Les honneurs militaires rendus à Jean-Claude Périer, ancien directeur de la Gendarmerie (VERSION ACTUALISÉE)

La cérémonie religieuse a eu lieu mardi 11 janvier en l’église de sa commune d’adoption de Jard-sur-mer en présence de sa famille, de ses amis et des autorités civiles et militaires.

La cérémonie religieuse a eu lieu mardi 11 janvier en l’église de sa commune d’adoption de Jard-sur-mer en présence de sa famille, de ses amis et des autorités civiles et militaires.

Les honneurs militaires ont été rendus à Jean-Claude Périer, directeur de la Gendarmerie et de la Justice militaire, du 31 octobre 1962 au 21 mai 1973, est décédé samedi à l’âge de 94 ans. Se obsèques ont été célébrées à Jard-sur-Mer en Vendée.

Ce magistrat avait occupé ce poste pendant dix ans et demi, soit le plus long « règne » d’un directeur de l’Arme.

Jean-Claude Périer, directeur de la Gendarmerie de 1962 à 1973.
Jean-Claude Périer, directeur de la Gendarmerie de 1962 à 1973.

 

Conseiller d’Etat honoraire et ancien premier président de cour d’appel, Jean-Claude Périer s’était déclaré opposé en 2008 dans les colonnes de « L’Essor » au rattachement de la Gendarmerie au ministère de l’Intérieur.

Il était commandeur de la Légion d’honneur et grand officier de l’ordre national du Mérite.

La cérémonie religieuse a eu lieu mardi 11 janvier en toute simplicité en l’église de sa commune d’adoption de Jard-sur-mer en présence de sa famille, de ses amis et des autorités civiles et militaires. Les honneurs militaires lui ont été rendus par un détachement de gendarmes de tous grades et par les drapeaux des différentes associations patriotiques locales et des retraités gendarmerie.

Les hommages lui ont été présentés par les autorités civiles par la présence de la maire de la commune Mireille Gréau, du sous-préfet Jacky Hautier et du procureur de la République des Sables d’Olonne Gilbert Lafaye. La présence de la gendarmerie était marquée par celles du général d’armée Jean-Régis Véchambre, inspecteur général des armées – Gendarmerie, du général de brigade Jean-Luc Favier commandant en second la région Bretagne, du colonel Olivier Chevreul commandant le groupement de la Vendée, et du lieutenant-colonel José Rainieri, commandant de groupement en second.

Roger Alexandre membre du conseil d’administration national de l’UNPRG et Jacques Naibo, président de l’UD Vendée ont, à la tête d’une délégation d‘adhérents avec les deux drapeaux UNPRG du département, assistés à la cérémonie des obsèques de M. Périer pour lui témoigner « hommage et respect ».

Le général Véchambre a retracé la vie du défunt mettant l’accent sur son action à la direction de la Gendarmerie pour conforter la place de l’Arme dans la société, veiller à ce qu’elle soit respectée et la conduire vers la modernité.

L’hommage de l’UNPRG

Le colonel Gérard Sullet, vice-président de l’UNPRG, qui a connu M. Périer, lui a rendu l’hommage suivant. « Pour l’avoir eu comme grand patron de la Gendarmerie et puis en retraite en Vendée, je puis attester que c’était un grand homme et un grand serviteur de l’Etat.

Magistrat de formation, il avait été nommé à la tête de la gendarmerie à l’âge de 40 ans. C’est dire la reconnaissance de sa très grande valeur que lui montrait le Président de la République (le général de Gaulle) et le gouvernement de l’époque.  Il était aux manettes pendant les évènements de 1968.

Dans la tourmente de ces jours particulièrement délicats à gérer au plan du maintien de l’ordre, Monsieur Périer a été au premier rang. Il aimait parler de cette époque en rappelant que la France était au bord du chaos mais qu’il fallait néanmoins tenir avec des forces de l’ordre mobilisées en totalité. La Gendarmerie, en particulier, a joué pleinement son rôle son l’autorité directe de monsieur Périer.

En dehors de ses qualités de chef, il a été très apprécié par nous les anciens – et nous sommes encore nombreux – qui l’avons connu. Son sens de l’humain et sa grande attention au fonctionnement de la Gendarmerie ont fait date dans l’histoire de la Gendarmerie. C’est une grande figure qui s’est éteinte, j’en garderai personnellement un souvenir ému et respectueux ».

Source : L’Essor

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