Lettre virtuelle à Monsieur le Président de la République
L’héritage honteux que vous ont laissé vos prédécesseurs, appelait me semble-t-il, qu’ils fussent mis en examen avec leurs complices des partis dits « de Gouvernement ». Vous n’avez pas porté plainte pour leurs méfaits divers, et en cela vous avez été fidèle aux « Valeurs de la république » qui leur avaient permis de s’installer dans l’impopularité avec quelque profit.
Je vous vois déployer en cela une énergie considérable pour démontrer que vous avez raison contre le sentiment populaire qui a commencé par s’exprimer avec les générations spontanées des Bonnets rouges et des Gilets jaunes. Ils réfléchissent aujourd’hui a d’autres moyens de se faire entendre, afin que les repus tricolores ne soient pas de plus en plus riches, tandis que les miséreux deviendraient de plus en plus pauvres. J’ai jugé que ce combat vous mobilisait à tel point, que vous n’auriez pu lire cette lettre l’eussiez vous désiré, ce qui me paraît improbable, tellement vous me semblez assuré que vous détenez une pensée de droit divin. Je ne vais donc pas encombrer les postes de ce brouillon, laissant à mes amis correspondants, le soin d’en tirer les conclusions qu’il leur plaira.
Après 12 ans de Goulag, pour avoir soutenu une manifestation culturelle qui n’était pas au programme culturel des Soviets, Vladimir Boukovski déclarait pour nous avertir : « En URSS nous avions le Goulag. Je pense qu’on l’a aussi dans l’Union Européenne : Un Goulag intellectuel comme le « politiquement correct ! ». Quand quelqu’un veut dire ce qu’il pense sur des sujets de race ou de genre, ou si ses opinions sont différentes de celles approuvées par le régime, il sera ostracisé : C’est le début du Goulag, le début de la perte de votre liberté ! »
L’évolution de notre république est toute dans cette mise en garde. Bertold Breecht en a lui analysé le mécanisme : « Le fascisme, n’est pas le contraire de la démocratie, mais son évolution en temps de crise ! »
Le fait qu’avec quelques autres patriotes je sois interdit de presse dans mon département, et même de presse « bien-pensante », après en avoir été favorisé dans le temps, donne la mesure du pouvoir des sectes qui crurent leur jour de gloire venue avec l’élection de cette Baudruche gonflée de ridicule, qui se nomme François Hollande. Mais en raison de l’héritage qu’il vous a passé, et que vous pensiez peut-être pouvoir amodier, je pense que vous aurez des circonstances atténuantes lorsque la révolution populaire balayera le régime financier qu’imprudemment vous avez pris en charge. C’était mission impossible sans changer de Système, et elle débouchera sur les mesures totalitaires qu’annonçait Breecht qui connaissait l’histoire. On en trouve la relation dans le fait que, dans la Grèce antique, lorsque le désordre économique mettait en péril la société, on mandatait un « tyran » qui prenait les mesures sévères qui s’imposaient.
Je ne vous vois pas être ce tyran, malgré que vous en ayez l’obstination. Mais votre successeur le sera nécessairement. Vous trouverez qu’Aristote dans sa « politique » indique que certains tyrans prirent le pouvoir avec l’assentiment du peuple. Et plus près de nous Adolf Hitler n’a rien fait d’autre !
Il est possible que dans votre projet, il y a ce que tenta Solon au sixième siècle avant notre ère, pour tenter de sauver la démocratie Athénienne. En effet, la cité déclinait de ce qui se passe chez nous aujourd’hui, sous l’effet d’un Libéralisme licencieux. A Athènes aussi, les riches que l’on tenait pour « nobles » détenaient tout pouvoir, et les pauvres, les « Thètes », constitués surtout par des paysans sans terre, tombaient en esclavage, quand ils ne pouvaient payer les fermages, et étaient obligés de s’enfuir. Seulement, en s’enfuyant, ils laissaient les terres arables devenir des jachères et la cité était obligée d’acheter son blé en Egypte ! Notre capitalisme a d’autres atouts : d’abord nos paysans ruinés ne peuvent fuir car il n’y a plus de terres d’accueil. Ils sont donc acculés au suicide, dans l’indifférence générale, pour ne plus voir la misère de leur famille. Et cela est la conséquence du plan d’extermination établi par le banquier Rueff, que De Gaulle tout à fait ignorant des nécessités Agricoles, s’empressa d’adopter.
J’ai démontré cet état de choses crapuleux dans « Les damnés de la terre : » il y a 20 ans, et personne ne m’a porté la contradiction.
