Le suspect de Montrouge et Vincennes s’appelle Amédy Coulibaly

 

La préfecture de police a diffusé un appel à témoins pour Amédy Coulibaly, suspecté d’être l’auteur des attaques de Montrouge, et sa compagne Hayat Boumeddienne. Il est également suspecté d’être à l’origine de la prise d’otages de Vincennes.

L’auteur présumé de la fusillade mortelle de Montrouge, aussi suspecté d’être à l’origine de la prise d’otage de Vincennes s’appelle Amédy Coulibaly. Il avait été condamné à cinq ans de prison en 2013 pour son implication dans le projet d’évasion de prison de l’islamiste Aït Ali Belkacem, ancien membre du GIA algérien (GIA) condamné à perpétuité pour l’attentat du RER Musée d’Orsay en 1995. Un dossier dans lequel Chérif Kouachi – l’un des deux tueurs présumés de Charlie Hebdo actuellement retranchés à Dammartin (Seine-et-Marne) – avait bénéficié d’un non-lieu. Un lot de 240 cartouches de calibre 7.62 (la munition des kalachnikovs) avait été découvert lors de la perquisition de son domicile en 2010. L’enquête avait mis en lumière que Kouachi et Coulibaly fréquentaient alors Djamel Bhegal, alias Abou Amza, qui avait purgé une peine de 10 ans pour un projet d’attentat en 2001 contre l’ambassade des États-Unis à Paris.

L’appel à témoins de la préfecture de police :

Né en 1982 à Juvisy (Essonne) et issue d’une fratrie de 10 enfants dont il est l’unique garçon, Amédy Coulibaly a sombré dans la délinquance à l’âge de 17 ans, enchaînant les condamnations pour vols, stups jusqu’au vol à main armée d’une banque en septembre 2002 à Orléans (Loiret) avant de se radicaliser. Sa compagne Hayat Boumeddiene est également recherchée.

Le parquet antiterroriste a ouvert une enquête en flagrance « sur les événements » survenus vendredi près de la porte de Vincennes, a annoncé le parquet sans donner plus de détail sur les faits.

Des sources proches du dossier ont fait état d’une fusillade dans laquelle serait impliqué le tireur présumé de Montrouge, ainsi que d’une prise d’otages dans une supérette casher. L’enquête a été confiée à la section antiterroriste (SAT) de la PJ parisienne, à la sous-direction antiterroriste de la PJ et à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).

Source : Le JDD

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *