Vous êtes ici: Accueil › Actualités › Les forces d’intervention de la police et de la gendarmerie continuent de se concurrencer ← Les gendarmes crèvent le pneu d’un jeune de 18 ans en fuite et alcoolisé La gendarmerie enregistre une hausse de 30 % des plaintes pour violences sexuelles → Les forces d’intervention de la police et de la gendarmerie continuent de se concurrencer Vue(s) : 670 Sur fond de recherches d’économies, le ministère de l’intérieur veut mieux coordonner les unités d’élite. Des membres de la BRI, le 17 mars 2017 à Paris. PATRICK KOVARIK / AFP C’est « boutique contre boutique », « bijoux de famille dans tous les domaines » et « des ego qui ne tiennent pas dans la galaxie ». Les expressions sont imagées mais, dans la bouche de ce cadre du ministère de l’intérieur, elles illustrent assez bien la guerre de territoire qui se joue entre les unités d’élite que sont le RAID (recherche, assistance, intervention, dissuasion), le GIGN (groupe d’intervention de la gendarmerie nationale) et la BRI (brigade de recherche et d’intervention). Les forces d’intervention spécialisées de la police nationale, de la gendarmerie et de la Préfecture de police de Paris ont, au cours des attentats de janvier et de novembre 2015, donné à voir leurs compétences lors d’assauts contre des terroristes. Et, presque tout autant, leurs rivalités. Les trois unités se sont, par exemple, retrouvées concomitamment à Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne), pourtant zone de compétence de la gendarmerie, où s’étaient retranchés les frères Kouachi, auteurs de l’attentat de Charlie Hebdo. Le RAID et la BRI se sont ensuite rendus à l’Hyper Cacher, porte de Vincennes à Paris, pour mener, bon gré mal gré, un assaut conjoint contre Amedy Coulibaly, dans une zone pourtant de la compétence de la BRI. Au Bataclan encore, la BRI a dû associer les forces du RAID à son dispositif, tandis que le GIGN, positionné à la caserne parisienne des Célestins, revendiquait lui aussi de pouvoir intervenir. Compétences thématiquesCes frictions, les polémiques qu’elles ont alimentées et la permanence d’une menace terroriste, ont fait évoluer le paysage de l’intervention. Les moyens et les effectifs des forces ont été augmentés, et leurs pratiques contraintes d’évoluer. « L’heure n’est plus à la concurrence des forces, mais à l’unité, à la mutualisation et à la coopération », avait déclaré Bernard Cazeneuve, alors ministre de l’intérieur, lors de la présentation du nouveau « schéma national d’intervention »,… Lire la suite (article payant) : Le Monde Laisser un commentaire Annuler la réponseVotre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *Commentaire * Nom * E-mail * Enregistrer mon nom, mon e-mail et mon site dans le navigateur pour mon prochain commentaire.
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