Les Apprentis sorciers, d’Alexandra Henrion-Caude
Petit livre convaincant pour ouvrir les yeux des covidoflexibles
Albin Michel, Versilio, 2023, 160 p., 16,9 €
mercredi 8 février 2023, par Lionel Labosse
Les Apprentis sorciers. Tout ce qu’on vous cache sur l’ARN messager d’Alexandra Henrion-Caude (que nous appellerons « ADN ») a connu un grand succès en 2023, avec une tournée des librairies complotistes et de nombreux débats à la clé, au grand dam des normopathes et des affidés de Big Pharma. Aucune invitation bien entendu sur les médias payés par nos impôts, qui censurent ce que nous lisons. Le livre a été rédigé par Ambre Bartok, qui fit naguère pour le même éditeur le livre de Christian Perronne Y a-t-il une erreur qu’ILS n’ont pas commise ? C’est amusant que ces pontes de la science soient assez modestes pour recourir ostensiblement à un nègre, enfin c’est honnête de l’annoncer. Le livre est très bref, c’est sa qualité ; il constitue donc un cadeau de choix à offrir aux covidoflexibles qui dans notre entourage se posent enfin des questions sur ce qu’on leur a fait gober pendant trois ans. Selon la même méthode que le livre de Perronne, toutes les références sont précisées dans les notes pour les curieux.
Le livre contient 5 chapitres. Le premier est « Un vaccin à ARN messager qui tient ses engagements… mais pas tous ». Il commence par quelques citations à relire avec du recul, par exemple « La propagation de la pandémie ne peut être évitée que par la vaccination » (Vladimir Poutine, président russe, le 30 juin 2021). Dans le 3e chapitre, « L’ARN, molécule géniale », je prélève ce beau passage qui révèle que la médecine (enfin la médecine corrompue) a marché sur la tête :
« Pourtant, pour détecter le Covid, on a préféré aux tests salivaires le fait de nous enfoncer un coton-tige profondément dans le nez jusqu’au pharynx, ce qui n’était pas la meilleure idée. Non seulement parce que c’est parfois douloureux, que cela provoque souvent des migraines, des saignements et autres désagréments que nous connaissons bien désormais, mais aussi parce que ce corps étranger risque de toquer à la porte de notre cerveau, au point de faire « des brèches de l’étage antérieur de la base du crâne » ! C’est ce que dit l’Académie de médecine de France dans son communiqué de presse d’avril 2021, au titre éloquent : « Les prélèvements nasopharyngés ne sont pas sans risque ». Elle recommandait « chez les enfants, de privilégier les prélèvements salivaires pour leur sécurité ».
Cette communication peut évidemment paraître tardive quand on sait que, dès août 2020, nous avions déjà une méta-analyse (revue de toutes les publications qui existent sur le sujet) qui montrait l’utilité de se diriger vers la salive pour diagnostiquer le Covid. Mais saluons le fait qu’une telle autorité ait fini par le dire. Mieux vaut tard que jamais !
Aujourd’hui encore, toujours sur le Covid, paraissent des études montrant l’efficacité du prélèvement salivaire, et d’autres prouvant la dangerosité du prélèvement nasal. Ajoutons que les prélèvements salivaires ne sont parfois pas acceptés (dans les écoles notamment) pour prouver la non-infection au Covid, ce qui va à l’encontre de toutes les études sur le sujet, mais aussi des recommandations des hautes autorités.
Ce qui est intéressant, c’est qu’il y a peu de temps encore, les médecins nous faisaient tirer la langue, pour regarder langue et salive. Aujourd’hui encore en Asie, c’est la première chose que font les médecins pour en déduire l’état de santé de leur patient. Une manière de « lire » la langue et ce dans quoi elle baigne, donc la salive. Épaisseur, odeur, aptitude à détecter les goûts sont autant d’indicateurs de l’état global de notre santé. Cette pratique ancestrale, datant de bien avant le XVe siècle dans le cas de la médecine chinoise, a été confirmée par nos études récentes de biologie moléculaire. L’ARN salivaire permet un diagnostic précis et non invasif. Voilà qui en fait à mes yeux une autre raison de trouver cette molécule géniale » (p. 43).
Le 4e chapitre, « L’ARN messager, molécule aux multiples inconnues » égrène les échecs de la recherche sur ces molécules. Il est difficile de comprendre cette sorte d’oxymore que constituent les « vaccins thérapeutiques ». L’exemple du Sida a failli me faire tiquer, mais il faut bien accepter cette bizarrerie qu’on appelle « vaccin » ce qui est en fait un médicament !
« Là, comme pour les cancers, on utilise les cellules dendritiques, qui sont, souvenez-vous, les chefs d’orchestre du système immunitaire. On les modifie génétiquement par l’ARNm avant de les réinjecter. Voici maintenant ce que dit l’étude : « La vaccination des cellules dendritiques doit être optimisée pour susciter des réponses immunitaires plus fortes et durables pour que cette stratégie soit efficace en tant que vaccin thérapeutique contre le VIH-1. »
En clair : l’ARN messager fait son petit effet, mais ne tient pas dans le temps. Il y a eu six essais depuis, mais force est de constater que l’ARNm ne soigne pas le sida » (p. 76).
Quelques pages plus loin, on a la confirmation :
« En 2016, on veut soigner l’insuffisance cardiaque associée au diabète de type 2 avec un ARNm.
