Les gendarmes gersois en visite
Les responsables de la gendarmerie du Gers sont allés à la rencontre des élus du conseil général, hier midi. Un échange destiné à expliquer le fonctionnement des deux institutions.
Dans l’hémicycle du conseil général du Gers, une fois n’est pas coutume, les élus ont cédé leur place aux responsables de la gendarmerie. Assis dans les sièges des conseillers généraux, les militaires ont investi la salle du pouvoir local dans le cadre d’un échange informel entre les deux institutions. Objectif de la rencontre : expliquer le fonctionnement des deux entités à chacune des parties. «Si des différences existent, les objectifs visés restent les mêmes, a souligné le lieutenant-colonel Poussereau, à la tête du groupement de gendarmerie gersois. Ce type de réunion nous permet d’avoir une meilleure connaissance des institutions locales et de dissiper certaines différences d’approche.» Au cours d’une présentation fournie, Jean-Pierre Pujol, président du conseil général, a expliqué les rôles attribués à l’assemblée départementale (aides sociales, routes, collèges, etc.) et son fonctionnement au quotidien. De quoi susciter la curiosité de certains gradés, en particulier sur l’avenir de la RN124 reliant Auch à la métropole toulousaine. De son côté, le lieutenant-colonel de la gendarmerie a rappelé à la dizaine d’élus présents l’organisation globale de l’institution. «Un déploiement de force efficace sur le département, mais avec de moins en moins de moyens.» Des problématiques bien comprises par les deux parties. Chez les élus, on garde ainsi en mémoire l’importance des relations à entretenir au quotidien sur le terrain. «Nous travaillons en bonne intelligence avec eux, notamment sur l’aspect social», précise Françoise Casalé, maire de Mont-d’Astarac. Dans les rangs des militaires, la rencontre semble avoir porté ses fruits. Et certains avouent avoir appris pas mal de choses. A l’instar du capitaine Vanagt, adjoint à la compagnie d’Auch, qui gardait de vagues souvenirs du collège. «Je ne savais pas que le conseil général accordait autant d’importance sur la question des personnes âgées et qu’un tel processus était mis en place face au vieillissement de la population.»
Source : La dépêche
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