Les guerres des néoconservateurs mondialistes: le prochain prétexte
Par le Général Dominique Delawarde
Depuis la chute de l’Union soviétique, les néoconservateurs US ont déclenché une longue série de guerres pour façonner le monde au mieux de leurs intérêts, pour étendre et surtout conserver pour un nouveau siècle une hégémonie sans partage dont ils venaient d’hériter à l’issue de la guerre froide.
Il a fallu évidemment trouver des prétextes pour déclencher ces interventions et ces ingérences tous azimuts et convaincre les populations de leur bien-fondé. Nous avons tous connus ces nombreux faux prétextes qui ont permis aux USA et à l’OTAN de s’ingérer dans les affaires de pays dont les gouvernances ne leur convenaient pas.
Il y a eu le faux massacre de Timisoara, les couveuses du Koweït, les armes de destruction massive de Saddam Hussein, le faux massacre de Racak au Kosovo, la guerre au terrorisme en Syrie, la promotion de la démocratie, la responsabilité de protéger, le devoir d’ingérence, les bébés démembrés et décapités de Palestine, le faux massacre de Benghazi, etc .….
https://www.facebook.com/watch/?v=998739420593132
Ces prétextes s’étant avérés faux, les populations deviennent de plus en plus exigeantes et suspicieuses envers les politiques et les médias qui cherchent à les manipuler. Chacun comprend qu’il faut bien, pour ces derniers, s’efforcer de renouveler les prétextes pour initier et conduire de nouvelles guerres voulues par les néoconservateurs US.
La dernière trouvaille en date du forum de Davos, qui commence déjà à nous préaviser, pourrait être une cyberattaque désorganisant et interrompant les services des grandes banques, les services médicaux, la logistique et plusieurs autres domaines critiques. Une telle attaque pourrait évidemment être montée par nos propres services, mais être attribuée à un pays contre lequel l’occident voudrait faire la guerre, sur la base d’ « empreintes fabriquées », toujours par nos services, et découvertes au cours de « l’enquête ». Un narratif bien construit pourrait alors justifier l’entrée en guerre contre le pays de notre choix. Ce prétexte exécuté sous faux drapeau sera-t-il le prochain?
Je laisse à Whitney Webb le soin de développer sa réflexion qui me paraît intéressante, qui me semble jouable, et peut être même géniale et qui pourrait avantageusement remplacer les vieux faux prétextes éculés de massacres qui n’ont jamais lieu ou de bébés sortis de leur couveuse ou coupés en petits morceaux par de méchants barbares qu’il faut impérativement châtier et détruire.
A chacun de se forger son opinion, bien sûr
Général. Dominique Delawarde
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