répondre à toutes les questions que l’on me pose, affirme M. Poulain. Tous ces objets ont une histoire qui évoque une histoire personnelle. Alors ce n’est que du plaisir. Et en même temps j’informe, j’effectue de la prévention car on m’interroge beaucoup sur le métier. En fin de compte mon métier déborde sur mes loisirs, mais ça me plaît. »

Source : La Voix du Nord

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