Léguevin Déjà condamnée, elle appelle les gendarmes 23 fois et les accueille avec du gaz lacrymogène

Déjà condamnée à 6 mois de prison avec sursis pour appels malveillants auprès des gendarmes, une habitante de Léguevin a récidivé vendredi 12 juin. Elle a été placée en détention.

 

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Déjà condamnée à six mois de prison avec sursis pour appels malveillants auprès des gendarmes, une habitante de Léguevin a récidivé, vendredi 12 juin. (photo d’illustration : Flickr/cc/Tim G. Photography)

À croire qu’un premier passage devant le juge ne lui a pas suffi… Samedi 13 juin 2015, une habitante de Léguevin, à une vingtaine de kilomètres à l’Ouest de Toulouse, a été interpellée à son domicile et placée en détention provisoire pour avoir passé, en quelques heures seulement, 23 appels malveillants au centre opérationnel de gendarmerie de Haute-Garonne.

Le 4 juin dernier, elle avait déjà été condamné à six mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Toulouse.

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Appels incessants, insultes et gaz lacrymogène

Les gendarmes du centre opérationnel de Haute-Garonne – ce sont eux qui vous répondent lorsque vous composez le 17 – pensaient en avoir fini avec cette femme de 44 ans. Dans la nuit du 27 au 28 avril 2015, elle avait téléphoné 65 fois, déversant, à chaque appel, un flot d’insultes à l’encontre des militaires. Arrêtée alors qu’elle vociférait dans la rue, elle avait été condamnée à six mois de prison avec sursis et une mise à l’épreuve par le tribunal correctionnel de Toulouse.
Et ce n’était pas son coup d’essai puisque la quadragénaire avait déjà appelé une trentaine de fois, fin 2014.

L’histoire s’est pourtant répétée, vendredi 12 juin 2015. Les gendarmes ont reçu 23 appels « en très peu de temps », dans le courant de l’après-midi. De quoi sérieusement agacer les militaires qui, pendant ce temps-là, ne peuvent répondre aux autres appels d’urgence.
Dans la journée, vendredi, des gendarmes de la brigade de Léguevin se sont rendus à son domicile pour l’interpeller. Mais à leur arrivée, les représentants des forces de l’ordre ont été accueillis par un jet de gaz lacrymogène…

Jugée en comparution immédiate lundi 15 juin

Finalement maîtrisée, la quadragénaire a été placée en garde à vue puis présentée au parquet de Toulouse, samedi après-midi. Elle sera jugée, à nouveau, en comparution immédiate, lundi 15 juin. En attendant son procès, elle a été placée en détention provisoire à la maison d’arrêt de Seysses.

De leur côté, les gendarmes du département, qui répondent chaque année à 195 000 appels et déclenchent 34 000 interventions, espèrent qu’une suite pénale sera donnée à cette affaire.

Source : actu.cotetoulouse.fr

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