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Le sexe du savoir

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Photographie de couverture
Pionnière de la biologie moléculaire, Rosalind Franklin,
chimiste britannique, est à l’origine de la découverte de la
structure bi-hélicoïdale de l’ADN.
Rosalind Franklin en Toscane (1950) © Vittorio Luzzati

Michèle Le Dœuff
Y a-t-il un problème entre les femmes et les sciences, voire entre les femmes et le
fait de savoir en général ? Non, bien sûr que non. Et pourtant, la rumeur continue à
circuler en boucles paresseuses, la misogynie des doctes n’a pas désarmé, l’égalité est
loin d’être là et des énoncés assurant que les vraies femmes sont illettrées continuent
d’être publiés.
Michèle Le Dœuff entraîne lectrices et lecteurs dans des fouilles archéologiques
visant à retrouver l’origine enfouie de réflexes toujours contemporains, dont
l’ampleur reste à mesurer : existe-t-il un lien entre la méconnaissance des rapports
sociaux entre les sexes, les mécanismes subtils ou grossiers mis en œuvre par
les institutions intellectuelles pour maintenir en leur sein autant de domination
masculine qu’elles peuvent et le mode de constitution des savoirs que l’école diffuse
ou ne diffuse pas ?
Un parcours savant et caustique en compagnie de Platon, Christine de Pisan,
Thomas More, Gabrielle Suchon, Bacon, John Stuart Mill, Harriet Taylor… Ou
comment, sortant des sentiers battus, il paraît nécessaire de réinventer certaines
questions : pourquoi la culture est-elle supposée diminuer le sex appeal ? Pourquoi
y a-t-il des choses que bien des hommes ne veulent pas comprendre ? Et comment
l’intuition est-elle venue aux femmes ?
Dans cette nouvelle édition du Sexe du savoir, une postface de Léa Védie resitue
l’œuvre de Michèle Le Dœuff dans le débat transatlantique concernant les femmes, la
philosophie et les sciences.

La réédition-événement d’un texte initialement paru en
1998 (Aubier) puis en format poche en 2002 (Champs-
Flammarion) aujourd’hui épuisé ;
• Un livre de référence d’une philosophe sur l’histoire de
l’accès des femmes aux savoirs ;
• Une enquête minutieuse et savante pour « comprendre
comment le lien entre savoir et pouvoir se fait et se défait
à propos des femmes » ;
• Un essai au ton polémique et drôle qui propose un parcours
original dans l’histoire de la philosophie et de la littérature ;
• Plus de 20 ans après sa 1 re parution, un ouvrage qui
continue d’éclairer sur les enjeux actuels liés à la place
et la visibilité des femmes et sur des stéréotypes et des
mythes qui perdurent

Source : Data Presse Premium

13 Réponse(s) à "Le sexe du savoir"

Bénédicte G dit :

18 mars 2023 à 11 h 28 min

On peut aussi citer la délicieuse BD « Culottées » de Pénélope Bagieu qui exhume des oubliettes de l’histoire ces femmes qui à toute époque et dans toutes cultures se sont battues pour accomplir leur destin. C’est une lecture ludique et très éclairante sur les inégalités de droit fondées sur l’appartenance à un sexe.

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Argile dit :

18 mars 2023 à 10 h 48 min

Je pense que la misogynie et le misandrisme sont d’origines sataniques,

car c’est par la femme et l’amour de son homme que vient la perte du malin d’origine éternelle selon la Torah,

et non pas d’ange orgueilleux comme Nebukadnetstar roi de Babylone selon Esaïe 14 qui était comme un gardien protecteur (kérub = gardien en hebreu).

Le mot « Sexe » n’existe pas dans la copie source de la Bible.

Il s’agit de « Fleures féminines et masculines » , ce qui est très mal vue par le diable qui ne peut pas faire l’amour et ne sait pas ce que c’est aimer.

Du coup satan condamne l’amour et brime les coupables chimiquement s’il le faut, les effets secondaires des injections, mais aussi les pillules psy, détruisent votre libido, ou vous dira les effets secondaires seulement après avoir pris le traitements, mmm, aphrodisiaque, fini crac crac, Bonjour le corps Sans émotions, l’ablation chimique est l’excision en Afrique, c’est la même cruauté.

Par contre de nombreux enfants naissent sans prépuce depuis des siècle ps comme dans la Bible, d’où le mot inciser et non couper autour circoncinum, Jésus étant né sans prépuce, apostic en Grec.

