Les blindés contre la souffrance des agriculteurs… Si le peuple s’y met, la macronie est cuite.
Tout le monde aura noté la superbe culbute arrière de notre Moussa national.
Il avait ému jusqu’aux larmes les Français en déclarant, il y a quelques jours, en bon samaritain la main sur le cœur, être au fait de la souffrance des gens et qu’il n’enverrait jamais ses forces contre eux.
Les Français l’avaient cru. Ils étaient prêts à sortir dans la rue pour clamer le nom du noble Moussa et orner leurs tracteurs de ses portraits.
Ils pensaient que le Moussa allait les accueillir à bras ouverts à leur arrivée à Paris.
C’est mal connaître la macronie.
Les crédules agriculteurs avaient oublié que le bon Moussa n’est qu’un perfide. Il voulait juste apaiser la situation en attendant de recevoir les instructions de son maître en escapade à New Delhi.
Le Macron a tout de suite remis son torchon de l’intérieur sur les rails du mal et de la brutalité que tout ministre de l’Intérieur doit incarner. Surtout en macronie.
« Dans le pays que je préside, aurait-il dû lui signifier, la souffrance n’existe pas. Il n’y a que du bien-être, de la joie et du plaisir. En tout cas, on ne doit pas s’émouvoir des souffrances de la plèbe si jamais il y en a. La plèbe est faite pour encaisser et souffrir. »
Le Moussa tomba aux pieds du maître live sur WhatsApp, demanda pardon et promit de mater les perturbateurs de l’ordre macronien béni.
C’est ainsi que les agriculteurs ont appris qu’une force supérieure à celle déployée par Israël à Gaza en hommes et en blindés les attendait à l’entrée de Paris. Une force impressionnante concoctée par le Moussa, qui veut rapidement se racheter auprès de son maître, pour leur souhaiter la bienvenue : 15.000 hommes entre policiers et gendarmes en plus de blindés. Soit près de 15 policiers et gendarmes pour chaque agriculteur, 30 pour chaque tracteur.
Il y a aussi des hélicoptères qui, précise le Moussa, vont « regarder » et anticiper les mouvements des tracteurs (pur français algérien)…
Il ne faut pas être dupe. Macronie rime avec félonie. Darmanin avec venin.
Le déploiement de blindés de l’armée nationale dans une ville contre la population locale n’est jamais que le signe de pourriture d’un régime.
Ce fut le cas à Budapest en 56 et à Prague en 68. C’étaient des blindés soviétiques contre des populations appartenant à l’empire soviétique.
Ce fut le cas à Santiago en 73 avec des blindés chiliens contre les Chiliens.
L’Histoire retiendra que les blindés français ont tourné leurs mitrailleuses contre les agriculteurs français en janvier 2024.
Les Français assistent aujourd’hui en spectateurs à ce soubresaut des agriculteurs pour leur survie.
Les agriculteurs et leurs tracteurs ne sont pas un danger outre mesure pour le pouvoir macronien. Mais si les Français décident de s’y mettre, s’ils rejoignent les agriculteurs et qu’ils marchent derrière les tracteurs, la macronie est cuite.
Le Macron le sait. Le Moussa aussi.
Les tracteurs feront reculer les blindés. Les fourches des agriculteurs arriveront à bout des fusils des forces de l’oppression et le peuple fera déloger les traîtres et les corrompus et reprendre le pouvoir.
Comme dans le temps.
Le peuple français l’a fait une fois. Il le refera encore.
Messin’Issa
Source : Résistance Républicaine
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