“L’islam mis à nu par les siens” : Anthologie d’auteurs arabophones

J’avais lu ce livre très instructif en 2019 et j’en avais fait un résumé que je joins.

J’ai lu plusieurs autres livres sur l’Islam ; tous les auteurs qui connaisent bien le sujet alertent sur le grave danger qu’il représente et sur le fait que c’est une idéologie  (religion plus Charia ; la loi islamique que de nombreux Ulémas veulent imposer au monde entier).

Il y a peu de temps j’ai diffusé un mail, soulignant le fait que beaucoup de juifs s’opposent vigoureusement à leurs extrémistes (sionistes) ; et en regrettant que les musulmans « modérés » ne réagissent pas de la même manière envers leurs extrémistes.

Je laisse le commentaire de la personne qui m’a transmis le mail et je joins à nouveau « l’heure de vérité » du père Henry Boulad, qui a préfacé le livre et qui en 2 pages avait bien résumé le problème.

Jacques Amiot

22 juin 2024 François Sweydan

Voici un ouvrage des plus singuliers du sociologue Maurice Saliba, préface du jésuite Henri Boulad, s. j. : L’islam mis à nu par les siens. Une anthologie d’auteurs arabophones post 2001.

L’islam a commencé étrange et finira étrange comme il a commencé. Hadith

Vingt maisons d’éditions françaises – dont huit n’ont jamais répondu – se sont défilées de le publier par manque de courage, par couardise et dhimmitude. Face à la stratégie du chantage et de violence de l’islam, c’est le silence poltron et la soumission consentie qui s’imposent progressivement à la liberté d’expression en France !


Et pourtant…

Pourtant, ce sont les premiers concernés, musulmans en révolte et apostats de l’islam qui s’expriment, nous alertent et nous mettent en garde et non des Français – ou des Européens – dits de « souche ». C’est encore moins le cas des non musulmans ou des chrétiens originaires d’Orient muselés par la censure des médias serviles qui façonnent et reflètent presque à l’unanimité le courant de pensée officiel autorisé. Beaucoup de ces rebelles issus de l’islam étaient des membres actifs de la confrérie des Frères musulmans ou des salafistes/wahhabites engagés.

J’ai eu l’honneur d’accompagner de près le travail de bénédictin de l’auteur depuis juillet 2018 et j’ai immédiatement compris l’importance primordiale et vitale de faire connaître cet ouvrage au grand public français et européen, souvent floué par la démagogie de la propagande islamique et médiatique. Ledit « progressisme » des gauchistes et des macroniens est en réalité un « fascisme de gauche » – comme d’ailleurs par le passé historique – qui s’accorde à merveille avec le « fascisme islamique ».

Bien triste et bien regrettable en effet de constater l’autocensure choisie – et imposée par un islam de chantage et de menace du pire – dans des sociétés occidentales qui se sont bâties par le passé sur la sacralité de la liberté d’expression, le libre-arbitre, la pensée rationnelle et critique. Des valeurs chèrement gagnées au cours des siècles qui tendent à reculer face à une dictature religieuse dangereusement rétrograde.

Avec la complicité d’une partie non négligeable de la classe politico-médiatique européenne aux repères à géométrie variable, les islamistes et leurs suivants « modérés », silencieux par consentement, tentent inlassablement d’imposer progressivement leur loi (la charia) et le silence sur certaines vérités qu’on ne peut plus taire. C’est par devoir que ce livre a été pensé et proposé à la lecture de tous, au nom des droits des générations futures, de leur liberté et du système démocratique à sauver en France d’une oligarchie autoritaire rampant vers la dictature en marche et d’un devenir orwellien cauchemardesque.

François Billot de LOCHNER, Président de Liberté politique, dans son éditorial du 09 août 2019, « Loi Avia : la liberté de pensée, au goulag ! », résume bien la situation préoccupante en conclusion de son billet :

Le plus consternant dans cette affaire [La loi Avia destinée en réalité à censurer et restreindre davantage la liberté d’expression] n’est pas tant ceux qui sont à l’origine de cette loi. Nous sommes habitués au sectarisme de ceux qui nous gouvernent depuis tant d’années… Pas de la liberté pour les ennemis de la liberté : le slogan date d’un peu plus de deux siècles. Le plus grave réside, selon nous, dans les chiffres du vote : qu’il ne se soit trouvé que 33 députés pour s’y opposer. Cela permet d’ôter définitivement le doute sur la réalité de l’opposition à Emmanuel Macron aujourd’hui. »


Les rebelles et les apostats en terre d’islam

A contrario, en terre d’islam les langues de nombreux libres-penseurs se délient et même dans des émissions télévisuelles (surtout égyptiennes), comme on n’a plus le courage ni la probité intellectuelle de faire en Europe et, de facto, en France. Ils s’interrogent sur cette idéologie meurtrière qu’est l’islam par nature susceptible de véhiculer et de porter en lui les germes de la haine, de la violence et du terrorisme.

Dans ce livre explosif, les contestataires de l’islam brisent l’omerta du silence, ce code de déontologie islamique qui interdit à tout prix à un musulman de dénigrer et de renier sa religion ou de s’exprimer librement en public. Pourtant, ils se déchaînent pour décrypter cette théocratie militante et système sociopolitique juridique total au nom desquels sont commises ces abominations.

Cet ouvrage souhaite donc faire connaître aux lecteurs francophones un panel significatif de ces nouveaux contestataires de l’islam qui émergent de l’intérieur même de ce monde arabe et musulman où règne cette religion sans partage. Ces rebelles expriment leur révolte, leur désolation, leur amertume et leur malaise vis-à-vis de la religion mortifère dans laquelle ils sont nés. Une remise en cause radicale. Une révolution qui pointe à l’horizon.