C’est exactement la même technique que celle du vaccin, mais là, changement de nom. On ne l’appelle plus vaccin, mais « médicament ARNm » (p. 80).
La corruption aboutit à un gros foutage de gueule :
« Et comme pour les anti-Covid, Moderna, le laboratoire qui lance l’essai, obtient un fast-track. Cela signifie que la FDA (autorité américaine de sécurité des médicaments) et l’EMA (Agence européenne des médicaments) allègent l’examen des médicaments, et que l’on cesse de poser mille questions au laboratoire sur le produit qu’il veut commercialiser.
En 2020, le labo déclare : « À ce jour, Moderna a démontré des lectures de données positives de phase 1 pour huit vaccins prophylactiques. » Ce qui signifie que Moderna a su lire les données de son essai sur des vaccins qu’il présente comme préventifs (prophylactiques), mais pas qu’ils fonctionnent puisque nous n’avons ni chiffres ni liste d’effets secondaires à ce stade » (p. 83). En fait, au lieu de données factuelles, les labos fournissent des « éléments de langage » ! Comme ceux du copain d’Ursula, Israël-Abraham Bourla plus connu sous le nom d’Albert : [1]
« On nous a répété que les vaccins à ARNm étaient connus et utilisés depuis longtemps, or c’est un mensonge. Albert Bourla, directeur général de Pfizer, accorde le 10 mars 2022 une interview au Washington Post, dans laquelle il déclare : « La technologie à ARNm n’a jamais délivré le moindre produit jusqu’à ce jour : ni un vaccin ni aucun autre médicament. » Et en parlant des scientifiques de son groupe, il ajoute : « J ’ai été surpris quand ils m’ont suggéré que c’était la façon de poursuivre. » Il conclut : « J’ai suivi mon instinct qui me disait qu’ils savaient ce qu’ils disaient. » Instinct de businessman ? Sans doute… » (p. 84).
ADN explique les différences entre l’ARNm et un vaccin traditionnel :
« Dans le cas du vaccin Covid-19, l’ordre est donné de fabriquer une protéine de SARS-CoV-2 : elle s’appelle Spike. Mais cette protéine du virus n’a pas été inactivée. Elle n’est donc pas rendue inoffensive. Quatrième différence donc. C’est encore une fois totalement inédit dans toute l’histoire des vaccins. Contrairement aux vaccins classiques, on n’essaie pas de nous faire produire une Spike qui soit moins toxique, ou incapable de se lier à nos cellules. On s’attend à ce que notre organisme produise des anticorps contre la protéine, en ignorant toutes les autres conséquences que cette protéine de virus, qui est active, peut avoir sur notre organisme » (p. 87).
Le 5e et dernier chapitre est bien nommé « Big Pharma, sauveur du genre humain ». ADN explique que les différentes phases nécessaires avant de mettre un vaccin sur le marché n’ont pas été respectées. L’ignoble veran-tan-plan s’est singularisé par son charlatanisme dont il se plaît pourtant toujours à accuser ses confrères à l’assemblée sans qu’il soit inquiété par l’Ordre des médecins corrompus :
« Le ministre de la Santé français Olivier Véran a déclaré lors d’une conférence de presse dans les Hauts-de-Seine le 2 juillet 2021 : « Parmi les fake news qu’on entend, il y aurait celle qui consiste à dire que le vaccin serait encore en cours d’expérimentation. C’est absolument faux. La phase 3 est terminée depuis des mois, elle est validée. Trois milliards d’injections ont été réalisés sur la planète Terre, les choses se déroulent au mieux, vous pouvez y aller, il n’y a aucune inquiétude à avoir. » Mensonge éhonté ! D’ailleurs, en dehors de lui, aucun homme politique d’aucun pays ne s’est exprimé sur le sujet. Officiellement et à travers le monde, les dirigeants d’une même voix ont dit : « On vaccine à fond ! » sans expliquer que la phase 3 n’était pas terminée. Incroyable mais vrai »
On aboutit au nerf de la guerre :
« Pfizer, BioNTech et Moderna, les grandes entreprises à l’origine des trois vaccins les plus utilisés dans la lutte contre le Covid-19, ont réalisé des bénéfices records de 1 000 dollars par seconde en 2021.
Plus largement, les bénéfices annuels de ces entreprises sont estimés à 34 milliards de dollars avant impôts, ce qui représente plus de 1 000 dollars par seconde, 65 000 dollars la minute ou encore 93,5 millions de dollars par jour. Par ailleurs, les profits faramineux des groupes pharmaceutiques ont permis l’émergence de neuf nouveaux milliardaires » (p. 128).
En conclusion, un bon petit livre utile, à laisser traîner aux yeux de vos invités ou de vos clients…
On peut entendre l’auteure invitée d’Éric Morillot (Les Incorrectibles) le 26 mars 2023 (ci-dessus), ou au parlement européen avec Virginie Joron en avril 2023. Elle a bien entendu été victime de calomnies de la presse fasciste, qui a révélé – horreur – qu’elle est chrétienne ! Chrétienne ! Vous n’y pensez pas ! Je frémis. Albert Bourla n’aurait jamais commis cette faute de goût !
© altersexualite.com 2024
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[1] Rappelons que le bel Albert figure en 4e place du classement 2021 du Jerusalem Post des juifs les plus influents du monde, après notre ami Anthony Blinken. Je dis ça, je dis rien…
Source : altersexualite.com
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