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La PJ cherche à identifier une inconnue découverte, il y a 4 ans, assassinée brûlée dans une cave à Grasse. La gendarmerie vient de reconstituer son visage
Le laboratoire de la gendarmerie a reconstitué un visage mais l’exercice a ses limites : la forme de la bouche, du nez et la couleur des yeux ont été choisies de manière arbitraire.
Photos DR
C’est un corps démembré, martyrisé qui a été découvert le matin du jeudi 22 mars 2012 dans un immeuble au 22, rue de la Fontette dans le Vieux-Grasse.
Intervenant à la suite d’un incendie, les sapeurs-pompiers avaient alors découvert un cadavre et quelques vêtements épars.
Le meurtrier, en voulant effacer son crime, avait provoqué un incendie dans cette bâtisse du Vieux-Grasse exploitée par des marchands de sommeil.
Depuis, le mystère sur l’identité de la victime reste entier.
Le visage reconstitué
La brigade criminelle de la police judiciaire s’est adjoint le concours de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie (IRCGN).
A partir du crâne calciné de la victime, le laboratoire vient de reconstituer un visage que le juge d’instruction chargée de l’enquête a décidé de diffuser.
D’après les constatations, cette femme aurait été transportée dans la cave après avoir été tuée.
Des investigations sans résultat
Elle aurait pu y être déposée dès le 19 mars. Mince, mesurant entre 1,60 m et 1,70 m, elle avait des cheveux châtains mi-longs, des dents abîmées.
Depuis la macabre découverte, ce sont des centaines d’actes d’investigations qui ont été effectués par les policiers de la brigade criminelle.
Les enquêtes de voisinage et les auditions de tous les habitants de l’immeuble n’ont rien donné.
« Aucun membre de la famille ne s’est manifesté, confie un enquêteur. On travaille sur le fichier des personnes recherchées sur six années » .
Source : Var Matin
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