Loire : une fillette de 10 ans décède, sa mère en garde à vue puis internée
Une enquête pour homicide a été ouverte par le parquet de Saint-Etienne.
« Nous n’avons pas beaucoup d’éléments, l’enquête étant interrompue par l’état de santé de la maman », a expliqué au Progrès le procureur-adjoint. Le Parisien/Olivier Boitet
Une enquête pour homicide a été ouverte par le parquet de Saint-Etienne à la suite du décès suspect d’une fillette de dix ans au domicile de sa mère, à Rive-de-Gier dans la Loire.
Les traces de violences relevées sur le corps de la fillette ont conduit à la mise en garde à vue de sa mère, âgée de 29 ans, puis à son hospitalisation d’office en psychiatrie à la suite de son examen par un médecin.
Peu avant 23 heures, le 30 juin, les pompiers ont été appelés pour prendre en charge une fillette de 10 ans, rapportait mercredi Le Progrès.
Sa mère, qui les a contactés, dit être inquiète pour l’enfant, qui « ne va pas bien ». En effet, peu après l’arrivée des secours, elle fait un arrêt cardiaque et devra être réanimée. La fillette, qui présentait des traces de coups sur le corps, est décédée quelques minutes plus tard.
L’actuel compagnon de la mère et le père de la fillette mis hors de cause
Selon le quotidien, face aux policiers, qui ont été alertés par les pompiers en raison des stigmates que porte l’enfant, la mère assure que sa fille serait tombée au cours de l’après-midi. Selon elle, cette dernière était gardée hors de chez elle lors de cette chute. Peu convaincus par ces déclarations, les policiers l’ont placée en garde à vue au commissariat de Saint-Chamond, avant qu’elle ne soit hospitalisée d’office en psychiatrie, après avoir été examinée par un professionnel.
« Nous n’avons pas beaucoup d’éléments, l’enquête étant interrompue par l’état de santé de la maman », a expliqué au Progrès le procureur-adjoint, qui évoque le profil d’une femme « un peu isolée ». Aucun élément n’est venu étayer le profil d’une personne violente avec son enfant.
Entendus par les enquêteurs, l’actuel compagnon de la jeune femme, ainsi que le père de la fillette, dont elle vit séparée, ont pour l’instant été mis hors de cause.
Source : Le Parisien
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