Tous les textes traduits de l’arabe – avec rigueur et au mot près – pour la première fois sont publiés après le drame du 11 septembre 2001. Ils sont extraits d’ouvrages, de sites électroniques et de blogs arabophones jamais consultés par les occidentaux non arabisants. Sinon, strictement censurés et tus par les intellectuels et universitaires qui pratiquent l’arabe mais à la rationalité sélective par choix idéologique sournois et traître. Ces textes font connaître une autre réalité, tout autre et à l’opposé de celle que les Occidentaux ont été habitués à lire et entendre.

Source : Riposte Laïque

UNE MISE AU POINT LUCIDE ET FONDEE

Au lendemain des attentats de Paris du 13 novembre 2015

L’HEURE DE VÉRITÉ

Lettre sereine aux musulmans ouverts, modérés et libéraux:

J’imagine votre embarras et votre confusion face à cette horreur, que vous condamnez sans doute du plus profond de vous-mêmes. Vous sentez bien cependant que c’est l’islam lui-même qui est incriminé, car c’est bien aux cris d’ «Allahou akbar» que s’est perpétuée cette tragique agression.

N’essayez surtout pas d’exonérer l’islam de ce qui s’est passé. Ne continuez pas à répéter ce refrain bien connu, suite à toutes les horreurs commises par les islamistes dans le monde : «Tout ça n’a rien à voir avec l’islam». Ne criez surtout pas à l’« amalgame », manière élégante de dédouaner l’islam des violences récurrentes perpétrées en son nom.

C’est incongru d’affirmer que tout ce qui se passe comme atrocités au nom de l’islam n’a rien à voir avec l’islam. Un certain occident « libéral » et une certaine Eglise catholique, tous deux partisans de l’ouverture et du dialogue, ne cessent de ressasser de tels slogans, sans chercher à aborder les vrais problèmes, dans un dialogue franc et ouvert.

L’« heure de vérité » a sonné, et il est grand temps de reconnaître que l’islam a un problème. Un problème qu’il doit avoir le courage de regarder en face et de tenter de résoudre en toute objectivité et lucidité. Ce n’est pas en enfouissant sa tête dans le sable qu’on peut espérer trouver une solution.

Je ne doute nullement de la sincérité et la bonne volonté des musulmans ouverts et modérés. Mais là n’est pas la question. On peut être pleinement sincère tout en étant dans l’erreur.

Il est trop facile pour les musulmans d’incriminer l’occident « corrompu » et «impérialiste» comme étant la source de tous leurs maux. Il est trop facile d’accuser ceux qui instrumentalisent l’islam pour leurs propres intérêts. C’est dans l’islam même que gît le problème. Les musulmans ont toujours eu tendance à chercher des boucs émissaires partout, sauf en eux-mêmes. Il est grand temps qu’ils se posent certaines questions cruciales et se rendent compte que «le ver est dans le fruit.» S’ils condamnent et rejettent ce radicalisme barbare qui les embarrasse, qu’ils fassent un petit effort pour en chercher la cause.

Ils découvriront alors que la cause se trouve dans les textes fondateurs de leur religion – Coran, Sunna, Hadiths – qui regorgent d’appels à l’intolérance, au meurtre et à la violence. Ces textes sont encore enseignés aujourd’hui à l’Azhar, la plus haute instance de l’islam sunnite, chargé de la formation des prédicateurs et ulémas à travers le monde. Cette doctrine atteint le petit peuple à travers les prêches du vendredi – souvent incendiaires – et rejoint les élèves via les manuels scolaires.

Vers le septième siècle, l’islam a eu le choix entre la voie mystique, modérée et ouverte, celle de La Mecque, et la voie violente, radicale et conquérante, celle de Médine. Il a malheureusement opté pour la seconde, en privilégiant les versets médinois aux mekkois, dans la fameuse doctrine de «l’abrogeant et de l’abrogé» (An nâsékh wal mansoukh).

Pour éviter alors que quiconque ne revienne sur cette décision, les ulémas de l’époque ont décrété que « la porte de l’ijtihad » était désormais close. Ce qui signifie que tout effort de réflexion critique susceptible de remettre en question une telle décision était pour toujours interdit.

Les nombreuses tentatives de réforme de l’islam, tout au long de son histoire, se sont heurtées à ce décret considéré comme immuable et irréversible. Le grand cheikh soudanais, Mahmoud Taha, pour avoir proposé d’inverser la doctrine de l’abrogeant et de l’abrogé, en privilégiant les versets mekkois aux médinois, a été pendu sur la grande place de Khartoum, le 18 janvier 1985.

L’islam est dans la souricière, une souricière dans laquelle il s’est lui-même mis. Une souricière dont il ne parvient pas à sortir. Tel est le drame qui met les musulmans dans une angoissante situation.

«Les nouveaux penseurs de l’islam» – comme on les appelle aujourd’hui – rêvent d’une réforme et d’un islam compatible avec la modernité. Les émouvantes tentatives d’un homme aussi brillant qu’Abdennour Bidar n’en sont qu’un exemple. Malheureusement, la pensée de ces hommes courageux ne fait pas le poids face à l’islam rigoureux et borné qui domine depuis quatorze siècles.

J’imagine à quel point cela doit être douloureux pour ces penseurs, qui aimeraient tant trouver une issue à l’impasse dans laquelle ils se trouvent.

L’Église est passée par la même crise. Mais elle est parvenue à la dépasser grâce au Concile Vatican II. Il est grand temps que l’islam en fasse autant et procède au même aggiornamento. Vœu pieux? Utopie, wishful thinking ?… L’islam peut-il se réformer sans se dénaturer ?

Je ne le pense pas. Mais c’est aux musulmans eux-mêmes de répondre.

Henri Boulad,

Le Caire, 14 novembre 2015

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