L’hygiène est l’arme majeure contre les pestes mortifères
L’hygiène est l’arme majeure contre les pestes mortifères
Par le Docteur Gérard Delépine chirurgien cancérologue et statisticien
Comment ont été éliminées d’Europe les grandes « pestes » mortifères historiques ?
Gouvernants et médias tentent de nous faire croire que les vaccins seraient le seul moyen d’éradiquer les maladies infectieuses et le ministère veut imposer dans les écoles des « séances d’informations sur la vaccination » pour endoctriner nos enfants1 dans ce sens.
Cet article rappelle les modes de transmission des épidémies et les étapes de l’éradication ou de la stabilisation des grandes pestes historiques afin d’estimer à la lumière des faits avérés la place réelle de la vaccination dans l’arsenal anti-épidémies.
La mémoire populaire est marquée par la crainte des grandes épidémies mortifères comme la peste, le choléra, le typhus, la variole, la dysenterie, la tuberculose, la typhoïde, la poliomyélite, la diphtérie, le sida, le paludisme, le covid2. Reprenons une à une leur histoire et les mesures qui ont permis de les contrôler.
La « peste » éradiquée par la chasse aux rats et aux puces3
La peste (la mort noire), due au bacille Yersinia pestis, se transmet par les piqures de puces infectées par les rats et représente la grande faucheuse du Moyen-Age. L’épidémie de 1347 a exterminé au moins 25 millions d’européens (30 à 40% de la population de l’époque) et la disparition brutale d’un aussi grand nombre de serfs a favorisé la Renaissance. La peste de Marseille de 1720 a causé la mort de près de 40000 Marseillais (la moitié de la population). Les malades mettaient 3 à 4 jours à mourir. La peste été vaincue, sans vaccin ni antibiotiques, par l’hygiène, la chasse aux rats et aux puces. Quelques cas s’observent encore dans des régions où la population vit sans hygiène dans des conditions précaires; pris précocement les malades peuvent être guéris par les antibiotiques. Aucun vaccin contre la peste n’a montré une quelconque efficacité.
Le choléra vaincu par l’eau potable 4
Le choléra est une maladie diarrhéique aiguë, dont on peut mourir en quelques heures en l’absence de traitement. Il est provoqué par l’ingestion d’aliments ou d’eaux contaminés par le bacille Vibrio cholerae. La distribution d’eau potable et l’assainissement des eaux usées empêche toute transmission du choléra et a éradiqué la maladie dans les pays riches, mais de trop nombreuses populations n’y ont pas accès en particulier chroniquement en Afrique ou lors de cataclysme (Haïti) ou de guerre (Yémen).
Lors de la première guerre mondiale, la vaccination des poilus (non obligatoire) a permis de limiter les poussées de maladie qui rendaient les soldats inaptes au combat et a ainsi participé à la victoire. Mais la vaccination dont l’efficacité est trop courte ne permet pas de juguler les épidémies actuelles comme celle qui sévit au Yémen depuis la guerre (2014) : l’OMS estime qu’il y a chaque année dans le monde 1,3 à 4 millions de malades, et 21 000 à 143 000 décès dus à la maladie.
L’éradication définitive du choléra passera par l’accès universel à l’eau potable, au respect des règles d’hygiène culinaire et au traitement des eaux usées.
Le typhus éliminé par l’hygiène corporelle et la désinfection des vêtements5
Dû au bacille Rickettsia prowazekii, le typhus se transmet d’homme à homme par les poux de corps qui vivent accrochés dans les vêtements. Sans traitement moderne le typhus tue 10 à 30 % des malades.
Aucune maladie n’a modelé l’histoire autant que le typhus6. En 430 av. J.-C., lors la guerre du Péloponnèse il a donné la victoire à Sparte en décimant la population d’Athènes, et en tuant entre autres Périclès (son stratège) et ses deux fils les plus âgés.
En 1489, pendant le siège de reconquête de la ville maure de Grenade les Espagnols ont perdu six fois plus de morts de typhus que des combats. En 1528, lors du siège de Naples, alors que la victoire leur semblait acquise, le typhus a tué trente mille soldats français et forcé les survivants à la retraite.
