L’immunité collective post injection pseudo-vaccinale anticovid, mythe versus faits avérés ?
Par Gérard Delépine
Actuellement tous les membres du gouvernement et les médias nous promettent qu’on sera débarrassé du Covid et qu’on retrouvera nos libertés dès que nous serons tous vaccinés grâce à l’immunité collective. Avant de les croire, vérifions les faits avérés dans le monde réel.
Quatre grands pays (GB, Israël, Chili, Seychelles) et un mini état (Gibraltar), champions de la vaccination, constituent les modèles de « réussite vaccinale » avec plus de 60 % de leurs populations vaccinées et un recul moyen de six mois.
L’examen de leur situation sanitaire Covid19 basé sur les données de l’OMS et OurWorldinData permet de mesurer objectivement l’effet d’une couverture vaccinale élevée.
Explosion post-vaccinale des contaminations et de la mortalité à Gibraltar
À Gibraltar, la vaccination a commencé en décembre 2020, et a inclus les visiteurs espagnols permettant d’atteindre un taux de couverture vaccinale de 115 %.
Six mois après cette vaccination les chiffres officiels de l’OMS objectivent une explosion des contaminations (multiplié par 4) et des morts attribuées au Covid19 (multipliées par 19).
Les autorités sanitaires qui ont organisé la campagne de vaccination prétendent qu’il n’y a aucune relation de cause à effet sans donner la moindre explication alternative.
Situation très préoccupante aux Seychelles depuis la vaccination
L’archipel de près de 100 000 habitants avait été presque entièrement épargné par l’épidémie avant la campagne de vaccination qui a commencé en janvier 2021. Champion africain de la vaccination, il compte actuellement près de 70 % de sa population entièrement vaccinée et doit faire face depuis à une situation sanitaire incontrôlée.
Selon l’agence de presse des Seychelles, un tiers des cas actifs impliquait des personnes entièrement vaccinées. Les autres avaient reçu une seule dose ou alors n’étaient pas encore vaccinées.
En réponse à cette flambée de l’épidémie, l’archipel a durci les mesures. Les écoles sont fermées, les réunions entre membres de foyers différents ne sont plus autorisées et le télétravail est fortement encouragé. De plus, les bars, restaurants et commerces doivent désormais fermer plus tôt le soir et les activités sportives sont annulées.
Le couvre-feu à 23 heures reste quant à lui toujours d’actualité. La ministre de la Santé Peggy Vidot parle même d’une « situation critique ». La saison touristique 2021 est maintenant fortement compromise.
La victoire à la Pyrrhus britannique
Il est de bon ton dans les médias de prétendre que les résultats de la vaccination sont excellents en Grande-Bretagne champion européen de l’Astra Zeneca. Pourtant curieusement les données de l’OMS et de OurWorldinData montrent le contraire.
En effet, les contaminations et la mortalité ont fortement augmenté pendant les trois mois post-vaccination cumulant autant de morts attribuées au Covid-19 que les dix mois précédents.
De même, la vaccination a été suivie d’une forte hausse des contaminations journalières
Avant la vaccination au 7/12/2020, après dix mois d’épidémie la Grande-Bretagne recensait 1 753 599 cas confirmés contre 4 828 467 aujourd’hui (+175 %)
Et si une certaine diminution des contaminations, transitoire en mars et début avril a fait espérer que le vaccin protégerait l’avenir, l’apparition d’un variant a fait disparaître cet espoir avec reprise forte des contaminations depuis début juin.
Le 2 juillet l’incidence des nouveaux cas confirmés dépassait les 20 000 cas
représentant le chiffre le plus élevé depuis le 2 février 21.
Cette évolution montre qu’après une forte poussée de mortalité et de contamination post vaccinale précoce, les vaccins ne protègent pas d’une récidive de l’épidémie.
La catastrophe chilienne malgré une vaccination très large
Le Chili est le champion sud-américain de la vaccination, avec près des deux tiers de la population vaccinée. La campagne de vaccination contre le coronavirus a commencé vendredi 24 décembre et au 25 juin 2021, un total de 21 966 892 doses a été administré.
Mais cette vaccination a été suivie malgré des confinements récidivants par une forte hausse, tant des contaminations que de la mortalité.
La mortalité hebdomadaire a été multipliée par 2,5 depuis la vaccination et ne paraît pas devoir diminuer malgré une reprise des confinements.
Dans ce pays, on peut réellement parler de catastrophe vaccinale. Il faut espérer que les autorités sanitaires sauront sortir du dogme vaccinal et recommanderont enfin les traitements précoces qui ont été utilisés avec succès en Inde et au Mexique (entre autres).
Le faux succès d’Israël
Israël est le champion moyen-oriental du vaccin Pfizer. En termes de personnes vaccinées, le succès de la campagne de vaccination est indéniable avec 63 % de la population israélienne qui auraient reçu au moins une dose de vaccin.
Mais du point de vue médical, c’est un échec.
La vaccination commencée le 19 décembre 2020 a été suivie d’une augmentation considérable des contaminations journalières, dépassant les pics de la vague précédente malgré un confinement strict.
En novembre 2020, 18 000 nouveaux cas confirmés avaient été enregistrés. Les mois de janvier (218 000 cas) et février (134 000 cas) ont établi les records mensuels de contaminations depuis le début de l’épidémie.
Le 18 décembre 2020 (veille du début de la vaccination), après dix mois d’épidémie Israël comptait 366 000 cas confirmés. Les sept mois suivant la vaccination ont fait passer ce nombre à 842 218.
Cette période post vaccinale a aussi été marquée par une mortalité sans précédent.
Les avocats de la vaccination prétendent que cette augmentation ne serait pas due à la vaccination, mais seulement à la coïncidence malencontreuse de la survenue d’une flambée épidémique. Mais comment une poussée au hasard surviendrait avec le même délai dans tous les pays qui vaccinent beaucoup ?
Et, comme en Grande-Bretagne, après une accalmie transitoire, on observe actuellement une reprise de l’épidémie depuis la mi-juin
L’autre argument traditionnel des pro vaccins est que la vaccination n’aurait pas eu le temps d’agir, mais les exemples du Chili et des Émirats Arabes Unis montrent que même six mois après le début de la vaccination, le nombre de contaminations hebdomadaires reste plus élevé qu’avant vaccination.
Conclusions
Dans tous les pays champions de la vaccination, celles-ci ont été suivies d’une augmentation considérable des contaminations et de la mortalité pendant 8 à 24 semaines.
Les accalmies de 2 à 3 mois qui ont parfois suivi ne témoignent pas d’une immunité vaccinale, puisqu’autant en Grande-Bretagne qu’en Israël, on assiste à des reprises de l’épidémie par les variants que la vaccination a favorisés.
Espérons que la raison reviendra aux dirigeants pour qu’ils arrêtent cette course insensée à la vaccination pour une épidémie peu létale, sauf pour une petite minorité de la population, et pratiquement terminée en France. Les dramatiques effets secondaires de ces injections en essai thérapeutique jusqu’en 2023 sont un élément de plus qui devrait rendre les prescripteurs prudents sur ce gigantesque essai mondial.
Source : Nouveau Monde
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