Les deux (gigantesques) défis de Trump devant les siècles et les millénaires
Par Alexandre Gerbi
Après la victoire, le plus dur reste à faire : une double révolution qui mesure Trump à l’histoire avec un grand H, en même temps qu’elle l’affronte au pire dragon qu’on puisse imaginer. Alors, fort en gueule le Donald, et foirage en ligne de mire ? Ou entrée en grande pompe du milliardaire à la mèche dorée dans le cercle très fermé des plus grands hommes que le monde ait connus ? Plongée dans un rêve qui pourrait, peut-être, nous sauver du cauchemar…
Trump a gagné. Coup de théâtre. Car tout laissait à penser qu’en 2024 comme en 2020, le bourrage d’urnes, facilité par les machines à tricher, aurait raison du Donald.
C’était sans compter la gigantesque vague rouge MAGA (« Make America Great Again », « Ressusciter la grande Amérique ») qui cette fois empêcha la gruge de faire l’élection. Tout a des limites, même la gruge. Même la très grosse gruge.
Sexiste, raciste, fasciste, nazi, ordure Vs. Grand Dépouillement
Quand la vague du peuple est trop forte, elle emporte tout. Au passage, on notera que le peuple américain, qu’on présente souvent comme un ramassis d’incultes très bas du front, les Amerloques, comme on dit, ne se sont pas laissés manipuler par les médias. Suivez mon regard… Car ici comme là-bas, la grosse presse du Système n’a eu de cesse de traîner dans la boue, année après année, l’abominable candidat « populiste » : sexiste, raciste, fasciste, nazi, ordure, etc.
Malgré les trucages insensés (dans tous les états où la très démocrate Kamala Harris l’a emporté, la pièce d’identité n’est pas requise pour voter, oui vous avez bien lu…), malgré les calomnies, les injures et les ignominies accumulées, malgré les balles visant sa tête, Trump a finalement gagné contre un Système qui méprise le peuple et la démocratie (tout en s’en réclamant en permanence…) et sert un projet orwellien visant, particulièrement chez nous en Europe, à dépouiller les hommes de tous leurs biens, matériels ou immatériels.
Derrière cette opération ubuesque aux accents apocalyptiques connue sous le nom de « Great Reset » (« Grande Réinitialisation » mieux traduite par « Grand Dépouillement » ou « Grand Arasement »), le géant BlackRock (10 000 milliards de dollars dans les fouilles) et ses tentacules, au nombre desquels l’ineffable Big Pharma, servent de tête et de pompe à phynance. Le détaillant Davos, entre autres officines plus ou moins secrètes, plus ou moins fermées, se charge de déployer à travers les gouvernements occidentaux, de Londres (Angleterre) à Wellington (Nouvelle-Zélande) en passant par Paris (France) et Bruxelles (Europe), un réseau de pantins tout acquis à la Machination. C’est cette hydre que Trump doit affronter, du moins s’il n’est pas un imposteur.
Trump Vs. Albion
A travers ce combat qui paraît impossible à gagner, ce que le héros des Simpsons aux cheveux jadis orange accomplirait, c’est un second défi, cette fois devant les siècles : rompre avec la logique d’Albion.
A l’heure où la planète est devenue minuscule pour l’humanité au corps de plus en plus hypertrophié par la machine et l’énergie ainsi éployée, il faut à l’humanité le supplément d’âme dont parlait Bergson pour ne pas, d’une façon ou d’une autre, s’autodétruire. Or ce supplément d’âme, vital pour l’homme et la planète, trouve dans la logique Albion l’un de ses pires obstacles.
Depuis un tiers de millénaire, l’Angleterre, puis à partir d’elle le monde anglo-saxon, a bâti sa puissance sur la division de ses adversaires, qu’elle a poussés à s’entre-détruire. Ce jeu de massacre engendra beaucoup de guerres, d’effroyables conflagrations, notamment, au XXe siècle, deux conflits mondiaux. Notre pays, la France, fut chaque fois aux premières loges, allié cocu en même temps que cœur de cible de ce chamboule-tout.
