Les vaccins à ARNm créent-ils des protéines ou des prions nocifs ? Une enquête en cours ? Une hypothèse inquiétante
Personnel de TrialSite | Un journalisme de qualité
20 janvier 2024, 21h00
Quelles sont les conséquences, le cas échéant, dans les vaccins à ARNm contre la COVID-19 lorsque les bases uracile naturelles sont remplacées par du pseudo-uracile modifié, donc une modification de la synthèse protéique ? Jean Claude Perez, Ph.D., le scientifique interdisciplinaire français qui a pris sa retraite après une carrière au Centre européen de recherche sur l’intelligence artificielle d’IBM, a contribué à d’autres enquêtes couvertes par TrialSite . Il a notamment collaboré avec le célèbre et aujourd’hui décédé Luc Montagnier, célèbre virologue français et co-récipiendaire du prix Nobel de physiologie ou médecine 2008 pour sa découverte du virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Claude Perez collabore désormais avec la Fondation Luc Montagnier et a récemment soumis à TrialSite son manuscrit « Les injections d’ARNm modifiés par le COVID-19 posent-elles un risque de création de protéines nuisibles ? Dans ce dernier article téléchargé sur le serveur de prépublication, Perez évoque la possibilité que, de temps en temps, les ribosomes puissent négliger les bases modifiées, « conduisant à un changement dans le cadre de lecture du code génétique ».
En étudiant la protéine de pointe associée aux vaccins à ARNm contre la COVID-19 produits par Pfizer-BioNTech et Moderna dans le contexte de cadres de lecture prospectifs décalés, l’auteur identifie des protéines conséquentes.
Quel type de protéines problématiques de type prion ou amyloïdogènes se forment en raison d’un tel processus de changement de cadre ?
Résumé général des préoccupations scientifiques
Cet article fait suite aux études récentes portant sur les problèmes de stabilité et de sécurité associés aux vaccins à ARNm contre la COVID-19. Qui exprime ces inquiétudes ?
Auteur | Résumé |
Mulroney et al. (2023) | Il a été rapporté que la pseudouridylation de la N1-méthyle, une modification de l’ARN de ces vaccins, peut entraîner des changements imprévisibles dans les cadres de lecture ribosomiques. Cette altération a potentiellement un impact sur la façon dont la séquence d’ARN est traduite en protéines |
Luc Montagnier final work (Perez et al., 2023) | Enquête centrée sur une tendance inquiétante rapportée par TrialSite News . Parmi les 26 cas étudiés, des individus ont développé une forme rapide de la maladie de Creutzfeldt-Jakob, entraînant la mort quelques mois après la vaccination. Cette recherche a établi un lien entre ce résultat et une région de type prion dans la protéine de pointe des vaccins à ARNm. |
Perez et al., 2021 | Les travaux de cet auteur ont précédemment identifié cette région du prion dans la souche du virus de Wuhan, qui a servi de base au développement d’un vaccin. Cependant, cette région semble avoir disparu dans la variante Omicron |
La question de recherche actuelle
Dans la dernière enquête de Perez en collaboration avec la Fondation Dr Montagnier, l’auteur explore la « présence de protéines involontaires résultant de changements de cadre lors de la lecture des codons d’ARN. De telles protéines involontaires manifestent-elles des fonctions semblables à celles des prions ? Et si oui, soulèvent-ils des préoccupations matérielles quant à la sécurité et à l’efficacité des vaccins ?
Description globale de l’étude
Une mission clé dans le dernier projet de Perez : identifier les protéines involontaires et les fonctions des prions dans les vaccins à ARNm contre la COVID-19. Celles-ci apparaîtraient si l’hypothèse de l’auteur était correcte, via un changement de cadre ribosomal sur des bases uracile modifiées au sein de la structure de l’ARNm des vaccins COVID-19. Quelle est la présence, le cas échéant, et les caractéristiques des fonctions potentielles des prions au sein de ces protéines ?
Perez informe le lecteur que la séquence de protéine de pointe utilisée pour le vaccin COVID-19 « est dérivée de l’isolat Wuhan-Hu-1 du coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère, la séquence de référence NCBI étant NC_045512.2 ».
L’auteur se penche sur les « altérations potentielles de cette séquence dues au saut de bases d’uracile modifiées par les ribosomes. Compte tenu de la nature imprévisible de ce saut, l’étude considérera la combinatoire des changements de séquence possibles.
Comment l’auteur et le support identifient-ils les homologues protéiques (une protéine similaire) de ces protéines involontaires dans l’étude ?
L’auteur utilise l’outil de recherche d’alignement local de base pour les protéines (BLASTP), disponible sur le lien suivant .
Que permet cet outil pour les besoins de cette étude ?
L’outil permet à l’auteur et à ses collègues d’entrer des séquences modifiées de protéines de pointe pour les analyser par rapport à des bases de données de protéines établies, dans le cadre des efforts visant à découvrir toute similitude avec les structures protéiques existantes.
Quel outil Perez utilise-t-il pour enquêter sur les caractéristiques de type prion dans les protéines identifiées ci-dessus ?
L’outil PLAAC (Prion-Like Amino Acid Composition) est accessible sur ce lien . En menant cette analyse, Perez a cherché à déterminer si les protéines involontaires possédaient des propriétés semblables à celles des prions, ce qui, toujours selon son hypothèse, soulève des implications significatives.
Quels sont les deux principaux scénarios de cibles d’altération de séquence dans la présente étude ?