Durant la guerre de Sept Ans (1756 1763) la Royal Navy a perdu 1 500 marins au combat et 75 000 par maladie.
En 1812, au cours de la retraite de Russie, le typhus a vaincu la Grande Armée (plus de 100000 morts) beaucoup plus sûrement que les combats7 8. Entre 1816 et 1819 en Irlande, une épidémie de typhus a fait 700 000 victimes sur une population de moins de 6 millions de personnes. En Russie, entre 1918 et 1922, le typhus a tué trois millions de personnes. Durant la seconde guerre mondiale les épidémies de typhus ont tué des centaines de milliers de prisonniers dans les camps de concentration. La prévention du typhus a été réalisée par l’hygiène corporelle et le nettoyage des vêtements pour faire disparaître les poux.
Aujourd’hui, la maladie existe encore dans les régions pauvres à mauvaise hygiène. L’antibiothérapie (en particulier les cyclines) assure une guérison rapide et spectaculaire des malades traités précocement. Il n’existe pas de vaccin disponible contre le typhus. Son éradication est obtenue par l’hygiène corporelle, la chasse aux poux et la désinfection des vêtements.
La variole, première vaccination et icône de son succès
Due à un Poxvirus, la variole est un fléau connu depuis l’Antiquité. On en a retrouvé les stigmates sur une momie égyptienne. Au 2ème siècle de notre ère la « peste antonine », première pandémie de variole décrite, a entraîné la mort de 7 à 8 millions de Romains, soit 10 à 20 % de la population de l’Empire. Puis elle est devenue endémique en Europe contribuant à la forte mortalité infantile. Elle joua un rôle non négligeable dans les guerres franco-britanniques au Canada et plus tard dépeupla les empires sud amérindiens (chute de 70 à 90% des populations). En France la dernière épidémie de variole a été observée lors de l’hiver 1954-1955.
Extrêmement contagieuse, elle se transmettait par inhalation de gouttelettes respiratoires, par contact direct et plus rarement par les vêtements ou la literie contaminée. La maladie s’exprimait par une forte fièvre, des douleurs, puis des pustules sur l’ensemble du corps et entraînait la mort dans près de 30% des cas.
Le 14 mai 1796, Jenner prit du pus de l’une des pustules d’une laitière infectée par la vaccine (variole de la vache) et l’inocula au fils de son jardinier réalisant ainsi la première vaccination de l’Histoire. La vaccination était très efficace mais n’était pas sans risques : des complications sévères survenaient dans environ 1 cas pour 10 000 primo-vaccinations : encéphalite post-vaccinale éventuellement mortelle, vaccine évolutive, eczéma vaccinal, vaccine généralisée, myocardite et/ou péricardite, kératite.
La vaccination et les mesures d’isolement ont permis l’éradication de la variole dont il n’existait pas de réservoir animal. Cette éradication constitue le modèle classique de réussite de la vaccination, néanmoins contestée par certains.9
La tuberculose prévenue par les antibiotiques
Due au bacille isolé par Koch la tuberculose est très ancienne puisque des traces de tuberculose osseuse ont été retrouvées à l’époque néolithique aussi bien en Europe qu’en Amérique et en Afrique de l’Est. Son évolution prolongée était décrite sous le nom de Phtisie par les Grecs. Au 18-19 ième siècle, Vienne était largement touchée et la famille impériale n’était pas épargnée comme en témoignent la mort de Napoléon 2 et la maladie de Sissi, célèbre impératrice d’Autriche.
Entre 1810 et 1815 la tuberculose était responsable de plus de 25% des décès dans la ville de New York comme dans de grandes métropoles de l’époque. L’inexorable progression de la maladie a été popularisée par les romantiques dont beaucoup d’héroïnes en mourraient lentement. Mais la maladie reste d’actualité : d’après l’OMS, en 2018 dans le monde, 10 millions de personnes sont tombées malades de la tuberculose, et 1,5 million en sont mortes.
