Les vaccins ARNm covid détruisent durablement la flore intestinale en particulier la bifidobacteria avec des risques de maladies inflammatoires et neurologiques
Publié le 8 août 2024 par pgibertie
L’action principale du bifidobacterium est relative aux fonctions digestives. Une supplémentation va permettre d’apporter ces bonnes bactéries à l’organisme et ainsi équilibrer le microbiote intestinal. En équilibrant la population de cette flore, cela va permettre de renforcer la paroi intestinale qui peut être altérée ce qui mène à une hyperperméabilité intestinale. Cette hyperperméabilité peut être à l’origine d’une mauvaise assimilation des nutriments et d’un passage dans le sang de composés toxiques ce qui peut engendrer une inflammation locale puis globale de l’organisme.
Le microbiote intestinal interagit avec le système immunitaire ce qui permet de réguler la production de cellules immunitaires et réagir en cas d’inflammation dans l’organisme. De même, dans le cadre d’un traitement médical, une bonne concentration en bifidobacterium va permettre de soutenir les cellules immunitaires qui peuvent être altérées ou surchargées.
Les vaccins à ARN messager contre le SARS-CoV-2 sont largement distribués, mais leur effet sur le microbiome intestinal humain, en particulier à long terme jusqu’à un an, est inconnu. Le microbiome intestinal humain est un déterminant essentiel de la santé humaine. Le déclin du genre
Bifidobacteria est associé aux maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, à l’obésité, aux troubles neurologiques, à l’infection à C. difficile et à la COVID-19 sévère.
Nous avons enregistré longitudinalement l’abondance relative du genre
Bifidobacteria chez 4 sujets avant de recevoir le vaccin à ARNm (Pfizer ou Moderna), environ un mois après le vaccin et 6 à 9 mois plus tard. Des vaccins supplémentaires contre le SRAS-CoV-2 ont été administrés pendant cette période, pour un total de 2 à 3 doses. Les échantillons ont été prélevés aux moments mentionnés. Il n’y a eu aucun changement de régime alimentaire ni de nouveau médicament pendant toute la période et les sujets ont été invités à suivre le même régime pendant les 6 mois. Des méthodes de séquençage métagénomique de nouvelle génération ont été appliquées aux échantillons obtenus à partir de la collecte de matières fécales. L’ADN a été extrait et la bibliothèque préparée, enrichie et séquencée sur un système Illumina Nextseq 550. L’abondance relative des
bifidobactéries a diminué après 1 mois chez 3 des 4 sujets à : 38 %, 258 %, 49 % et 90 % des niveaux pré-vaccinaux. Après 6 à 9 mois, l’abondance relative de toutes
les bifidobactéries a diminué à : 15 %, 0 %, 35 % et 60 % des niveaux pré-vaccinaux.
Il s’agit de la première étude à démontrer une diminution de l’abondance relative des bactéries du genre
Bifidobacteria 6 à 9 mois après la vaccination contre le SARS-CoV-2. Tous les sujets sont tombés en dessous d’une abondance relative de 1 %. Bien qu’il s’agisse d’un petit échantillon, ces résultats peuvent suggérer un mécanisme potentiel de complications post-vaccinales ; cependant, aucun sujet de l’étude n’a présenté de complications significatives. La dysbiose intestinale post-vaccination à ARNm contre le SARS-CoV-2 pourrait potentiellement être une indication future de restauration des
Bifidobacteria par voie orale ou directement par transplantation fécale.
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