Les anesthésies seraient moins efficaces sur les consommateurs de cannabis
Une étude américaine révèle que les consommateurs de cannabis seraient moins sensibles aux anesthésies, qu’elles soient locales ou générales. Avec le risque de complications par la délivrance de plus fortes doses d’anesthésiques.
Les vertus thérapeutiques du cannabis ne sont (encore) pas reconnues à parts égales dans le monde, et il y a peu, le Premier ministre Édouard Philippe semblait d’ailleurs vouloir faire avancer la France sur ce sujet. Une nouvelle étude vient toutefois rappeler que cette drogue n’est pas sans danger.
Des recherches conduites dans l’État américain du Colorado auprès de plus de 250 patients ont ainsi révélé que les patients connus pour consommer du cannabis de manière quotidienne ou régulière étaient moins réceptifs aux anesthésies que les personnes n’ayant jamais touché à la drogue.
Anesthésies : des doses plus fortes jusqu’à 220% pour les patients drogués
Dans cette étude, récemment parue dans The Journal of the Americain Osteopathic Association, on apprend notamment que les patients ainsi drogués nécessitent des doses de sédatifs entre 14 et 220% plus fortes pour être correctement anesthésiés lors d’une intervention locale ou générale.
Les sédatifs concernés ici sont le fentanyl, le midazolam et le propofol, soient des anesthésiques qu’il est coutume d’utiliser dans le milieu hospitalier dans le cadre d’opérations chirurgicales légères.
Des effets secondaires et des complications à craindre
La délivrance de doses plus importante n’est évidemment pas sans risque pour le patient, lequel se retrouve ainsi plus sujet à des effets secondaires et des complications au cours d’une intervention.
Sur la base de données enregistrées en 2015, on estime que 183 millions de personnes sur la planète seraient des consommatrices régulières de cannabis. Il n’est toutefois pas dit qu’une sensible frange de ces utilisateurs décide de se détourner du cannabis conséquemment aux résultats de cette étude, surtout pour les femmes en délicatesse avec leurs plaisirs intimes. Les consommateurs madrilènes pourraient quant à eux trouver là matière à y réfléchir plus intensément.
Source : Free actualites
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