Le 7 mai, Guy Marty, le maire socialiste de Sainte-Terre, écrit à Christophe Roux, l’un de ses administrés, pour lui demander de retirer le drapeau de la France libre qu’il arbore sur sa façade. « Soit sur le domaine public, estime l’élu. Vous imaginez si chacun affiche ses convictions politiques ou religieuses de la sorte. C’est ubuesque. Sainte-Terre est une bourgade paisible et je ne veux pas que quelqu’un mette le feu aux poudres. » Refus catégorique de l’intéressé, membre de l’UPR (Union populaire républicaine), le parti de François Asselineau, qui rend publique l’affaire.
Christophe Roux n’a pas tardé à créer un groupe de soutien sur Facebook intitulé « Aimer la France et son drapeau est un délit ».
Guy Marty a sollicité la sous-préfecture qui, elle-même, a fait remonter l’affaire au ministère de l’Intérieur.
La sous-préfecture répond
Laquelle vient de répondre : « La sous-préfecture de Libourne a été saisie par le maire de Sainte-Terre sur la présence, au fronton d’un bâtiment privé, d’un drapeau national frappé d’une croix de Lorraine. Après examen, la préfecture confirme qu’il n’ y a pas de règles opposables en la matière et qu’un particulier peut dresser sur un bâtiment lui appartenant l’emblème national, sous réserve de ne pas porter atteinte à la sécurité des personnes et du respect du drapeau national. »
Source : Sud Ouest
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