On a dit que Solon définissait ainsi son programme : « Je fais une loi contre la prétention des riches, et contre l’avidité des pauvres ! » Et de fait il fit supprimer l’esclavage pour dettes. Cependant Il n’opéra point la réforme agraire qui s’imposait, de sorte que sous la pression des pauvres, ce fut le tyran Pisistrate qui prit le pouvoir, et qui appliqua par la force, les mesures qui s’imposaient. Sous sa Tyrannie, Athènes connut une ère de prospérité !
Il n’est pas dit que le Tyran qui vous succédera sera aussi efficace de Pisistrate. Le Pape Pie XII a prophétisé que le changement s’opérerait : « Sans douceur ! » Presque en même temps Einstein disait : « Nous allons vers une catastrophe sans précédent ! »
Si j’en crois ce que j’entends, et que vous n’entendez pas, le peuple Français a pris conscience que l’affaire des Gilets Jaunes a été crapuleusement gérée. La façon dont la police a laissé faire les casseurs, sans intervenir contre les saccages, les vitrines brûlées, les magasins pillés, les grilles arrachées, l’arc de triomphe souillé, et le monument à la gloire du Maréchal Juin réduit en caillasse, démontre qu’elle avait l’ordre de « laisser faire », afin que les sévices fussent mis sur le dos des gilets jaunes ! Mais qui donc a donné de tels ordres ? Est-ce votre ministre de l’intérieur qui a la tête de l’emploi ? Si ce n’est vous, si ce n’est lui, faut-il en induire qu’une secte occulte impose sa loi à votre insu ? Est-ce avec votre consentement ? En seriez vous un paravent ignorant ou docile ? On commence à parler d’un pouvoir oligarchique issu des hautes sphères de l’ENA, et cela me fait souvenir de Monsieur Candiard secrétaire du ministre de l’Agriculture, qui m’avait averti que les promesses que venait de me faire Monsieur Rocard ne seraient pas tenues ! Et bien sur, j’en avais demandé le pourquoi. Il me répondit : « Pourquoi ? Mais parce que 50 hauts fonctionnaires s’y opposent ! » . Faut-il donc penser que vous n’êtes chef d’état que par procuration d’un clan qui reçoit les ordres directement de Wall-Street ?
Dans un article fastueux d’intelligence, Michel Onfray, qui n’appartient aucunement à ma chapelle, a pulvérisé les arguments officiels du « Politiquement correct ». Il conclut en démontrant que la guerre civile a commencé « à bas prix »…Mais les enchères risquent de monter très vite !
En fait nous en sommes à l’extrême confusion, car à la crise économique, qui est d’ordre capitaliste, s’est superposée, la guerre sainte Islamique que nul ne peut nier et toute réforme économique sera vaine, tant que les nations n’auront pas la maîtrise de l’invasion coranique, c’est-à-dire tant que l’impérialisme islamique ne sera pas vaincu.
Actuellement par le contrôle de vos médias, le système en cache les premiers feux, mais fort heureusement, par l’appui que votre gouvernement leur accorde en les laissant faire, les barbares ne retiennent plus leur vantardise : Monsieur Muhamad Marwan, président du « collectif contre l’Islamophobie », a pu défiler entre deux pancartes dont l’une portait :
« Avec vos lois démocratiques, nous vous coloniserons », et l’autre encore plus explicite du projet barbaresque : « Avec nos lois coraniques nous vous dominerons » ! Mais cela n’était point de son cru. C’étaient les propos très officiels que le Cheik Youssef-al-Quaradawi avait tenu, à Rome en 2002, ce qui montre bien la permanence du projet.
Une autre Fatma encapuchonnée, un peu plus en avance sur l’horaire, brandissait fièrement ce conseil : « Si je vous dérange, je vous invite à quitter MON pays ! » Et c’est vrai que suivant la loi Coranique, ce pays qui accepte de voir certaines rues encombrées de culs levés à l’heure de la prière, est « son Pays » puisque votre État est consentant !
La guerre civile évoquée par Onfray est aussi là. Elle est « à bas prix » parce qu’elle a trouvé de nos jours, ceux qui, comme Ferdonnet et Obrecht en 1939, furent, à la radio Allemande, les premiers « collabos » du nazisme. Tous ceux qui, pacifistes virulents, écolo-tantouzes, franc-Maçs, Démocrates-crétins, Evêques intellectuellement défroqués, ou Pape d’occasion, qui s’obstinant à voir dans l’islam une religion de paix et d’amour, sont en contradiction formelle avec les textes Islamiques ! Ainsi dans la revue Mahométane « Dabiq » on affirme que « Verser le sang des incroyants est une obligation Commune . Le commandement est très clair : « Tuez les mécréants comme Allah l’a dit ! Tuez les mécréants partout ou vous les trouverez ! ». Et la revue conclut : « Le motif premier de notre haine ne disparaîtra pas tant que vous n’aurez pas embrassé l’islam ! »
Quand donc, Monsieur le Président, pour assurer la paix, vous ferez-vous circoncire ?