Des siècles durant, Albion sortit chaque fois grand vainqueur de ces désastres. Albion, c’est-à-dire au dernier stade de son développement l’ensemble anglo-saxon, l’Angleterre et ses colonies de peuplement, y compris les Etats-Unis, fils prodigue revenu au bercail et qui a le droit en échange de porter la culotte.
Semer la discorde et la guerre, la dévastation chez les autres pour asseoir sa puissance : c’est la logique d’Albion avec laquelle Trump doit également rompre, dans un monde devenu trop petit pour survivre à pareille, et archaïque, philosophie.
C’est à ce prix que le Donald se montrerait à la hauteur de ce qu’il a promis et qu’il pourrait, du même coup, entrer dans l’histoire, en prenant place parmi les plus grands hommes que l’humanité ait portés.
Moyen-Âge ressuscité Vs. Révolution du Millénaire
Car s’il y parvenait, le bâtisseur de la Trump Tower aurait sauvé le genre humain de deux cauchemars : le Great Reset en ses vertiges transhumanistes, wokistes et satanistes ; la logique d’Albion, pensée primaire et mortifère. Il aurait ainsi accompli un virage historique, et peut-être même un peu ontologique, à l’échelle des siècles voire, sous ce dernier angle, des millénaires.
En tenant ses promesses, en écrasant dans un même mouvement l’État profond qui nous prend pour des vers de terre, et le Système qui saigne et broie selon des modalités analogues la société états-unienne et l’Europe dont notre malheureuse France (protectorat états-unien, tous les symptômes sont là, à commencer par la langue), tel saint Georges terrassant le dragon ou saint Michel chassant les anges rebelles, le 45e président réélu des Etats-Unis détruirait deux des grands dangers qui pèsent sur le monde.
Il est vrai que pendant que les peuples sont laminés à coups de wokisme, d’esprit faussement « décolonial » et d’abrutissement par une école à la dérive où les humanités ont disparu, sous le feu permanent d’une propagande médiatique simpliste, mensongère et effrénée, on dépoulpe les populations au profit des géants financiers érigés en nouveaux suzerains, avec les nations pour vassales et les peuples comme serfs, dans les démences d’un Moyen-Âge de cauchemar remis au goût du jour.
Tellement que ces nouveaux serfs, ces nouveaux esclaves, on aimerait bien à présent totalement les dépouiller et les tatouer, les marquer au fer, les suivre à la trace du QRCode, afin de les débrancher en cas d’insoumission.
Projet évidemment orwellien, on l’a dit, mais aussi ubuesque, et encore luciférien, comme en attestent d’innombrables signes, à commencer par la cérémonie d’ouverture des JO.
Avec le Veau d’or, le roi fric, comme il se doit, trônant au milieu de toute cette merde.
A la clef, des millions de morts, notamment les victimes de Big Pharma, qui riment avec milliards de dollars, pendant qu’Ursula von der Leyen danse joue contre joue avec Albert Bourla, patron de Pfizer, et qu’à l’Elysée, Macron déroule le tapis rouge à Larry Fink, patron de BlackRock, sur fond d’escroquerie covidienne, de confinements aussi absurdes que ruineux, et d’interdiction de traitement, bref, de haute trahison et de crime contre l’humanité, sans oublier la guerre « jusqu’au dernier Ukrainien » (Biden).
C’est cet édifice atroce que Trump est censé renverser. En rompant, simultanément, avec la logique séculaire d’Albion.
Et si l’Amérique trumpienne rejoignait les BRICS ?
Mais mon alarme sonne. Je me réveille. Le Donald a bien nommé Kennedy. La Révolution du Millénaire commence le 20 janvier ?
Ce serait tellement beau qu’on a du mal à y croire…
Alexandre Gerbi
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