LE SUJET INTERDIT – MORT DU CHRISTIANISME : LA GUERRE SPIRITUELLE TOTALE DU MONDIALISME | ARAM MARDIROSSIAN
Publié par dominicanus sur 17 Août 2024
Aram Mardirossian, professeur à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, est un historien et juriste franco-arménien. Il est reconnu pour ses travaux sur le génocide arménien et la protection des chrétiens d’Orient. En tant que défenseur des droits de l’homme, il critique la négligence de l’État laïque français envers la christianophobie croissante. Son engagement s’étend à la défense du patrimoine religieux et des croyances chrétiennes, notamment face aux crimes haineux et aux profanations.
La christianophobie*, souvent passée sous silence, prend de multiples formes : dégradations d’églises, profanations de symboles religieux et violences verbales ou physiques à l’encontre des chrétiens. Ces actes soulèvent des questions cruciales sur la place du christianisme dans une société où la laïcité est parfois interprétée de manière restrictive. En effet, la laïcité, bien qu’instaurée pour garantir la liberté de conscience, ne doit pas devenir un prétexte pour minimiser ou ignorer les attaques dirigées contre une communauté religieuse.
Aram Mardirossian s’insurge contre les actes de blasphème observés lors des Jeux Olympiques de Paris 2024, où des symboles liés à Jésus Christ et à la Bible ont été tournés en dérision. Il considère que ces incidents, sous couvert de liberté d’expression, révèlent une tendance inquiétante à banaliser l’offense envers les religions, en particulier le christianisme. Pour lui, la France doit réexaminer ses politiques de laïcité pour éviter que de tels actes ne deviennent monnaie courante, érodant ainsi le respect des croyances religieuses. Aram Mardirossian appelle à une réflexion sur les conséquences internationales de la dégradation du respect religieux.
En tant qu’Arménien, Aram Mardirossian est particulièrement sensible à la situation des chrétiens d’Orient, victimes de persécutions en raison de leur foi. Il rappelle que l’histoire du génocide arménien offre un exemple tragique de ce qui arrive lorsque la communauté internationale ne prend pas de mesures pour défendre une minorité religieuse. Aram Mardirossian appelle la France et les autres nations occidentales à intensifier leurs efforts pour protéger les chrétiens d’Orient, considérant cela comme un impératif moral et un devoir politique. La défense des droits de ces communautés, en France et ailleurs, est un impératif moral qui transcende les clivages politiques et idéologiques.
* Les « -phobies » sont des mots piégés; il faut parler plutôt de « misochristianisme » !
La phobie a un sens précis : c’est une angoisse, une peur irrationnelle. Ainsi, si on vous traite de -phobe quand vous exprimez une opposition objective et sérieuse, on fait de votre opposition le symptôme d’une pathologie (qui, implicitement, mériterait un traitement psychologique approprié !). Le suffixe -phobie n’est donc qu’un piège insultant, ravalant des arguments objectifs au rang de divagations mentales.
Si vous avez contre l’islam de solides griefs qui vous causent la détestation de cette doctrine, s’agit-il d’une « peur irrationnelle » ? Non.
De même, nos ennemis n’ont pas une « peur irrationelle » du christianisme, ils le haïssent pour une raison très objective : les invincibles vertus du christianisme montrent aux « méchants », de façon éclatante, les vices de leur pensée et de leur vie, et ce rappel incessant qui leur donne mauvaise conscience leur est insupportable.
Ce n’est donc pas le « politiquement correct » phobos qu’il fallait employer, mais misos. Parce qu’il faut appeler haine la haine, et parce que la haine responsabilise, à la grande différence de la peur.
Source : Homelie
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