Le 18 Août 2016, répondant au pacifisme, inquiétant pour nous, du Pape François, la revue répliquait : « Nous faisons une guerre de religion et nous vous haïssons ! »
On a l’impression que l’Église catholique répond : « Nous ne nous défendront pas parce que nous vous aimons ! » Mais ce ne sont pas là les dernières paroles du Père Hamel, alors que le couteau Islamique lui tranchait la gorge. Il aurait dit, reconnaissant l’adversaire : « Va-t-en Satan ! ». Manifestement il n’avait pas sur l’Islam le même jugement que notre Pape. Mais dans la nouvelle église a-t-on le droit de ne pas aimer Satan ?
Sauf les « collabos » dont certains hélas, émargent à votre gouvernement, sauf un nombre, impressionnant certes, d’andouilles épiscopaux, notre peuple sait que l’émeute, ou anarchiste, ou Islamique, est telle aujourd’hui, qu’elle ne peut être réduite que par le feu. Les crapules dévastatrices qui ont agi en marge des gilets jaunes auraient du être abattues sur place, et leurs survivants n’auraient point recommencé ! Les incendiaires d’immeubles où de voitures, devraient être exécutés sans sommation. Tout Zonard, ou Banlieusard, qu’il soit blanc, noir, ou bistré, qui prétendrait empêcher la police, les pompiers, ou les médecins de faire leur devoir, devrait être immédiatement éliminé. Tout rassemblement arborant des drapeaux étrangers, devrait être interdit, et traité à la façon dont doit l’être une armée d’invasion. Enfin, tout immigré, même étant en situation normale de travail, qui n’accepterait pas de réprouver solennellement les ordres meurtriers du Coran et la sujétion de la femme, devrait être immédiatement déchu de la nationalité Française, en attendant d’autres mesures protectrices ! La citoyenneté doit rester un privilège !
Quant-aux délits mineurs qui aujourd’hui ne sont traités que par le sursis, car nous n’avons plus assez de place en prison, la délinquance s’étant prodigieusement augmentée sous le règne des « valeurs républicaines », les emprisonnés devraient être uniquement traités au pain sec et à l’eau, leur régime alimentaire actuel étant une insulte au menu des travailleurs qui peinent à s’assurer le minimum vital !
J’ajouterai que la « perpétuité » se substituant à la peine de mort pour les crimes crapuleux, est une charge insupportable pour une société comme la notre ou la dette va dépasser le revenu national ! En sus j’ai dans mes amis un meurtrier avec circonstances atténuantes, qui, à la sortie de sa longue peine me disait : « Je suis pour la peine de mort, car elle est moins barbare qu’une longue détention ou l’on n’a plus nul intérêt à vivre ! »
Napoléon disait : « Un grand désastre désigne toujours un grand coupable » ! Vous risquez d’être tenu pour celui-là, alors qu’en fait, c’est toute une lignée de responsables politiques, soit utopiques soit crapuleux, qui nous ont amenés aux portes de l’enfer. Pour l’instant, je ne vous tiens que pour une anomalie de l’histoire de France. Mais l’ « opinion » risque d’être plus sévère, et je n’en puis rien.
L’Imam Khomeny, après avoir affirmé que l’Islam était l’instrument de la guerre sainte déclarait : « L’islam est politique ou n’est rien » ! Mais en hésitant à prendre les mesures quasi-militaires qui s’imposent, c’est vous Monsieur le président qui vous préparez à n’être rien !
J’espère que les patriotes français se refuseront à n’être rien avec vous, et cela par n’importe quel moyen !
Dans cette école de cadres que fut la prison de la « Santé, » j’avais écrit sur le mur de ma cellule cette déclaration de Louis Barthou, qui me paraît plus actuelle que jamais : « Il y a une chose pire que la guerre : C’est la peur de la guerre ! Et il y a une chose pire que la peur de la guerre : C’est la défaite ! ».
Comme je vous veux du bien Monsieur le Président, je souhaite que vous en preniez conscience.
Alexis ARETTE – Le 27 Novembre 2019.
Source : Volontaires Pour la France
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