Vous êtes ici: Accueil › Actualités › Lille: Que savait la gendarmerie du Nord sur un trafic d’armes en lien avec Coulibaly? ← Un forcené maîtrisé par la gendarmerie à Nantoux Dans les coulisses du concours d’entrée au Peloton de Gendarmerie de Haute-Montagne → Lille: Que savait la gendarmerie du Nord sur un trafic d’armes en lien avec Coulibaly? Vue(s) : 733 JUSTICE L’avocat de Claude Hermant, ancien indic de la gendarmerie du Nord, dénonce une « instruction biaisée »… Illustration de trafics d’armes. – P. Pochard / SIPA Claude Hermant, figure de l’extrême droite nordiste, a-t-il fourni des armes à Amédy Coulibaly, le meurtrier de l’Hyper Cacher, en janvier 2015 ? La question se pose, à nouveau, depuis la publication, le 21 septembre, de deux procès-verbaux d’instruction par le site Médiapart concernant l’origine des armes retrouvées entre les mains du tueur. La barrière du secret-défense En mai, La Voix du Nord avait déjà révélé les liens pouvant exister entre l’affaire Claude Hermant, suspecté de trafic d’armes, qui est menée à Lille, et l’enquête sur les réseaux de Coulibaly, menée, de son côté, à Paris. Entre les deux, la barrière du secret-défense opposée aux juges par les gendarmes lillois. En effet, Claude Hermant jouait le rôle d’indicateur auprès de la gendarmerie du Nord, comme le prouvent des échanges de courriels dévoilés par le quotidien régional fin mai. Il était censé infiltrer les réseaux de trafiquants. Reste à savoir si les gendarmes étaient au courant de toutes les destinations des armes suspectées d’être passées par le maillon Hermant. « On cache des choses aux juges d’instruction » Aujourd’hui, Me Maxime Moulin, avocat de l’ancien responsable de la Maison flamande à Lambersart, parle d’une « instruction biaisée » concernant son client placé en détention provisoire depuis son arrestation, en janvier. « Ces nouvelles révélations montrent qu’on cache des choses aux juges d’instruction lillois. Si Claude Hermant était dans le cadre d’une mission d’infiltration, il doit être libéré », proteste-t-il. Et l’avocat d’opposer des arguments : « Quand on veut faire du trafic d’armes, on ne garde pas les factures des envois et on n’envoie pas de courriels à un gendarme pour expliquer ce que l’on fait. » Claude Hermant sert-il de « fusible », comme le suppose Me Moulin, dans une affaire qui pourrait mouiller la gendarmerie ? L’enquête le dira. Source : 20 Minutes Laisser un commentaire Annuler la réponseVotre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *Commentaire * Nom * E-mail * Enregistrer mon nom, mon e-mail et mon site dans le navigateur pour mon prochain commentaire.
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