“L’ogre de Perpignan” est libérable dans quelques jours

NON, il ne doit PAS « sortir ».

Cher lecteur,

Je vous écris pour vous transmettre une information effrayante.

En effet, l’Institut pour la Justice effectue une veille sur les criminels les plus dangereux pour éviter qu’ils ne soient libérés « en douce ».

Et d’ici quelques jours, c’est l’un des hommes les plus dangereux de France qui sera libérable. Je vous en parle pour maintenir la pression sur la Justice et pour qu’elle n’ose jamais le libérer.

Vous vous en souvenez peut-être : Patrick Tisser est « l’ogre de Perpignan ».

En 1992, il a violé puis tué Karine Volckaert, une petite fille blonde de seulement 8 ans. Un meurtre qui a bouleversé la France.

Mais, à l’époque, il n’a été condamné qu’à la perpétuité « fictive ». Cette fausse perpétuité dure en moyenne 20 ans. Cette appellation est un vrai mensonge d’État.

Je vous demande donc, à la fin de cet email, de signer la pétition pour supprimer cette perpétuité « fictive » et la remplacer par la perpétuité « réelle ».

Avant qu’un autre crime odieux n’arrive.

Un des prédateurs les plus dangereux que la France ait connus…

Patrick Tissier est né en 1952 à Bourges. Mais il se révèle très rapidement être un des prédateurs les plus dangereux de France.

À 12 ans et demi, il tente de violer sa sœur, qui parvient à le raisonner… Puis, 4 ans plus tard, c’est sa belle-mère, qu’il frappe violemment, qu’il étrangle, puis qu’il tente de violer.

Mais pour ces faits, la Justice ne fait strictement rien.

Et en l’absence de sanction, Patrick Tissier n’a aucune raison de s’arrêter…

À 18 ans, quelques jours avant de partir pour son service militaire, Patrick Tissier emmène sa petite amie au bord de l’eau à Bourges.

Alors qu’il lui demande un rapport sexuel, celle-ci refuse. Alors, il l’étrangle, la déshabille, puis la viole.

Pour ce meurtre et ce viol, il est enfin condamné, mais à 20 ans de prison seulement… car considéré comme mineur.

20 ans pour un meurtre, c’est très peu.

Il est libéré à mi-peine !

Mais Patrick Tissier a beau être un monstre, il n’est pas bête.

Alors, en prison, il joue au détenu modèle. Ce qui lui permet de bénéficier de plusieurs permissions de sortie.

Après 11 ans de prison, c’est déjà sa 6ème permission.

Et là, ses pulsions violentes le reprennent.

Il ne retourne pas en prison à la fin de sa permission. Non, il préfère s’attarder à Toulouse. C’est dans la ville rose qu’il surprend une femme dans sa voiture.

Il ne la tue pas, elle, mais la viole sous la menace d’une arme.

Dans la foulée, il débute une cavale dans laquelle il commet de nombreux vols, avant d’être arrêté à Nice. La Cour d’assises le condamne alors à 10 ans de prison…

C’est-à-dire rien ! Car il lui restait précisément 10 ans de prison de sa première peine et ces années supplémentaires ne s’additionnent pas !

Puis, en janvier 1992, Patrick Tissier est à nouveau libéré…

Il n’a alors que 39 ans. Il a déjà violé plusieurs fois et tué au moins une fois. Cet homme est en pleine possession de ses moyens, prêt à recommencer, et la Justice vient de jeter ses prochaines victimes dans la gueule du loup.

Karine sortait de l’école

À sa sortie de prison, Patrick Tissier déménage à Perpignan.

Les premiers mois, il simule une petite vie tranquille.

Il se fait des amis, fréquente une femme et travaille comme maraîcher. Personne, évidemment, ne connaît son passé…

Mais durant l’été 1993, ce qui devait arriver, arriva : Patrick Tissier reprend son parcours criminel.

Il commence par tuer sa voisine de palier, Concetta Lenna, une mère de famille de 35 ans.

Puis, il viole Marie-Josée Gauze, une amie.

Puis, enfin, il se gare devant l’école de la petite Karine, 8 ans, la fille d’une amie. Là, il dit à Karine qu’il la ramène à la maison. La petite ne se méfie pas et entre à l’arrière de la voiture gaiement.

Puis, Patrick Tissier emmène Karine dans un endroit à l’abri des regards. Il la ligote, la viole, puis l’étrangle…

Une dizaine de jours plus tard, il est arrêté, confondu et condamné. Il avoue tout et plaide son enfance difficile.

C’est le terme d’un scandaleux parcours criminel.

À moins que…

Il est libérable en septembre 2023

Lorsque Patrick Tissier commet ce meurtre, la peine de mort a été abolie depuis 10 ans.

Patrick Tissier encourt donc la prison à perpétuité « fictive »… (dont la durée moyenne est de 20 ans seulement).

Heureusement, en 1986, Charles Pasqua avait fait voter une période de sûreté de 30 ans pour les meurtres d’enfants.

Patrick Tissier a donc été condamné à la peine maximale, la prison à perpétuité, avec période de sûreté de 30 ans.

Mais cette période de 30 ans se termine dans quelques jours, en septembre 2023 !

Non seulement, Patrick Tissier n’a pas purgé sa peine (qui court jusqu’à sa mort) mais en plus, à 70 ans, il est encore largement capable de commettre d’autres crimes.

Il serait absolument inadmissible et extrêmement dangereux qu’il recouvre la liberté.

Stop à la « perpétuité fictive » !

Cette libération aurait été quasiment impossible s’il avait été condamné à la perpétuité « réelle »…

Cette perpétuité existe en droit français, mais elle ne peut être prononcée que dans très peu de cas.

C’est pourquoi l’Institut pour la Justice a préparé une proposition de loi pour supprimer la perpétuité fictive et la remplacer par la perpétuité « réelle », incompressible.

Encore mieux : un député est d’ores et déjà prêt à la déposer !

Il ne me manque plus que votre signature. C’est pourquoi je vous demande de signer cette pétition extrêmement importante.

Vous pouvez apporter votre pierre à l’édifice d’une meilleure justice en cliquant ci-dessous.JE SIGNE
Additionnellement, et pour avoir le soutien le plus large possible à cette proposition de loi, je vais envoyer un courrier à chaque député de l’Assemblée nationale.

Vous pouvez financer cet envoi en faisant un petit don, juste après avoir signé la pétition. L’envoi coûtera 1 731€ à l’Institut pour la Justice.

Merci encore pour votre fidélité à notre combat.

Cela prendra le temps qu’il faudra, mais, avec votre aide, nous allons rétablir la Justice en France !

Avec tout mon dévouement,

Pierre-Marie Sève de l'IPJ Pierre-Marie Sève
Directeur de l’Institut pour la Justice


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Procès TISSIER

Source : Dailymotion

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