Le prépuce apparaîtra de plus en plus plus tard chez les enfants mâles nécessitant une ablation pour retrouver l’originale comme Adam et bien d’autres humains, ce n’est pas pour rien si aux états unis, en Suisse, et d’autres pays, la circoncision est systématique au 8 ème jours sauf refus des parents.

Et oui, Adam n’avait pas de prépuce, ni Abraham, ni Morse, ni David, ni le cousin de mon collègue de travail, parlez en à votre médecin, le terme « apostia » est connu en anglais.

La traduction française classique ne montre pas la différence entre eux qui ont un prépuce et ceux qui n’en en pas à la naissance, la maman faisait une petite goutte de sang le huitième jour et non une ablation, le prépuce étant inexistant ou pas courant comme on le voit apparaître parmi les nations.

Je ne m’attendais pas à cette découverte il y a quelques années.

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1. Sonmi-777 dit :
  
  19 mars 2023 à 0 h 00 min
  
  J’espère que vous avez pris – comme preuves indiscutables – des photos du sexe d’Adam et de tous les autres qui ont suivi. 😉
  
  La circoncision au 8ème jour, d’après Roger Dommergue, endocrinologue juif :
  https://odysee.com/@L%C3%A9a.Lindt:9/Roger-Dommergueau-8ej-vu-par1endocrinolog:d
  
  Bref, la circoncision au 8ème jour, une tradition barbare qui fabrique – sans généraliser non plus – des gens froids, calculateurs, dénués d’empathie … mais malins/rusés, doués pour le commerce et l’usure.
  
  Répondre
Poilagratter dit :

18 mars 2023 à 8 h 50 min

Tant que les portraits de femmes telles que l’astronaute Seigneuret et d’autres ne seront pas affichés aux murs des écoles, cela ne changera pas.
Y a t il même une seule rue à son nom ?!
L’égalité des salaires a poste égal est toujours une utopie.

Répondre
1. Roseau dit :
  
  18 mars 2023 à 10 h 05 min
  
  La différence de salaire est calculée d’après le nombres de grossesses théoriques ainsi que les absences futures pour garde d’enfants !
  
  Faut provisionner qu’ils disent… une femme seule, de plus de 50 ans, passera sous les mêmes fourches caudines …
  
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Olivia dit :

18 mars 2023 à 7 h 21 min

Cela me semble revenir à mal poser le problème (et donc à mal le résoudre).

L’égalité n’est surtout pas à rechercher, car quand vous recherchez l’égalité, vous anéantissez la personne, les talents et ce que chaque être humain a de particulier à apporter aux autres.

Pour revenir à la définition de base :
L’homme est pêcheur, la femme aussi, chaque individu a ses propres faiblesses et doit y travailler avec l’aide de Dieu, mais chaque individu a aussi un tempérament, que Dieu accorde à la naissance, et des talents spécifiques à développer, en plus de son identité, de ses origines, de son sexe et de son corps, du pays dans lequel il nait et de son parcours de vie. Voilà tout ce qui caractérise un être humain.

On est bien loin, avec tout cela, des considérations grossières et médiocres de notre époque.

Et pour information :

Sous la France catholique, il n’existait pas de misogynie, la France s’appliquait à favoriser le Salut des âmes et voyait l’homme et la femme en grande partie selon la définition que j’ai décrite au-dessus, donc, on favorisait aussi, à cette époque, le développement des talents donnés par Dieu aux hommes et aux femmes. Ainsi, personne ne trouvait bizarre, à l’époque, que des femmes soient savantes ou intelligentes, et certaines femmes exerçaient même à des postes à responsabilités. Et tout ceci dans le respect des uns et des autres. Car on respectait autant les hommes que les femmes.
C’est en grande partie la franc maçonnerie, la bourgeoisie et la République qui nous auront éloignés de tout cela.

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1. Bénédicte G dit :
  
  18 mars 2023 à 11 h 07 min
  
  On ne peut pas dire que la France catholique, fille aînée de l’Eglise, n’ait pas été misogyne puisque la loi salique excluait les femmes de la succession et que c’est au nom de cette loi que la fille de Louis X et toutes les femmes après elle ont été écartées du trône. D’ailleurs les Francs, comme tous les peuples germains, étaient misogynes, contrairement aux Gaulois qui ne faisaient pas de différence entre hommes et femmes puisqu’elles héritaient au même titre que les hommes, avaient accès aux mêmes métiers, y compris celui de druidesse. Cela dit, les siècles où la bourgeoisie avait du pouvoir ,( c’est à dire quand le roi s’appuyait sur la bourgeoisie pour contenir les frondes des grands féodaux, et bien sûr, vous avez raison, après la Révolution), ces siècles là voyaient toujours le droit et libertés des femmes régresser. Le XIXème, siècle du triomphe de la bourgeoisie, de son puritanisme de façade et de son hypocrisie vertueuse marque le triomphe de la domination sur les femmes. Même l’habillement féminin montre cette volonté de contrainte avec ces corsets si serrés que les femmes en « tombaient en pamoison » . En réalité, elles manquaient d’air et d’espace jusque dans leurs vêtements.
  
