Le train du changement accélère : ne ratons pas la marche.
Introduction.
Mon objectif est de vous aider à avoir du recul et donc, prendre le temps nécessaire pour réfléchir et comprendre ce qui se passe « réellement ». S’agissant « du temps nécessaire », il est aujourd’hui de bon ton « de faire court », ou bien de mettre le point sur ce qui est jugé comme « essentiel »… par d’autres que vous. Nous savons parfaitement que « le diable se cache dans les détails ». C’est pourquoi je revendique et assume pleinement le fait de développer mes différents arguments.
Je souhaite ici, vous apporter une pluralité d’informations pour sortir enfin de la sclérosante « pensée unique ». Je m’autorise donc à citer des auteurs dont je ne partage pas forcément les thèses ou de points de vue quand je juge intéressant de les mentionner pour élargir la compréhension d’un sujet. Cette approche nous permet de découvrir « le dessous des cartes » qui nous est si soigneusement caché. Nous sommes alors en mesure de comprendre les mutations de notre société et pouvons, dès lors, en tirer tout le positif pour notre patrimoine matériel et aussi spirituel.
Étant parfaitement conscient que les avis et positions que j’exprime sont l’expression de « ma vérité » au moment de leur rédaction, je vous donne l’accès à mes propres sources, afin que vous soyez en mesure d’avoir une appréciation éventuellement différente de la mienne, et ainsi construire VOTRE vérité. La seule qui vaille à mes yeux.
Sujet du jour : la guerre en Ukraine sous un autre jour.
Écrire que le changement est en marche est un euphémisme. Il ne marche pas, ce changement, il progresse à la vitesse d’un cheval au galop. Plutôt que d’être désarçonné par cette accélération, je vous propose de prendre ensemble, du recul et de considérer tout cela avec le détachement qu’il sied. Certes, nous sommes concernés, mais ce n’est pas une raison pour céder à la peur et à la panique.
Soyons bien conscients que ce sont les effets recherchés par ceux qui nous gouvernent et par ceux qui les utilisent. Il est plus facile de diriger « un troupeau apeuré » que de faire face au questionnement émanant de citoyens instruits et informés.
Chers lecteurs, essayons d’être le plus objectifs que possible et surtout, factuels. Une information digne de ce nom doit être plurielle et refléter les arguments des différentes parties en présence. Que ce soit dans les domaines économiques, politiques, sanitaires… ne trouvez-vous pas que depuis trop longtemps, nous n’avons droit « qu’à un seul son de cloche » ?
Pourtant d’autres sources d’informations que les « Z’officielles » existent. Des personnes aussi compétentes et concernées ont des avis différents que la doxa officielle et, curieusement, elles n’ont pas voix au chapitre . Pire, elles sont ostracisées. Émettre une opinion différente que « la ligne du parti », entraine la condamnation suprême d’être traité de complotiste, coupant court à toute discussion possible.
Je vous propose, aujourd’hui, de nous attarder sur un sujet particulièrement important, tellement ses conséquences impactent déjà nos conditions de vie et vont affecter durablement nos patrimoines : la guerre en Ukraine. Je vais l’aborder différemment que le font nos si chers « serviles merdias ». Comme à mon habitude, je vous présente des faits, rien que des faits sourcés. Vous pouvez devez les vérifier, grâce à la présence des liens vers mes sources.
Ukraine : de l’OMS à la guerre.
Alors que « le monde occidental », ne parle que « d’invasion » de l’Ukraine, la Fédération de Russie emploie le terme d’ « opération militaire spéciale » (OMS). Il est « amusant » de noter qu’aucune des deux parties en cause n’emploie l’expression « la guerre ». Attardons-nous sur le sens de ces différents mots. Pour une parfaite neutralité, je retiens pour chacun d’eux, la même définition. Celle donnée par « la Bible Wikipédia », bien que ce média soit de plus en plus « orienté ».
- Une opération militaire est une action, planifiée (dates, moyens déployés, horaires, personnels, encadrements et objectifs), menée par des forces armées.
- Une invasion est une action militaire qui menace directement l’autonomie d’un pays ou territoire.
- La guerre se définit comme un état de conflit armé entre plusieurs groupes politiques constitués, comme des États.
Les objectifs de l’OMS ont été clairement définis par Vladimir POUTINE, lors de sa mise en œuvre, le 24 février 2022 :
- « j’ai pris la décision de mener une opération militaire spéciale. Son but est de protéger les personnes qui ont été soumises à des abus, à un génocide par le régime de Kiev pendant huit ans. Et à cette fin, nous chercherons à démilitariser et à dénazifier l’Ukraine, à traduire en justice ceux qui ont commis de nombreux crimes sanglants contre des civils, y compris des citoyens de la Fédération de Russie. Dans le même temps, nos plans n’incluent pas l’occupation de territoires ukrainiens. Nous n’avons pas l’intention d’imposer quoi que ce soit à qui que ce soit par la force ».