La vaccination par le BCG permettait de prévenir les formes les plus graves (méningites), de minimiser le risque d’atteinte pulmonaire, mais ne prévenait qu’imparfaitement les transmissions, et était souvent suivie d’effets indésirables locaux (ulcération, adénopathie) souvent mal supportés. Ces éléments ont conduit à supprimer l’obligation du BCG en France. L’OMS a également abandonné le BCG et conseille maintenant la prévention par les antibiotiques10. Celle -ci reposait classiquement sur des associations d’antituberculeux pendant 6 mois, mais l’OMS préconise maintenant des traitements préventifs plus courts : l’administration quotidienne de rifapentine et d’isoniazide pendant 1 mois, l’administration hebdomadaire de rifapentine et d’isoniazide pendant 3 mois, l’administration quotidienne de Rifampicine et d’Isoniazide pendant 3 mois ou l’administration quotidienne de Rifampicine seule pendant 4 mois.
En l’état actuel de nos connaissances, l’éradication de la tuberculose passera par l’amélioration des conditions de vie et l’antibiothérapie.
La Typhoïde éliminée par l’hygiène, l’eau potable et le lavage des mains et des légumes
La Typhoïde est provoquée par l’ingestion d’aliments ou d’eaux contaminés par des matières fécales contenant la bactérie gram négative Salmonella enterica. Chaque année, d’après l’OMS environ 11 à 20 millions de personnes en tombent malades dans les nombreux pays d’endémie, en particulier en Asie et en Afrique subsaharienne et 128 000 à 161 000 personnes en meurent.
En Europe, le respect des règles d’hygiène et l’utilisation d’eau potable empêchent toute épidémie et ont rendu les vaccins inutiles. Les voyageurs en pays d’endémie sont à risque lorsqu’ils ingèrent des boissons de qualité incertaine, même s’ils ont été vaccinés car la vaccination ne confère pas une protection totale.
Les antibiotiques comme les fluoroquinolones, les céphalosporines et l’azithromycine, sont très efficaces et permettent la guérison des malades traités à temps, mais n’empêchent pas la diffusion de la maladie. L’absence de réservoir animal connu rend l’éradication de la typhoïde possible. Il suffirait d’assurer un accès universel à l’eau potable, le respect des règles d’hygiène et le traitement des eaux usées..
La dysenterie prévenue par l’hygiène, l’eau potable et le lavage des mains et des légumes
La dysenterie constitue une des 3 principales causes de mortalité infantile au monde. Témoin du manque d’hygiène et d’accès à la médecine, c’est une maladie de pauvres et de situations de crise. Elle est provoquée par l’ingestion d’aliments ou d’eau contaminés par des matières fécales contenant des bactéries (salmonelles, shigelle, yersinia enterocolitica ou Escherichia coli) ou de parasites qui agressent la paroi intestinale et bloquent sa fonction de réabsorption de l’eau. Il s’ensuit des diarrhées profuses, une perte liquidienne majeure avec une menace de déshydratation rapide pouvant entraîner la mort.
En cas de dysenterie bactérienne, l’analyse de selles permet d’identifier celle qui est responsable et choisir l’antibiotique adapté pour stopper la prolifération des germes et l’inflammation.
En 199911 12 puis en 2009 13, l’institut Pasteur annonçait l’arrivée d’un vaccin oral prometteur contre Shigella, mais ces promesses n’ont pas été tenues.
Là encore le respect des règles d’hygiène alimentaire et l’utilisation d’eau potable sont les seuls moyens d’empêcher toute épidémie.
La poliomyélite stoppée par l’hygiène des boissons et l’assainissement des eaux usées
La poliomyélite est due à un entérovirus qui se multiplie dans les intestins des personnes infectées qui l’excrètent ensuite. La contamination des personnes saines se fait par voie féco orale : par la bouche en ingérant de l’eau ou des aliments contaminés par les selles d’un porteur du virus. Il n’y a pas de réservoir animal connu de ce virus.
Pour empêcher toute diffusion de la maladie, il suffit d’interrompre la chaine de transmission. La protection individuelle consiste à ne boire que de l’eau potable. La protection d’une population repose sur la distribution généralisée d’eau potable et sur le traitement des eaux usées pour éliminer les virus avant remettre l’eau en circulation.
