L’Islam, aux États Unis aussi…
Heureusement pour les Américains, sur la question de l’immigration islamique, le pays est tellement grand et tellement plus éloigné du Moyen-Orient qu’ils éprouvent pour le moment un retard par rapport aux Français.
Ils ont aussi la chance d’avoir un président qui veut par dessus tout construire un mur. On peut dire tout ce qu’on veut de Mr. Trump: qu’il est vulgaire, qu’il est terre à terre, qu’il est sorti droit de la TV-réalité mais si on regarde les faits, il veut ce que beaucoup d’entre nous voudraient : un retour de nos entreprises sur notre sol, une protection de nos frontières ; un certain protectionnisme ne peut pas faire de mal parfois. Voilà enfin un président qui aime peut-être son pays, ou adore être adulé, peu importe. Le résultat concret est qu’il recherche les bains de foule, et fait donc en conséquence tout ce qu’il faut pour gagner le suffrage populaire de son pays, au détriment des « intellectuels » mondialistes déconnectés de leur base.
Il n’a malheureusement que partiellement réussi en ce qui concerne la protection des Américains. Peut-être à cause de la longueur des frontières, mais aussi de l’inertie formidable de l’administration, des lacunes dans les lois, des habitudes, et aussi en grande partie à cause de la mauvaise volonté des politiciens – ils ont leurs bobos, là aussi – qui ont envahi Washington et veulent accueillir les “migrants” à bras ouverts. Il est peut-être déjà trop tard pour l’Amérique, en vérité, et c’est le cas depuis bien avant son élection.
On parle beaucoup dans la presse des migrants d’Amérique Centrale mais on parle beaucoup moins des migrants musulmans. Pourtant au début de son mandat, Donald Trump a horrifié toutes les élites américaines et mondiales avec son “Muslim Ban”, qui n’était pourtant que la continuation de la politique d’Obama, à peu de choses près. Quelques journaux seulement ont parlé de ces migrants africains ou du Moyen-Orient qui migrent vers l’Amérique centrale, pour ensuite passer par la frontière sud des États-Unis, encore mal gardée.
Dernièrement en août 2019, le Nicaragua a détenu quatre membres de Daesh déguisés en migrants du Costa Rica, qui essayaient de passer aux États-Unis.
Plusieurs fois les États-Unis ont reçu des alertes de possibles terroristes essayant de s’infiltrer dans les caravanes venues d’Amérique Centrale.
Voici le décompte pour le moment:
1977: attaque et prise d’otages juifs par un groupe noir musulman à Washington DC.
2001: le 11 septembre à Washington, en Pennsylvanie et à NY simultanément – environ 3000 morts.
2009: le 1er juin en Arkansas un musulman tue un soldat qui n’était pas armé dans un centre de recrutement militaire, au nom d’Allah.
2009: le 5 novembre au Texas, un musulman tue 13 soldats non-armés au nom d’Allah.
2013: le 15 avril à Boston, deux frères musulmans détonnent une bombe pendant le Marathon – au moins 3 morts et d’innombrables blessés qui perdent des jambes ou des bras.
2014: le 25 septembre en Oklahoma, un fou d’Allah coupe la tête d’une femme et demande l’application de la Sharia.
2015: le 16 juillet dans le Tennessee, un musulman tire dans la foule d’un mall dans un centre de recrutement militaire – 5 soldats morts.
2015: le 4 novembre en Californie, un étudiant musulman attaque au couteau sur le campus de son université – 4 blessés.
2015: le 2 décembre en Californie, un couple musulman ouvre le feu sur des collègues de bureau qui fêtaient Noël – 14 morts.
2016: le 11 février dans l’Ohio, une attaque à la machette par un extrémiste laisse 4 blessés.
2016: le 12 juin en Floride, le massacre du club gay d’Orlando par un musulman – 49 morts et 58 blessés.
2016: le 28 novembre en Ohio, un refugié somalien conduit sa voiture sur le trottoir du campus universitaire, puis attaque les passants au couteau – 13 blessés.
2017: le 31 octobre à New York, un musulman au volant d’un camion entre dans la voie de vélos puis dans un bus scolaire – 8 morts et 12 blessés.
Déjà le 5 mai 2004 dans une ville du Michigan, la tension était montée quand les habitants avaient appris que le centre islamique avait posé une pétition à la mairie pour faires des appels à la prière avec haut-parleur.
C’est maintenant le cas à Dearborn, Michigan, qui est déjà équipée et est devenue un centre musulman important. Quant à Hamtramck, Michigan aussi, c’est la première ville à avoir élu un maire musulman en 2016, et aussi la première ville à être devenue à population majoritairement musulmane en 2013. Certains ont surnommé la ville “Shariaville”.
En attendant, Rashida Tlaib (palestinienne d’origine) dans le Michigan et Ilhan Omar (somalienne d’origine) dans le Minnesota ont été élues en 2018 au congrès américain et ont prêté serment en janvier 2019 sur le Coran. Omar n’hésite pas à paraître voilée partout.
A New York, dans le Westchester County, les femmes voilées, parfois intégralement, se font de plus en plus visibles dans les rues et les magasins. Un musulman, conducteur de taxi, qui avait arrêté sa voiture sur le côté d’une rue de Manhattan, a mis son tapis de prière sur le trottoir pour prier en public. Personne n’a réagi. Ils testent l’eau tiède. C’est un premier pas vers la prière de rue. Les compagnies Newyorkaises commencent à proposer des bureaux avec lieux de prière et certaines musulmanes vont au travail voilées. Elles ne sont qu’une ou deux au départ, puis elles seront une dizaine au bout de 5 ans.
Ils ont compris l’histoire de la grenouille dans sa casserole, chauffée tout doucement et qui finit par bouillir. A deux pas de la place qui donne sur “ground zero”, là où les tours sont tombées, un développement est en cours pour créer un centre de communauté islamique. Ce plan très controversé avance à pas de souris, pour ne pas effaroucher, presque en cachette. Il ne fait aucun doute que ce projet sera réalisé tôt ou tard. Les musulmans savent jouer sur le temps. Nos cousins américains marchent à grands pas sur le chemin de croix où nous sommes déjà bien engagés.
Nadia CHAUVET – VPF Etats Unis
Source : Volontaires Pour la France
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