L’UE, et E. Macron, c’est la misère, la tyrannie et la folie guerrière. Frexit.
Par le Dr Gérard Delépine
Les promoteurs de l’UE avaient promis que l’UE nous apporterait la paix, la prospérité et renforcerait la démocratie. Mais depuis 3 ans ils font tout pour prolonger la guerre en Ukraine et nous impliquer dans un conflit qui n’est pas le nôtre. Ils détournent des dizaines de milliards de nos impôts vers l’Ukraine au lieu de les utiliser à combattre la misère qui s’aggrave en France et veulent envoyer nos enfants mourir pour rien en Ukraine.
Cette politique guerrière est menée par les tyrans non élus de la commission de l’union européenne qui ne consultent jamais les peuples. Une caricature de démocratie toxique qui n’a pas d’argent pour améliorer la vie de ses citoyens, mais veut dépenser 800 milliards € pour prolonger une guerre déjà perdue!
Pour protéger la vie et l’avenir de nos enfants et retrouver la démocratie et une vie meilleure, il faut quitter l’UE.
Les sanctions de l’UE entrainent la misère des peuples européens
Les sanctions économiques sanctionnent avant tout les populations européennes au profit des USA par leurs ventes d’armes, de pétrole et de gaz de schiste. Elles diminuent la compétitivité de nos industries et de nos services par l’augmentation folle du prix des énergies.
La présidente de l’Europe et E. Macron ont prétendu que les sanctions économiques allaient ruiner l’économie de la Russie et la pousser à la paix. Mais depuis l’application des sanctions, c’est l’économie européenne qui s’est gravement affaiblie augmentant la pauvreté de ses habitants. Depuis deux ans l’Allemagne est entrée en récession et la France atteint un déficit record.
Les sanctions européennes ont constitué la Bérézina des entreprises françaises installées en Russie. À l’issue de 2021 la France, premier employeur étranger en Russie, se distinguait comme étant la seule des nations européennes à enregistrer une balance commerciale excédentaire avec la Russie. Le retrait de Russie décidé par la Commission européenne et soutenue par Macron a entraîné pour toutes nos entreprises la perte sèche de leurs investissements. Ainsi Renault a reçu 1 rouble pour la vente de ses 2,2 milliards euros d’actifs. La perte des investissements, des activités en Russie et a aggravé le déficit de notre balance commerciale.
Depuis l’application des sanctions européennes, le cout de la vie a considérablement augmenté. Le remplacement de l’approvisionnement en gaz russe par le gaz liquéfié américain a entraîné une hausse de près de 50%. Le prix de l’électricité fixé par les règles européennes a été parfois multiplié par dix menaçant de faillite de nombreux boulangers1. Les prix des denrées alimentaires a augmenté considérablement2 ainsi que le montre ce graphique.
Le record a été établi par le prix du sucre qui a augmenté de 57% en un an. Le nombre de français qui ne mangent plus à leur faim atteint des sommets inédits depuis la dernière guerre mondiale.
Nos paysans ont de plus en plus de mal à vivre et la suppressions des droits de douane décidée par l’UE permet aux poulets et au blé ukrainien de les ruiner un peu plus rapidement.
La misère s’est largement installée en France. Nos hôpitaux qui faisaient jadis notre fierté meurent de sous financement et de sur bureaucratisation, l’état de nos routes est pitoyable avec des trous non réparés et des travaux qui s’éternisent partout , nos policiers n’ont plus les moyens d’assurer la sécurité et de combattre le trafic de drogues, les rues ne sont plus éclairées et les piscines ferment par manque de moyens pour assurer l’entretien et le chauffage…
Le président Macron nous promet une austérité accrue3 avec « la fin de l’abondance, la fin de l’insouciance » en précisant qu’elle est due à notre soutien à l’Ukraine : « notre régime de liberté a un coût, qui peut exiger des sacrifices ». Déclaration qui frise le comique quand c’est son gouvernement qui attaque constamment nos libertés élémentaires ( liberté de sortir lors du confinement, liberté de déplacement avec les zones à faible émission, liberté d’expression avec l’Arcom et toutes les mesures de limitation de la parole sur internet…).
Pour illustrer leur attachement à la démocratie, aucun de ces dirigeants bellicistes n’a consulté les peuples en leur demandant de choisir entre la poursuite des sanctions-misère et la neutralité dans ce conflit entre slaves…
Et depuis quelques jours Ursula von der Leyen et E. Macron s’agitent pour faire adopter un plan d’argent magique (800 milliards d’euros !) pour la défense européenne et fournir une aide immédiate à l’Ukraine au détriment des peuples européens. Rien pour le bien-être des peuples, tout pour leur folie guerrière !
