Libourne : un gendarme tire pour stopper une voiture conduite par un mineur

Dans la nuit de samedi à dimanche, une Xsara a foncé sur les gendarmes, qui ont dû faire usage d’une arme pour les arrêter

Libourne : un gendarme tire pour stopper une voiture conduite par un mineur

Les gendarmes ont du faire usage de leur arme à feu pour stopper le véhicule ©
AFP
Les militaires du Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) de Libourne ont eu fort à faire dans la nuit de samedi à dimanche pour intercepter une voiture qui avait refusé d’obtempérer à leurs injonctions. Il est 1 h 45 quand la patrouille aperçoit une Citroën Xsara zigzaguer sur la chaussée aux abords de la discothèque Le White House. Ils décident de contrôler le véhicule mais à la vue de la gendarmerie, le conducteur accélère et s’enfuit à toute vitesse en direction de Saint-Denis-de-Pile.Les gendarmes à leurs trousses, une course-poursuite s’engage pendant de longues minutes. Des unités de Villegouge et de Libourne sont appelées en renfort pour resserrer l’étau autour de la voiture folle qui effectue à plusieurs reprises des manœuvres d’intimidation sur les gendarmes.

Après plusieurs kilomètres de poursuite, le conducteur de la Xsara revient vers Libourne où un gendarme, mis en danger, décide de tirer avec son arme de service dans un pneu de la voiture. Le conducteur en perd le contrôle et s’arrête après avoir embouti un véhicule de la brigade.

Les cinq occupants du véhicule, trois garçons et deux filles, tous mineurs, ne sont pas blessés et sont interpellés. Ils habitent Libourne, Laruscade et Ozillac (Charente-Maritime). Tous sont aussitôt dirigés vers les locaux de la gendarmerie de Libourne où, hier, le conducteur âgé de 17 ans et son passager ont été entendus.

Les gendarmes de la cellule d’investigation criminelle ont été saisis afin de procéder aux constatations sur la voiture des fuyards.

Hier soir, seul le conducteur de la Xsara restait en garde à vue. Il pourrait être déféré aujourd’hui devant la justice. Ses comparses ont été remis en liberté. Les investigations ont été confiées à la brigade des recherches de la compagnie de gendarmerie de Libourne.

Source : Sud Ouest

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