Dans les années 1950, la distribution d’eau potable n’était pas généralisée et la poliomyélite représentait une angoisse pour les familles. La mise sur le marché du vaccin poliomyélitique injectable (VPI) développé par Jonas Salk a été un soulagement général. Il est totalement sûr mais son coût de production et la logistique associée à son utilisation en a limité la diffusion Le vaccin poliomyélitique oral (VPO) développé par Albert Sabin, utilise un virus vivant atténué. II est d’un coût très abordable et facile à administrer. Mais le virus du vaccin peut muter, et retrouver sa virulence. Ces variants baptisés « poliovirus circulants dérivés d’un vaccin » (PVDVc) sont à l’origine d’épidémies de poliomyélite et depuis 2018, le nombre de PVDVc dépasse celui des poliovirus sauvages.
Il est particulièrement choquant de voir les autorités de de New York, de Londres ou d’Israël instrumentaliser un cas de poliomyélite dû au vaccin oral qui ne peut pas se transmettre dans ces pays riches disposant d’eau potable, pour pousser à la vaccination alors que ce cas est la conséquence directe du vaccin vivant.
Prétendre que « la vaccination est le seul moyen, de lutter contre la polio » comme le font les avocats de la vaccination14 est donc tout simplement une grossière contre-vérité. Rappeler les règles d’hygiène et assurer aux populations des régions déshéritées un accès à l’eau potable et au traitement des eaux usées permettrait l’éradication définitive de la polio sans aucun risque.15
La diphtérie vaincue par les antibiotiques et la vaccination 16
Due à la bactérie Corynebacterium diphtheriae, la diphtérie est une toxiinfection hautement contagieuse. Elle se transmet d’une personne à l’autre, généralement par des gouttelettes respiratoires. La première manifestation de la maladie est une angine peu fébrile, plus ou moins dysphagique avec pâleur et adénopathies sous-maxillaires qui peut se compliquer de gêne respiratoire et d’atteintes cardiaques ou neurologiques (liées à la toxine qu’elle secrète)…
Aux 18 et 19 siècles elle a constitué la tueuse d’enfants des populations pauvres vivant dans les habitations surpeuplées du monde industriel. En 1921, les États-Unis ont enregistré 206 000 cas de diphtérie, entraînant 15 520 décès. Dans les années 1930 elle était la troisième cause de décès chez les enfants en Angleterre et au Pays de Galles
Depuis l’introduction de la vaccination, l’incidence de la diphtérie a chuté de façon spectaculaire dans les pays qui l’utilisent. En France la vaccination contre la diphtérie est obligatoire chez le nourrisson. La primovaccination des nourrissons comporte deux injections à l’âge de 2 et 4 mois, suivies d’un rappel à l’âge de 11 mois.
L’antibiothérapie, très efficace contre la Corynebacterium diphtheriae, constitue une urgence thérapeutique. Après un jour de traitement le malade n’est plus contagieux. Mais le traitement doit aussi prévenir les complications toxiques en neutralisant la toxine par la sérothérapie et empêcher une possible dissémination de la maladie par le traitement préventif des contacts.
Vaccination et antibiothérapie ont permis l’éradication de la diphtérie dans les pays riches. La persistance de cette maladie constitue un témoin de pauvreté et d’insuffisance des systèmes de santé.
Le paludisme combattu par le contrôle des eaux stagnantes et les médicaments.
Le paludisme reste l’une des principales causes de maladies infantiles et de décès en Afrique subsaharienne. En 2020 selon l’Organisation mondiale de la santé, cette maladie a touché 241 millions de personnes, et causé 627 000 décès dans le monde. Provoqué par des parasites de type Plasmodium, il est transmis à l’homme par la piqûre d’un moustique femelle, d’espèce Anophèle.
En Europe la suppression des marais et des eaux stagnantes a permis d’éliminer la prolifération des moustiques et les classiques fièvres des marais. En zone de transmission de paludisme Il est important de se protéger des piqûres de moustiques (moustiquaires, produits anti-moustiques) et de suivre un traitement anti paludéen préventif par des dérivés de la quinine (chloroquine) ou de l’artémisine.
