Macron, Vallaud-Belkacem, Darmanin… Ces politiques qui osent tout
Les convertis de la 25e heure
Les Français savent-ils qu’ils ont élu Arturo Brachetti à l’Elysée ? Depuis le début de la crise sanitaire, Emmanuel Macron les gratifie d’un grand numéro de transformisme ! Nous sommes priés d’oublier le candidat de l’« ouverture », des start-up et de la flexibilisation. Désormais, le président veut « reprendre le contrôle » des secteurs stratégiques et « rebâtir notre souveraineté nationale et européenne ». Tout un programme, lequel n’est pas vraiment celui qu’il avait présenté en 2017, mais que la communication élyséenne s’empresse de distiller à une presse souvent ébahie. « La souveraineté est dans l’ADN du président », ose même un « proche » de Macron interrogé par le Monde, qui omet de rappeler la liste de fleurons passés sous pavillon étranger quand il était à Bercy (Alstom, Alcatel, Technip…). Qu’importe, l’Elysée a dégoté la preuve ultime que Macron serait attaché à l’indépendance de la France : il a milité un temps pour Jean-Pierre Chevènement et aurait voté pour lui en 2002. Tant pis s’il se vantait plutôt, dans le « monde d’avant », de sa proximité avec Michel Rocard et si son corpus idéologique le rapproche surtout d’un Dominique Strauss-Kahn. D’autres en Macronie n’hésitent pas à entonner ce joyeux refrain, quitte à ce que la réalité les rattrape. Comme Bruno Le Maire qui, dans une interview au Figaro, affirme que le gouvernement a pour objectif « la souveraineté économique de la France » mais ne s’oppose pas à la fermeture de plusieurs usines françaises de…
Lire la suite : Marianne
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