Pour être exhaustif, voici la totalité de son allocution, faite de son bureau au Kremlin, le 24 février 2022 à 06h00 locales. Pour les russophones, voici l’original.
Notre vision des choses est largement influée par le « prisme étasunien » qui est le nôtre, depuis la Seconde Guerre mondiale, c’est un fait. J’ai, moi aussi, été bercé par les films hollywoodiens des « gentils cow-boys » qui, pour se défendre, tuaient les « méchants indiens ». Historiquement, la fameuse « conquête de l’ouest » n’est pourtant, qu’une « invasion » qui s’est même doublée d’un massacre de masse, autrement dénommé, un génocide !!!
Après le cinéma, les jeux vidéo nous présentent le « héros américain » qui a toujours raison et qui gagne à la fin de la partie. Des publicités nous présentent « le russe » comme « rotor et manipulateur ». À l’école, on apprend que les USA sont « les gendarmes du monde » et qu’ils apportent la démocratie aux pays qu’ils envahissent libèrent de l’obscurantisme. Sans parler, actuellement, de « l’anti–poutine ambiant ».
Ce n’est pas faire de « l’anti-américanisme primaire » que de rapporter des faits !!! Comme l’a si bien écrit Henri Beyle, dit Stendhal : « Je ne blâme ni n’approuve, j’observe ». Soyons lucides, chers lecteurs, comme le dit ce proverbe africain : « Aussi longtemps que les lions n’auront pas leur historien, les récits de chasse tourneront toujours à la gloire du chasseur ». Ces quelques précisions étant apportées, revenons à la guerre en Ukraine.
Contrairement à la doctrine militaire américaine, les Russes ne noient pas les villes à conquérir, sous un tapis de bombes, avant de lancer les troupes. L’esprit de cette OMS est de « libérer » l’Ukraine des ukronazis ( qui existent de manière connue depuis longtemps), pas de la détruire. Ils veulent atteindre leurs objectifs en évitant autant que possible, les pertes… des deux côtés. J’ai déjà eu l’occasion de dénoncer, entre autres, « les massacres imaginaires » perpétrés par les « barbares russes ». Bien évidemment, il y a des exactions commises par les troupes russes, comme dans toute guerre et on peut compter sur les médias occidentaux pour les rapporter. En revanche, relater celles commises par les troupes « Ukro kiévienne », n’est pas autorisé… même quand c’est Amnesty International… qui le fait. Elle est quasi obligée de « rétropédaler ».
Comme je l’ai déjà expliqué, les USA via l’OTAN (et donc la France) et ceux qui les commandent, ont méticuleusement « préparés » les conditions de ce conflit. Ils fournissent des fonds, des armes, des munitions, des instructeurs, des militaires et des mercenaires sur le terrain… et malgré tous cela… les troupes russes continuent, lentement (nous avons vu pourquoi) de remplir les objectifs de l’OMS.
Ces succès militaro-politiques sont insupportables pour « les faucons washingtoniens »… autrement dit, « les néocons ». Ils décident alors, toujours dans leur objectif de « détruire la Russie », de passer à une autre forme de la guerre hybride en cours : les sabotages. D’abord, celui des « tuyaux » de gaz de Nord Stream 1 et 2. Suivi de la tentative de destruction du pont de Crimée. Vladimir Vladimirovitch en tire les conséquences et assimile ces actions à des actes portant atteinte à l’intégrité de la Russie. C’est à ce moment précis que l’OMS est morte et que « l’état de guerre » l’a remplacée. Il est ici utile de se souvenir du dernier paragraphe de son discours du 24 février déjà évoqué :
- « Maintenant, quelques mots importants, très importants pour ceux qui pourraient être tentés de l’extérieur d’interférer dans les événements qui se déroulent. Quiconque tente d’interférer avec nous, et encore moins de mettre en danger notre pays et notre peuple, doit savoir que la réponse de la Russie sera immédiate et vous conduira à des conséquences auxquelles vous n’avez jamais été confrontés dans votre histoire. Nous sommes prêts à faire face à tout développement d’événements. Toutes les décisions nécessaires ont été prises à cet égard».
Finalement, les conduites de gaz sont « touchées, mais pas coulées ». Ces actions ne sont pas préjudiciables à la Russie, bien au contraire, mais elles le sont grandement pour l’Europe (dont la France). Pour ce qui est de nos « Z’amis Z’américains »… ils nous vendent leur gaz de schiste, avec de très gros profit. C’est factuel !!!
Pour le pont de Crimée… il est toujours en service et rapidement réparable. Encore une défaite militaro-politique pour les forces Otano-Ukrainiennes. De plus, le « général hiver » va bientôt faire son apparition et l’histoire nous a montré que cela signifie systématiquement la défaite de ceux qui s’aventurent à « chatouiller » la Russie. Là n’est pas le plus important. Malgré les 337 055 bombes et missiles qu’ils ont largués sur d’autres pays, les usa ont perdus toutes les guerres qu’ils ont déclenchées, depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale.