Mais les médicaments antipaludiques ne garantissent pas une protection absolue contre l’infection car des résistances apparaissent dans certaines régions. Un nouveau médicament, la tafénoquine a été récemment approuvé par plusieurs agences du médicament pour le traitement de P. vivax. Et ce nouveau de traitement pourrait améliorer de 20 % l’élimination des parasites17.
Malgré des recherches opiniâtres depuis plus de 40 ans, il n’existe aucun vaccin susceptible d’éradiquer ce fléau. Le vaccin RTSS recommandé par l’OMS induirait une réduction discrète (30 %) des cas graves et mortels mais ne permet pas de se passer ni des précautions d’hygiène ni des médicaments préventifs.
Le Sida contenu par l’hygiène et les médicaments et les leçons oubliées de sa gestion
Apparu en occident dans les années 1980, le sida représente la peste du 20ème siècle et a tué plus de 33 millions d’individus. Maladie sexuellement transmissible due au rétrovirus isolé en 1984 par Luc Montagnier et Françoise Barre-Sinoussi, sa transmission a été ralentie par l’hygiène (préservatifs, usage de seringues à usage unique, précautions lors des transfusions..) et par les progrès des médicaments anti viraux. En 1996, la trithérapie dont l’utilisation a été accélérée par les associations de malades a permis de diminuer très fortement la mortalité. Autorisé depuis 2012 la PrEP(traitement préventif) consiste à utiliser des médicaments antirétroviraux en prévention de l’infection par le VIH. Des essais cliniques ont montré que la PrEP par voie orale réduit de 44% à 86% l’incidence du VIH dans des populations fortement exposées. Néanmoins en incitant à l’abandon du préservatif, il s’accompagne d’une sensible augmentation des maladies sexuellement transmissibles dans cette population (gonorrhée, clamydia, syphilis).
Depuis 40 ans malgré des dizaines de millions de dollars investis, aucun vaccin efficace n’a vu le jour contre le Sida.
En 2020 le Programme commun des Nations Unies sur le sida (l’Onusida) rappelait une des leçons tirées de son expériences18 : les restrictions pour protéger la santé publique doivent être d’une durée limitée, équilibrées, nécessaires, basées sur des données probantes et révisables par un tribunal. Mettre en place des exceptions le cas échéant pour les groupes vulnérables et pour atténuer les conséquences de ces restrictions. Les interdictions obligatoires globales sont rarement efficaces ou nécessaires. Les personnes ne devraient pas faire l’objet d’une sanction pénale pour avoir enfreint les restrictions »
De nombreuses associations ont rappelé que : la leçon principale du VIH est qu’il n’est pas de solution aux épidémies contemporaines, qui ne doive passer par l’exposé des griefs, des besoins et des controverses scientifiques, dans tous les lieux où la société peut s’exprimer, partager et proposer des expériences et en un mot prendre part à l’action »
Mais malheureusement les leçons de cette expérience a été oubliée par nos gouvernants qui lors de la crise covid ont majoritairement choisi des méthodes autoritaires bafouant les droits fondamentaux des citoyens et qui se sont révélées inefficaces voire contre productives.
Parmi les leçons qui n’ont pas été retenues, l’immunologue nobelisée Françoise Barré-Sinoussi a déploré l’échec dans l’implication et la consultation de la société civile dans la gestion de la crise du Covid-19, estimant que c’est une mesure importante pour instaurer un climat de confiance parmi les populations19.
La pseudopeste Covid19
N’a pas été éradiquée malgré 30 mois de lutte et tous ceux (sauf pour l’instant les chinois) qui avaient cru à la stratégie du zéro covid par les confinements et les pseudo vaccins ont dû reconnaitre leur échec en déclarant « il faut vivre avec ».
