Les Raisins de la Colère (1940), de John Ford. À tous les résistants à la tyrannie covidiste.

Lionel Labosse

20 sept. 2023

Le discours final de Ma (Jane Darwell)

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« – La frousse ? Je n’aurai plus jamais la frousse. Je l’ai eue… Pendant un moment, j’ai cru qu’on était fichus. On était comme entourés d’ennemis. Il n’y avait plus personne de gentil. Alors j’ai eu peur, j’avais la frousse, comme si on s’était perdus dans le désert.

– C’est toi qui nous fais avancer, Ma’. Je ne vaux plus rien, je le sais. J’ai passé mon temps à me rappeler comment c’était avant. J’ai pensé au pays. Je ne le reverrai jamais plus.

– Une femme s’adapte plus facilement au changement. Un homme, ça vit, comment dire… par à-coups. Une naissance, une mort, c’est un à-coup. Il prend une ferme ou la perd, un autre à-coup. Pour une femme, la vie est comme un fleuve qui coule, il y a des chutes, mais le fleuve passe quand même. Une femme voit la vie comme ça.

– Peut-être, mais on en prend plein la gueule.

– Je sais bien. Ça nous endurcit. Les riches naissent, ils meurent, leurs enfants n’ont pas la force. Nous, on avance, on est les gens qui vivent. On ne peut pas nous balayer, nous écraser. On ira toujours de l’avant parce qu’on est « les gens ». »

Source : Youtube

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