Leur « piteuse fuite » d’Afghanistan est l’humiliation de trop. Pour l’état-major US, c’est « plus jamais ça ». il n’est donc pas question de perdre « la guerre l’Ukraine », dont le monde entier, sauf « l’occident », a bien compris que c’est une guerre USA contre Russie. Hélas pour l’armée ukrainienne, « les contre-offensives » de Kharkov et Kherson se sont soldées, quoi qu’en disent les « merdias officiels », par de sanglants échecs, comme explicités dans trois numéros des « Rendez-vous d’Hubert ».
Sur le terrain, actuellement, les troupes Otano-ukrainiennes préparent « la prise de Kherson » qui est une ville hautement stratégique. Cette opération DOIT être une réussite pour l’OTAN. Sentant peut-être que « ce n’est pas gagné », elle s’entraine à utiliser des bombes nucléaires, près des frontières russes !!! Guerre médiatique oblige… les autorités kiéviennes nous apprennent que « les Russes » envisagent d’utiliser une ou plusieurs bombes nucléaires ou bien des « bombes sales ». Cela nous renvoie au point que j’ai déjà abordé. Des troupes russes qui se tirent dessus… avec des charges nucléaires ? Ils sont vraiment fous ces Russes !!!
En revanche, « imaginons », j’ai écrit I MA GI NONS, que la prise de Kherson se révèle tellement difficile à réaliser… qu’une « bombinette nucléaire » fasse une « miraculeuse » apparition sur le champ de bataille. Comme évidemment, elle ne pourra être « que russe », ce sera le « prétexte en or » pour que « les Z’occidentaux » ripostent, et pourquoi pas, aussi avec des armes nucléaires. Tout enquêteur (policier ou journaliste sérieux) sait parfaitement que la question primordiale est de savoir « à qui profite le crime ». Alors, « roulettes russe… ou américaine » ?
Cette semaine, lors du forum de discussions du Club Valdaï que les fidèles lecteurs du blog connaissent bien, Vladimir Poutine a prononcé un discours. Il est très éclairant pour ce qui est de sa vision du changement de monde en cours. Quelques morceaux choisis :
- « Le modèle occidental de mondialisation, néocolonial par essence, était également fondé sur l’unification, sur le monopole financier et technologique, sur l’effacement de toutes les différences. La tâche était claire : renforcer la domination inconditionnelle de l’Occident dans l’économie et la politique mondiales et, pour ce faire, mettre à son service les ressources naturelles et financières, les capacités intellectuelles, humaines et économiques de la planète entière, à la sauce de la soi-disant nouvelle interdépendance mondiale.
- Je suis convaincu que les peuples du monde ne fermeront pas les yeux sur une politique de coercition qui s’est discréditée, et chaque fois que l’Occident tentera de maintenir son hégémonie, il devra payer un prix de plus en plus élevé. Si j’étais ces élites occidentales, je me pencherais sérieusement sur une telle perspective, tout comme certains politologues et politiciens aux États-Unis eux-mêmes l’envisagent, comme je l’ai déjà dit.
- Dans le climat actuel de conflit violent, je vais dire certaines choses sans détour. La Russie, en tant que civilisation indépendante et distincte, n’a jamais considéré et ne se considère pas comme un ennemi de l’Occident. L’américanophobie, l’anglophobie, la francophobie, la germanophobie sont des formes de racisme au même titre que la russophobie et l’antisémitisme – de même que toutes les manifestations de xénophobie.
- La signification du moment historique d’aujourd’hui est précisément que devant toutes les civilisations, tous les États et leurs associations d’intégration, il existe effectivement des possibilités de développement propre, démocratique et original. Et surtout, nous croyons que le nouvel ordre mondial doit être fondé sur le droit et la loi, être libre, particulier et juste».
Voici la traduction complète en français de ce discours, ainsi que l’original, pour les russophones.
Comme pour « l’occident » dans son ensemble, je pense que chacun de nous doit comprendre la nature profonde du changement de monde qui est en cours. Deux visions fort différentes s’offrent à nous et c’est l’heure de faire le « bon choix » et rapidement « monter dans le train ».
Puisse cette approche, quelque peu « différente » de la guerre en Ukraine, vous apporter le niveau de recul et la sérénité indispensable, pour faire le meilleur choix de votre avenir.
« Toute guerre est basée sur la tromperie.
Ainsi, lorsque nous sommes en mesure d’attaquer, nous devons paraître incapables ;
lorsque nous utilisons nos forces, nous devons paraître inactifs ;
lorsque nous sommes proches, nous devons faire croire à l’ennemi que nous sommes loin ;
lorsque nous sommes loin, nous devons lui faire croire que nous sommes proches »
(Sun Tzu)
Chers lecteurs, prenez bien soin de vous. Je vous aime et vous salue.
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Source : Sérénité Patrimoniale
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