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  1. Olivia dit :
    
    18 mars 2023 à 13 h 07 min
    
    Et pourtant, on peut bien le dire, l’introduction du christianisme en France a totalement changé, en positif, la vision et la place de la femme dans la société :
    
    Historiquement, on est passé d’une vision sous l’influence romaine (pater familias romain = tout droit et tout pouvoir à l’homme = femme sans droit et sans liberté aucune, pouvait être répudiée ou mise à mort) à un système élaboré par nos ancêtres comportant notamment ces caractéristiques :
    
    – Au niveau du pouvoir : nouvelle définition du pouvoir, le pouvoir n’est pas donné à un homme pour lui-même mais pour qu’il en fasse usage pour les autres, ce qui engageait de lourdes responsabilités. Il n’était pas rare que les rois partent faire la guerre ou en croisades. Ils étaient formés à la guerre. Auriez-vous voulu y envoyer des femmes ? Ceci étant dit, il y a déjà eu des femmes qui ont défendu, physiquement, leur propre royaume. Et il y a eu aussi des reines.
    
    – Au niveau des foyers : l’homme devient l’administrateur des biens de la famille et la femme l’aide, le but étant de faire fructifier les biens reçus par les ancêtres pour pouvoir les transmettre à ses enfants, il ne s’agissait donc plus de satisfaire uniquement les désirs de l’homme, comme sous la Rome Antique, mais de mettre tous les efforts des membres du foyer au bénéfice de la famille et de sa continuité. L’homme décidait mais la femme influençait et conseillait, et si l’homme, pour une raison quelconque, ne pouvait plus décider, il revenait à la femme de le faire. L’homme aussi, par l’Eglise et lors de son mariage, s’engageait à aimer sa femme et même à mourir pour elle s’il le fallait, tout le contraire, une nouvelle fois, de ce qui se passait sous la Rome Antique. Et l’Eglise a par ailleurs aussi beaucoup insisté pour que les femmes soient instruites et elles avaient aussi accès à des métiers : lire « La femme au temps des cathédrales », de Régine Pernourd, où l’on apprend que les femmes ont joué un rôle déterminant dans l’avènement de notre civilisation, rien que cela.
    
    On est donc passé de « rien du tout » à « respectée, parfaitement intégrée dans la société et devant être défendue au péril de sa propre vie », je ne vois donc pas de misogynie là-dedans mais plutôt le contraire.
    
    Quant aux anciens cultes des gaulois et des druides, je crains que l’on ne nous pas dise toute la vérité à leur sujet, certains archéologues ont par exemple retrouvé des traces d’anciennes pratiques de sacrifices humains à cette époque (cherchez puits sacrificiel).
    Et puis il y a ceci, ici, à partir de 2 minutes 15 :
    https://profidecatholica.com/2022/09/14/elisabeth-ii-la-mort-dun-druide/
    Pourquoi l’élite qui nous veut tant de bien s’intéresse-t-elle donc à ces pratiques ? Qu’est-ce qu’elle y cherche ? Qu’est-ce qu’elle y trouve ?
    Je connais la réponse mais je vous invite à vous poser la question.
    
    Maintenant, je pense qu’on met surtout en avant les gaulois, les francs et les celtes pour occulter la France catholique et faire en sorte que les français ne s’y intéressent surtout pas. Et pour cause : supporteraient-ils encore ce pouvoir s’ils le faisaient ? Supportaient-ils encore d’être gouvernés par des médiocres, des fous et des insensés, une fois qu’ils auraient réalisé la somme des mensonges que ces derniers, au fil des décennies, leur ont raconté pour conserver le pouvoir pour eux-mêmes, et une fois qu’ils auraient réalisé tout ce qu’ils y ont perdu, tout ce qu’on leur a enlevé ? Et comme les français ont été rendus athés et anti-catholique par les loges, cette technique d’occultation fonctionne à merveille.
    
