Loperhet. Le Radar de Bretagne fête ses 50 ans de service
Thomas MOYSAN
Créé en 1968, sur les hauteurs de Loperhet, le centre a accueilli, jeudi, plus de 300 anciens civils et militaires qui y ont exercé.
Ils n’étaient pas revenus, pour certains, depuis plus de quarante ans. Jeudi 18 octobre, le Radar de Bretagne a célébré un demi-siècle d’existence sur le site de Gorré-Menez, à Loperhet, et plus de 300 « anciens » civils ou militaires ont rejoint le centre pour participer aux festivités.
Créé en 1968, le centre Radar de Bretagne accueille les activités de détection et de contrôle aérien de l’armée de l’air et de l’aviation civile. Arrivé en 1969 sur le site, Jean, 72 ans, se souvient très bien : « Quand on est arrivé, il n’y avait que de la lande, et le bâtiment à la boule blanche ! » La « boule blanche » comme surnomment affectueusement les membres de la base le radôme, ou radar dôme qui surplombe le centre. L’ancien mécanicien est « fier » de revenir. « Sans nous, il n’y aurait pas tout ça », rigole-t-il.
Pierre approuve. À 76 ans, le technicien radar à la retraite a fait partie des premiers arrivés sur le site en 1968. « C’est impressionnant de voir tout ça », confesse-t-il, avant de se rappeler : « Tout a changé. En 1968, je venais de Paris. C’était l’aventure, mais on ne s’est pas trop mal débrouillé. »
Un Alphajet mobilisé pour la cérémonie
Les anciens ont pu assister à la cérémonie d’anniversaire du centre, présidé par le général Patry. Après le levé de drapeau, le chef d’état-major du commandement des forces aériennes a passé en revue les troupes du Radar : une section d’unité du détachement air 928, une section d’unité de soutien et une section de l’escadron de protection du centre Radar. Toutes ont défilé devant les invités, et un Alphajet de la base 705 de Tours a survolé la base pour clore la cérémonie.
Le général Patry a profité de l’instant pour décorer, sur les rangs, deux officiers du centre Radar : les sergents Probestau et Kesslick. Il a salué les anciens, relevé les défis futurs que posera l’arrivée de nouveaux systèmes techniques. Enfin, il s’est dit « fier » d’avoir pu présider « ce moment important » pour le Radar de Bretagne, qui « marque tout le travail effectué ici au service de la défense des Français ».
Source : Ouest-France
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