Les données publiées par l’OMS montrent en effet que les vaccins sont incapables de stopper ni même de réduire la propagation de l’épidémie : les pays et régions les plus vaccinées sont celles où la maladie continue de se propager le plus violement alors que les pays peu vaccinés mais adeptes des traitements précoces (Afrique, Algérie, Madagascar, Inde) s’en sortent beaucoup mieux
Contrairement à ce que prétendent gouvernants et médias subventionnés, les données OMS sur la mortalité démontrent que la vaccination anti covid est incapable de protéger les vaccinés des formes graves. Les pays peu vaccinés mais apôtres des traitements précoces (Algérie, Afrique, Madagascar, Inde) bénéficient d’une mortalité par million 10 à 20 fois inférieures à celles des pays qui les ont interdits ou déconseillés.
La encore l’utilisation de traitements précoces s’est révélée décisive et a fortement limitée la mortalité en Algérie (protocole Raoult), à Madagascar (Artémisine), en Afrique sub saharienne (antipaludéens) ou en Inde.
Bilan global des moyens de lutte contre les grandes pestes historiques.
Ce survol des épidémies les plus mortifères de l’Histoire montre que leur éradication a été le plus souvent obtenue par l’hygiène (peste, typhus, poliomyélite, dysenterie, choléra, typhoïde), parfois par les médicaments (antibiotiques contre la tuberculose et anti rétroviraux contre le sida, dérivés de la quinine (chloroquine) et de l’artémisinine contre le paludisme) et plus rarement (variole, diphtérie) principalement par la vaccination.
Focaliser l’attention uniquement sur la vaccination en prétendant que les vaccins seraient le seul moyen d’éradiquer les maladies infectieuses conduit à négliger les autres armes anti épidémies (hygiène, antibiotiques) qui se sont pourtant montrées plus fréquemment efficaces contre les pestes historiques et risquent d’être contre-productive comme l’a montré le Covid.
1 https://eduscol.education.fr/document/31945/download?attachment
2 La rougeole n’a jamais constitué une peste mortifère en Occident et a donc été exclue de cette revue
3 La peste. Quelques vérités historiques en écho aux symboliques lèpre et peste revenues en une de l’actualité politique – AgoraVox le média citoyen
4 Choléra : la guerre prive de l’hygiène indispensable. Circuits eau potable et eaux usées doivent être rigoureusement séparés – Docteur Nicole Delépine (nicoledelepine.fr)
5 Typhus, une des « pestes » historiques qui menace les hommes quand l’hygiène régresse ! – AgoraVox le média citoyen
6 Victoria A. Harden, Typhus, Epidemic, Cambridge, Cambridge University Press, 1993,
7 Stephen Talty The Illustrious Dead: The Terrifying Story of How Typhus Killed Napoleon’s Greatest Army.
8 Henri DUCOULOMBIER L’aigle et le pou :le typhus dans la Grande Armée https://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2014x048x003/HSMx2014x048x003x0351.pdf
9 Le problème de la variole qui est éradiquée – AIMSIB
10 https://www.who.int/fr/news/item/24-03-2020-new-who-recommendations-to-prevent-tuberculosis-aim-to-save-millions-of-lives
11 https://www.lemonde.fr/archives/article/1999/07/08/medecine-une-equipe-de-l-institut-pasteur-a-mis-au-point-un-vaccin-contre-la-dysenterie_3580793_1819218.html
12 https://www.lorientlejour.com/article/319374/SANTE_Decouverte_dun_vaccin_contre_la_dysenterie.html
13 https://www.pasteur.fr/fr/vaccin-contre-shigellose-dysenterie-bacillaire-essai-clinique-prometteur
14 https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=polio-pm
15 La poliomyélite n’a pas été éradiquée par la vaccination, mais par le traitement des eaux ! – Nouveau Monde (nouveau-monde.ca)
16 Vaccination : diphtérie, tétanos, poliomyélite (DTP) obligatoire ou pas ? disponible ? justice concernée ?[1] – AgoraVox le média citoyen
17 . Estimated impact of tafenoquine for Plasmodium vivax control and elimination in Brazil: A modelling study, PLoS Med, 23 avril 2021. https://doi.org/10.1371/journal.pmed.1003535
18 Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (l’Onusida) https://vih.org/20200402/covi-19-les-lecons-du-vih/
19 https://snrtnews.com/fr/article/les-lecons-tirees-du-vih-nont-pas-ete-suffisamment-prises-en-consideration-face-au-covid-19
Source : Gérard Delépine
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