    Répondre
    1. Bénédicte G dit :
      
      18 mars 2023 à 15 h 35 min
      
      C’est vrai qu’au Moyen Age, les ordres monastiques ont beaucoup œuvré pour la protection et l’éducation des filles .Et le christianisme a alors représenté un progrès social. Mais, dans les siècles qui ont suivi l’Eglise a aussi beaucoup contribué à la misogynie ambiante . N’oubliez pas que L’Eglise n’était pas simplement un pouvoir spirituel, c’était un pouvoir temporel qui, comme tout pouvoir soucieux d’asseoir son hégémonie, a eu ses tribunaux, son inquisition et ses bûchers de sorcières. En outre, la France catholique, ce n’est pas la France du Moyen Age, qui était chrétienne, la France catholique c’est celle qui est apparue au XVI ème lors du schisme protestant. Et là, on ne peut pas dire qu’elle a favorisé l’émancipation féminine.
      
      Répondre
      1. Poilagratter dit :
        
        18 mars 2023 à 19 h 13 min
        
        En attendant, Les compagnons du Tour de France refusaient encore Les filles En 1990 En sculpture.
        Après Les journaleux s’étonnent qu’il n’y a que peu de femmes dans ces métiers ..
      2. jean-pierre s 82 dit :
        
        18 mars 2023 à 19 h 15 min
        
        https://www.maurras.net/pdf/divers/Histoire-de-France-Jacques-Bainville.pdf
        jp
      3. Olivia dit :
        
        19 mars 2023 à 7 h 31 min
        
        « N’oubliez pas que L’Eglise n’était pas simplement un pouvoir spirituel, c’était un pouvoir temporel qui, comme tout pouvoir soucieux d’asseoir son hégémonie, a eu ses tribunaux, son inquisition et ses bûchers de sorcières. »
        
        C’est l’Education nationale, les loges et les films qui racontent cela.
        En réalité, l’Eglise n’a jamais cherché à opprimer les hommes mais à les sauver. Elle agissait pour conserver la foi et donc assurer le salut des âmes et porter même secours aux hommes et les aider, à travers l’école, gratuite, qu’elle proposait, et les hôpitaux, gratuits, qu’elle tenait, et l’instruction qu’elle donnait de manière générale à tous qui facilitaient grandement la vie commune. Aujourd’hui, cette instruction n’est plus et on voit le résultat.
        
        Pour l’inquisition, en réalité, elle a eu lieu car des hommes avaient infiltré l’Eglise avec de mauvaises intentions. Il est donc normal d’avoir voulu les identifier. Conserveriez-vous au sein d’un groupe des personnes qui veulent nuire aux membres de ce même groupe ? Quant aux condamnations que ces personnes ont eu, elles étaient en réalité peu nombreuses et surtout dans leur majorité peu graves.
        
        Renseignez-vous sur ces sujets dont vous voulez parler.
        
        Renseignez-vous réellement avant d’en parler.
        Car même l’histoire d’une Eglise faisant bruler des sorcières est fausse, l’Eglise n’a jamais fait cela, elle dénonçait les mauvaises pratiques de ces femmes mais ce sont les populations qui les condamnaient.
        
        D’ailleurs à ce sujet, à notre époque où des auteurs jeunesse trouvent toujours drôle d’amuser les enfants avec de gentilles sorcières, les connaissez-vous réellement, les pratiques de ces sorcières ?
        
        Car au delà du folklore de l’habillement, il y avait les sorts, les invocations aux démons et aussi des actes de cannibalisme. Si votre voisin pratiquait le cannibalisme, comment réagiriez-vous ?
        
        « En outre, la France catholique, ce n’est pas la France du Moyen Age, qui était chrétienne, la France catholique c’est celle qui est apparue au XVI ème lors du schisme protestant. »
        
        Si la France catholique n’est apparu qu’au XVIème, comment Clovis a-t-il donc pu se convertir au catholicisme en 496 ? Et à qui les protestants se sont-ils au final opposés ?
        Vos propos sont illogiques et contredisent la réalité des faits.
      4. Olivia dit :
        
        20 mars 2023 à 12 h 26 min
        
        Sur les sorcières, je viens par hasard de tomber là-dessus :
        
        https://profidecatholica.com/2023/03/18/elisabeth-bathory-la-comtesse-de-ladrenochrome/
        
        Voilà où peuvent mener de telles pratiques : tortures d’innocents, démembrements, cannibalisme, bains de sang…
        
        Et voilà donc ce que l’on peut nous demander – implicitement – de défendre et de cautionner, quand on nous rabâche cette fameuse histoire de chasse aux sorcières, qu’on fait évidemment toujours passer pour de pauvres victimes innocentes.
        
        Encore et toujours, des mensonges, pour que les français n’y comprennent rien et ainsi : le satanisme et ses pratiques peuvent s’étendre sur notre territoire sans que cela ne dérange personne.

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