Nos enfants ne doivent pas risquer leur vie pour une guerre qui ne nous concerne pas.
Contrairement à ce que l’UE, E. Macron et les médias prétendent, cette guerre entre slaves ne menace pas notre pays. L’Ukraine ne fait pas partie de l’union européenne, ni de l’OTAN (et Trump a précisé qu’elle n’en sera pas membre). Dans l’Histoire, elle n’a jamais été notre alliée. Particulièrement corrompue, elle ne représente pas le modèle de démocratie, de liberté, ou de transparence que les médias nous présentent. Les revendications de la Russie ne concernent que les parties russophiles de l’Ukraine et n’incluent aucune miette de l’Union Européenne et encore moins de France.
Notre compassion pour les peuples russe et ukrainien justifie de tout faire pour que les combats cessent le plus vite possible. Mais financer la guerre et fournir de l’argent et des armes à l’Ukraine prolonge inutilement la guerre et aggrave les morts et souffrances des belligérants.
Nous aurions dû tout faire pour éviter ce conflit, et nous devrions tout faire pour qu’il s’arrête le plus vite possible. Mais nos dirigeants prolongent inutilement cette guerre que tous les observateurs impartiaux estiment perdue par l’Ukraine en imposant aux Français une misère et des privations croissantes totalement injustifiées.
Rappel de faits historiques que font semblant d’ignorer les médias.
L’Ukraine est un pays très récent (35 ans) dont le territoire a été dans l’histoire presque constamment morcelé entre ses voisins : Russie, empire Autrichien, Hongrie, Pologne… C’est un État aux frontières incertaines, composé de différentes ethnies, parlant des langues différentes. D’ailleurs la langue maternelle de Zelenski est le russe…
La Crimée a été libérée de l’empire ottoman en 1783 par la Russie gouvernée alors par Catherine la Grande ; elle a été donnée à l’Ukraine par un décret de 8 lignes de Khrouchtchev et la composition de sa population est très majoritairement russe, comme l’a montré le référendum du 16 mars 2014. La guerre Russie-Ukraine n’est que l’internationalisation des combats entre les populations russophiles et le pouvoir central de Kiev poussé à la guerre par le trust militaro industriel américain et l’UE.
Les Accords de Minsk du 5 septembre 2014 (Minsk 1) et du 11 février 2015 (Minsk II) constituaient une solution satisfaisante pour éviter la guerre. Signés par la Russie, l’Ukraine, les Républiques populaires autoproclamées de Donetsk « RPD » et de Luhansk « “RPL”, réunies sous les auspices du “Groupe de contact trilatéral sur l’Ukraine” et l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) prévoyaient : la décentralisation du pouvoir en Ukraine par un amendement à sa Constitution, avec adoption d’une loi accordant l’autodétermination linguistique, le droit, pour les autorités locales des ORDLO, de nommer procureurs et juges, de constituer des “unités de police du peuple”, d’avoir une “coopération transfrontières avec des districts de la Fédération de Russie”, l’octroi par l’Ukraine d’une amnistie aux participants au conflit, l’organisation d’élections locales dans ces régions et le rétablissement des liens socio-économiques avec l’Ukraine, notamment en matière de fiscalité et de système bancaire.
La France, l’Allemagne et l’OSCE qui ont supervisé les négociations s’étaient officiellement portés garants des accords mais ne les considéraient en réalité que comme le moyen de donner le temps à l’Ukraine pour se réarmer. L’Ukraine a refusé d’appliquer la partie politique des accords et tenté de reprendre par les armes le contrôle des provinces sécessionnistes conduisant inéluctablement à la reprise de la guerre.
Nous pouvions tenter d’arrêter cette guerre et nous aurions dû le faire. A l’époque du conflit entre la Géorgie et la Russie, pour des raisons quasi identiques, le président Sarkozy s’était déplacé comme arbitre et avait obtenu le cessez-le-feu arrêtant ainsi l’effusion de sang et obtenant une paix qui persiste depuis lors.
Malheureusement E. Macron n’a pas voulu suivre l’exemple de son prédécesseur, a trahi son rôle de garant des accords de Minsk et installé la France dans un position de cobelligérant en fournissant du matériel militaire offensif (missiles et canons) et en voulant à chaque occasion envoyer nos enfants sur le terrain.