Ils comprennent les éléments suivants :
# | Se concentrer |
1. | Pas primairement, Perez s’intéresse à la préservation du cadre de lecture régulier mais à l’émergence de codons d’arrêt impliquant des protéines de pointe tronquées. |
2. | Centrez la séquence de pointes lue avec un décalage via une ou deux bases, interrompu en fonction des deuxième et troisième cadres de lecture des codons. |
Question de recherche clé avec l’aboutissement des données ?
Y a-t-il une présence de protéines involontaires associées aux vaccins à ARNm contre la COVID-19 ? De plus, faites une évaluation de toutes les caractéristiques de type prion qui pourraient être présentes.
Résumé des conclusions
Les données rapportées par Perez peuvent être examinées dans l’article sous-jacent. TrialSite nous rappelle à tous l’aspect hypothétique de l’étude et le fait que les résultats devraient être examinés par des pairs pour pondérer l’impact des preuves.
Les auteurs notent que « l’analyse a révélé qu’un changement d’une base dans le cadre de lecture dû au saut ribosomique sur une base pseudouridine entraîne des changements significatifs dans la région prion de la protéine de pointe. »
De plus, l’auteur rapporte en outre : « Malgré ce changement, les acides aminés tels que l’asparagine (N) et la glutamine (Q), qui sont fortement associés aux fonctions des prions, sont restés répandus. »
Cela suggère-t-il que la nature prion de la protéine de pointe est conservée même avec le changement de cadre ?
Figure 1 : Région du Prion
Une analyse plus approfondie par Perez et le support indiquent la présence d’acides aminés N, ainsi que le fait que le Prion reste actif quel que soit le changement dans le cadre de lecture des codons. Alternativement, il souligne qu’un déplacement de deux (2) bases « élimine complètement la nature du prion ».
Les résultats présentés montrent le décalage du cadre de lecture des codons d’une base, Perez examine un décalage de deux bases dans le cadre de lecture des codons. Ainsi, une fois compensé par deux bases, le profil manifeste de la séquence de traduction de la protéine Spike a fait apparaître une protéine d’intérêt identifiée comme MQQSFVAIWQFLYTIKPCFLE_, une protéine démontrant une similitude avec certaines protéines de la famille des nucléases ainsi qu’une protéine contenant un domaine de Longitalea arene (un nouveau membre de la famille des Chitinophagaceae , isolé du sol désertique (Longitalea luteola est un autre nouveau membre de la famille des Chitinophagaceae).
L’auteur produit des homologues possibles de ces protéines sauvages.
Les résultats soulèvent les inquiétudes de l’auteur : découvrir « une homologie frappante avec Naegleria fowleri , ou familièrement connue sous le nom d’« amibe mangeuse de cerveau » ; une espèce du genre Naegleria. Il appartient au phylum Percolozoa et est techniquement classé comme une fouille amiboflagellée, plutôt que comme une véritable amibe.
Une telle découverte, selon l’auteur, « soulève plusieurs inquiétudes ». La présence de traces de Naegleria fowleri est-elle liée aux bases pseudouridine non interprétées dans le ribosome, un scénario de plus en plus probable compte tenu de l’utilisation généralisée des injections de protéines d’ARNm depuis 2021 ?
Le scientifique français révèle que la résurgence de la maladie est liée au déploiement du vaccin contre le COVID-19, notamment dans des régions allant du Texas au Pakistan. Y aurait-il un lien ? Les incidents sont rares.
Résumé
Cet exercice scientifique a suscité des inquiétudes quant à l’observation de protéines parasitaires, dont beaucoup ont été découvertes après 2020. Cette chronologie coïncide avec l’administration généralisée des vaccins contre la COVID-19. L’émergence de ces protéines au cours de la même période suggère un lien possible avec la technologie de l’ARNm du vaccin et ses conséquences inattendues.
Selon l’auteur, les résultats ont identifié à la fois « des protéines inconnues mais également la présence d’une région potentielle du prion ». Il s’agit d’une observation problématique, voire troublante, si elle est exacte, compte tenu des risques inhérents liés aux maladies à prions et de leurs implications pour la santé neurologique.
En outre, l’utilisation de la pseudouridine dans les vaccins à ARNm qui ont été livrés à grande échelle soulève-t-elle la perspective d’un « large impact de toute création involontaire de protéines dans différents lots et formulations de vaccins ? »
Quel est le message de l’auteur ?
Perez exprime son inquiétude quant à ses conclusions, soulevant un « besoin crucial de recherches approfondies sur l’ensemble des effets potentiels hors cible des vaccins à ARNm contre la COVID-19 ».
Compte tenu de l’utilisation généralisée de technologies basées sur la modification de la pseudo-uridine (vaccins à ARNm contre la COVID-19), l’auteur recommande « une approche prudente », tout en soulignant la nécessité d’une « surveillance et d’une évaluation continues de la sécurité des vaccins ». Cela reste particulièrement pertinent pour toute « nouvelle formulation » développée et déployée dans le monde. Quels sont les impacts à long terme des vaccins à ARNm sur la santé ? Même si des événements rares et aberrants de nature dangereuse doivent être surveillés, suivis et mieux compris.
S’agit-il des divagations d’un activiste anti-vaccin grincheux ? Hardley non. Perez est affilié à un pedigree lauréat du prix Nobel, dans un esprit de sécurité humaine toujours avant tout, de telles possibilités scientifiques devraient au moins être envisagées.
Limites
Il s’agit d’une étude préliminaire qui n’a pas encore été évaluée par des pairs ni publiée. Il s’agit bien entendu d’un processus vital qui met en avant le résultat à considérer.
Chercheur/Enquêteur principal
Jean Claude Perez , PhD
Source : Trial Site News
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