Lutte anti-cambriolage sous les yeux du préfet

Ici à Montoire, le préfet (à droite), avec le commandant Méchin (2e à gauche), de la compagnie de Vendôme, et le lieutenant-colonel Phocas (au centre), du groupement de gendarmerie. Ici à Montoire, le préfet (à droite), avec le commandant Méchin (2e à gauche), de la compagnie de Vendôme, et le lieutenant-colonel Phocas (au centre), du groupement de gendarmerie.

 

Le préfet de Loir-et-Cher s’est rendu sur la zone de la compagnie de gendarmerie de Vendôme, mardi, à l’occasion d’une opération de lutte anti-cambriolage.

Une opération de contrôles routiers dans le cadre de la lutte anti-cambriolage, était organisée, ce mardi soir, sur toute la compagnie de gendarmerie de Vendôme. En tout, quinze militaires issus des différentes brigades du secteur étaient mobilisés, dont huit, place Foch, à Montoire.
C’est ici que s’est rendu le préfet Jean-Pierre Condemine, vers 17 h 30, pour une visite de terrain. Il était accompagné par le lieutenant-colonel Guilhem Phocas, commandant du groupement de gendarmerie de Loir-et-Cher. Ce dernier, avec l’aide du commandant Grégoire Méchin, de la compagnie de gendarmerie de Vendôme, a pu détailler le déroulement et l’intérêt de l’opération.
“ Voir qui circule qui va où et pourquoi ” « L’objectif n’est pas de relever des infractions mineures. Si on voit un comportement grave, on intervient, mais le but est bien de lutter contre la délinquance. Ce type de contrôle nous permet par exemple de savoir qui circule, qui va de où à où, et pourquoi. » Le bénéfice peut s’avérer immédiat pour les forces de l’ordre. « Il nous arrive de contrôler des véhicules volés ou de retrouver des personnes recherchées », précise le lieutenant-colonel Guilhem Phocas.
La visite du préfet s’est poursuivie dans les locaux de la compagnie de gendarmerie, à Vendôme, avec un temps d’échanges devant une vingtaine de gendarmes issus des neuf casernes (hors Vendôme) que compte la zone. L’occasion pour Jean-Pierre Condemine d’exprimer sa « confiance » envers ces hommes et femmes, en ces temps où leur mission n’est « plus simplement de lutter contre la délinquance ou d’effectuer de la police de la route, mais aussi de lutter contre le terrorisme. »
La déclinaison départementale de la grande concertation nationale lancée récemment sur le thème de la « police de sécurité au quotidien » a également été abordée. « Au-delà du questionnaire individuel qui vous a été distribué, je compte beaucoup sur vos propositions », a lancé le préfet. L’un des membres de la brigade de Marchenoir a rebondi en évoquant une expérimentation menée sur son secteur avec l’accord de sa hiérarchie, sur le thème de la proximité. « On essaie d’être plus visible, de modifier un peu notre manière de faire. » Cette action, qui privilégie « une visibilité accrue de la gendarmerie » a été saluée par le préfet, notamment en ce qu’elle « rassure les élus et la population. » Autre sujet abordé : la sécurité routière. « Il faut qu’on change de braquet sur les campagnes de prévention », a lancé avec gravité le haut fonctionnaire.

à chaud

Les gendarmes veulent privilégier le terrain

> Le major Franck Bulidon, qui commande la communauté de brigades de Montoire, a évoqué avec le préfet la participation des gendarmes à la « cellule appui logement. » Des militaires sont amenés à se rendre chez des locataires avec un questionnaire afin de collecter diverses informations. Une situation qui serait propre au département.
> « Est-ce le rôle de la gendarmerie de faire du renseignement administratif ? », s’est interrogé le major. « Je comprends que cela vous enlève de la capacité opérationnelle, et que vous ne vous sentiez pas au cœur de votre mission », a répondu le préfet. « Je ne vous fais pas de promesses, mais je vais regarder les textes et voir ce que nous pouvons faire. »

 

Source : La Nouvelle République

 

 

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