Le seul sujet important, qui n’est abordé que du bout des lèvres … c’est notre dette !

9 Juil, 2024

FAILLITE… EST LE MOT JUSTE

Dans mon billet d’hier, j’écrivais :

  • « Ceux et celles qui ont cru, et continuent de croire, les promesses des différents gouvernements et partis politiques de tous bords, vont rapidement déchanter. La France est en faillite depuis longtemps».

Les fidèles lecteurs de mes écrits, connaissent bien cette ligne directrice de mes actions : Je ne suis pas là pour vous faire peur, mais pour vous préparer. Les choses se gèrent mieux, quand elles sont anticipées.

La question de la dette de notre pays est explosive, pour la classe politique. En conséquence, elle n’est que peu abordée et surtout de façon incompréhensible au plus grand nombre.

Un récent article du journal Le Monde, tente de nous alerter en titrant :

  • Pour la Banque des règlements internationaux, « la dette publique des économies avancées est désormais aussi élevée qu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale».
  • À l’occasion de la publication du rapport annuel de la BRI, dimanche 30 juin, sa vice-directrice Andrea MAECHLER avertit des risques d’un dérapage des finances publiques à travers le monde, alors que les taux d’intérêt ont fortement augmenté et peinent à redescendre.

Commençons par la banque des règlements internationaux (BRI). Pour le grand public, c’est la banque des banques centrales. Les fidèles lecteurs de ce blog savent que c’est le « bras armé » de l’oligarchie financière mondialiste apatride (OFMA).

C’est dans ce cadre que l’OFMA « dirige » les gouvernements des principaux pays occidentaux… par la finance. Rappelez-vous ce proverbe : « La main qui donne est au-dessus de celle qui reçoit ».

Rappelez-vous aussi … comme Félicie 😊😂, que dans mon billet du 3 mars 2018, je citais l’historien américain Caroll QUIGLEY :

  • « Les puissants du capitalisme financier avaient un but à long terme, rien de moins que de créer un système mondial de contrôle financier, dans des mains privées, capables de dominer le système politique de chaque pays et l’économie du monde dans son ensemble.
  • Ce système devait être contrôlé de manière féodale par les banques centrales du monde agissant de concert, par des accords secrets négociés lors de fréquentes réunions et des conférences. Le sommet de ces systèmes devait être la Banque des règlements internationaux à Bâle, Suisse ; une banque privée détenue et contrôlée par les banques centrales du monde, qui étaient elles-mêmes des sociétés privées.
  • Chaque banque centrale […] devait chercher à dominer son gouvernement par sa capacité à contrôler les prêts du Trésor, manipuler les bourses, influer sur le niveau de l’activité économique dans le pays, et influencer les politiciens assouplis par des récompenses économiques ultérieures dans le monde des affaires ».

Encore plus fort :

  • « Il ne faut pas croire que les dirigeants des banques centrales principales du monde ont eux-mêmes des pouvoirs substantiels dans la finance mondiale. Ils ne les ont pas. Au contraire, ils ne sont que les techniciens et les agents des banquiers d’investissement dominants de leurs propres pays, qui les ont élevés à leur place et sont parfaitement capables de les renvoyer.
  • Les pouvoirs financiers du monde sont dans les mains de ces banquiers d’investissement (aussi appelés des banquiers internationaux ou marchands) qui sont restés en grande partie dans les coulisses de leurs propres banques privées non constituées en société. Ceux-ci forment un système de coopération internationale et de domination nationale qui est plus privé, plus puissant et plus secret que celui de leurs agents dans les banques centrales ».

Abordons maintenant,  la faillite de notre pays. dans mon billet du 11 novembre 2014, à propos de la situation de la France, j’écrivais ceci :

La dette de la France (selon l’INSEE) :

Bien évidemment, le monde politique ne communique que sur les seuls critères de Maastricht. Il en a parfaitement le droit, mais intellectuellement, est-ce bien honnête ?

Même sur cette « fausse base », l’endettement « officiel » de la France est pratiquement égal à la totalité (2 000 Mds €) des richesses produites (le PIB). Soyons plus curieux et intéressons-nous maintenant à la structure de notre PIB :

Composition du PIB de la France (selon l’INSEE) :

On voit parfaitement que la véritable richesse produite au niveau du pays représente moins de la moitié de notre PIB.

Le déséquilibre entre cette production et les dépenses publiques montre bien qu’aucune augmentation d’impôt (même massive) ne permettra d’atteindre l’équilibre financier.

« Rassurez-vous », il y aura quand même des augmentations d’impôts, taxes et autres prélèvements, mais vous voyez bien qu’ils ne changeront rien à la situation financière catastrophique de notre pays.

Résumons :

–        Sur la base de la communication officielle, nous avons une dette de 2 000 Mds € et la richesse produite est de 858 Mds € (2 000 x 42,9%). Il manque donc 1 142 Milliards d’Euros.

–        Prenons maintenant des chiffres plus réalistes. 10 000 Mds € de dettes et 858 Mds € de richesses produites. Il manque…..9 142 Milliards d’Euros. Même en retenant l’hypothèse « politiquement correcte », la France est bien en faillite ».

Pour voir si l’état économique de notre pays s’est amélioré, ou pas, actualisons ces chiffres de 2014.

  • Selon l’INSEE, à la fin du premier trimestre 2024, la dette publique au sens des critères de Maastricht s’établit à 3 159,7 Md€.
  • Le hors bilan en 2024 est estimé à environ 9 000 Md€.
  • Selon l’INSEE, le PIB nominal de 2023 est de 2 806 Md€

En arrondissant ces chiffres, de façons optimistes, cela nous donne :

  • Selon les critères de Maastricht
    • Produit marchand de (50% de 2 806 Md€) soit 1 403 Md€
    • Endettement de 3 159 Md€
    • Solde de (1 403 – 3 159) soit 1 756 Md€ de « manque».
  • Situation réelle
    • Produit marchand de (50% de 2 806 Md€) soit 1 403 Md€
    • Endettement de 9 000 Md€
    • Solde de (1 403 – 9 000) soit 7 597 Md€ de « manque».

En employant la novlangue du monde politique, c’est-à-dire, en ne retenant que les critères de Maastricht, nous n’avons « un trou » que de 1 756 Md€.

Ce rapide calcul pour la France, confirme l’aggravation de la situation financière, constatée par la BRI, au niveau mondial.

Par ailleurs, l’encours de l’assurance vie est, au mois de mai 2024, de 1 971 Md€. Un complotiste dirait que ce montant des dépôts sur les contrats d’assurance vie…  pourrait servir de garantie afin de rassurer les prêteurs étrangers, qui achètent nos obligations d’état !!!

Que nous ayons un gouvernement du nouveau Front populaire, du rassemblement national ou de la minorité présidentielle, ne changera pas grand-chose. Nous sommes déjà en FA ILLI TE !!! Chers lecteurs, préparez-vous à manger durablement des patates à l’eau… sans beurre.

« Il est plus facile de tromper les gens que de les convaincre qu’ils ont été trompés. »
(Mark Twain)

Chers lecteurs, prenez soin de vous. Je vous aime et vous salue.

Source : Sérénité Patrimoniale

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