Le droit des peuples (même russophiles !) à disposer d’eux-mêmes
Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes constitue l’un des droits les plus fondamentaux de la charte des Nations Unies qui l’exprime ainsi (chapitre 1, article 1 alinéa 2) : “Les buts des Nations Unies sont les suivants : maintenir la paix et la sécurité internationales et à cette fin …Développer entre les nations des relations amicales fondées sur le respect du principe de l’égalité de droits des peuples et de leur droit à disposer d’eux-mêmes, et prendre toutes autres mesures propres à consolider la paix du monde. »
Ce droit des peuples a constitué la justification des décolonisations. C’est en application de ce principe que le Kosovo a été séparé de la Serbie, alors qu’il constituait le cœur historique de la nation serbe. La résistance opiniâtre qu’opposent les populations russophones du Donbass à la violence militaire que déploie l’Ukraine depuis 2014 montre clairement que leur volonté n’est pas de vivre sous le joug du gouvernement de Kiev.
En armant l’Ukraine, nous prolongeons une guerre perdue d’avance
Seuls les propagandistes de l’OTAN et de l’UE peuvent prétendre qu’un tout jeune pays de 37 millions d’habitants4 puisse vaincre militairement un pays très industrialisé de 144 millions d’habitants qui ont démontré leur patriotisme en battant Napoléon, puis Hitler.
Pour le général Vincent Desportes5 : « l’affaire est jouée, il faut la terminer le mieux possible», « aucun scénario plausible ne permettrait à l’Ukraine de regagner les territoires qu’elle a perdus ».
Et plus grave encore : la prolongation de la guerre aboutit à un lent grignotage du territoire ukrainien; prolonger la guerre place chaque jour l’Ukraine dans une situation plus défavorable pour négocier la paix qui s’impose par les armes.
L’escalade guerrière de l’UE et E. Macron nous expose à une guerre nucléaire
E. Macron vient de proposer notre dissuasion nucléaire à l’UE, comme il avait jadis proposé notre siège de membre du conseil de sécurité à l’ONU. Cette folle proposition traduit son espoir de se placer ainsi à la tête de l’UE, mais représente un danger mortel pour l’existence même de notre pays. Car si nos 290 têtes nucléaires permettraient de détruire de nombreuses villes russes les 3000 ogives dont dispose la Russie réduirait en cendres la totalité de l’hexagone.
La dissuasion nucléaire voulue et créée par de Gaulle repose sur la menace crédible contre un ennemi qui menacerait immédiatement nos intérêts vitaux.
L’agiter sans raison vitale la décrédibilise tout en nous exposant à des représailles massives. En voulant se définir comme le premier des européens Macron met en danger l’existence même du pays.
Aucune de ces Initiatives guerrières n’a été soumise à la volonté des peuples. Elles sont dénoncées par Jean-Luc Mélenchon qui a mis en garde contre « un système qui a besoin de l’économie de guerre pour se relancer », et rappelé que « la guerre c’est ça, et seulement ça, la mort, la mort, encore la mort.
Cette année, je ne veux pas craindre pour la vie de mes enfants, ni me rationner inutilement pour l’UE et Macron.
Les sanctions européennes contre la Russie doivent être abolies sans délai pour ne pas davantage détruire notre économie et aggraver nos conditions de vie quotidienne.
Vouloir envoyer nos enfants combattre en Ukraine la Russie qui ne nous menace pas est une folie antidémocratique qui nous exposerait à des représailles dramatiques.
Je ne veux pas craindre pour la vie de mes enfants, ni accepter de vivre mal parce que des technocrates européens non élus et un président complètement coupé des réalités ont décidé des actions folles qui nous ruinent et risquent de nous mener à une guerre thermonucléaire.
La guerre Ukraine-Russie n’est pas la nôtre !
A bas la guerre et la misère qui en découle.
Frexit !
Dr Gérard Delépine le 9 mars 25
Lire aussi l’excellent article du Général Roure
1 https://www.radiofrance.fr/franceinter/pourquoi-les-boulangers-sont-ils-aussi-durement-touches-par-la-crise-de-l-energie-8514973
2 https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2023/05/17/un-an-d-inflation-la-hausse-des-prix-de-31-produits-du-quotidien-expliquee_6173765_4355770.html
3 https://www.sudouest.fr/france/fin-de-l-abondance-sacrifices-efforts-mais-de-quoi-parle-macron-12026860.php
4 L’Ukraine a perdu 10 millions d’habitants depuis le début des hostilités
5 https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/guerre-en-ukraine-l-affaire-est-jouee-il-faut-la-terminer-le-mieux-possible-estime-le-general-vincent-desportes_6902903.html
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