L’énigme persiste autour du corps mutilé du Lancone
Les tatouages parleront-ils ? Depuis mardi et la découverte d’un corps sans vie dans le Haut-Nebbiu, les enquêteurs de la gendarmerie peinent à identifier la victime. « Le fichier automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg) n’a rien donné, » confirme Nicolas Bessone, le procureur de la République de Bastia.
En revanche, la piste des tatouages pourrait trouver un écho favorable. « Nous avons une base commune, police-gendarmerie, où les photos de tatouages des gens fichés apparaissent. Il y a un travail de comparaison. Ce n’est pas nouveau », confirme le colonel Demesy, patron des gendarmes de la Haute-Corse.
Ce que représente le tatouage pourrait aussi orienter les enquêteurs vers d’autres options. À ce jour, un tatouage mutilé a été relevé sur le thorax de la victime. « Je peux vous confirmer que nous en avons trouvé un autre sur les membres calcinés », ajoute le colonel Demesy.
« Du mal à trouver une cohérence »
Le procureur de la République de Bastia a ouvert une information judiciaire contre X pour homicide volontaire accompagné d’actes de torture et de barbarie. Un crime passible de la perpétuité. L’affaire a été confiée au juge d’instruction du tribunal de Bastia, Thomas Meindl.
Des tatouages, une tête, et la poursuite des recherches. L’affaire du cadavre du Lancone possède encore sa part de mystères.
Source : Corse Matin
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