Le roi est nu.
Introduction.
Mon objectif est de vous aider à avoir du recul et donc, prendre le temps nécessaire pour réfléchir et comprendre ce qui se passe « réellement ». S’agissant « du temps nécessaire », il est aujourd’hui de bon ton « de faire court », ou bien de mettre le point sur ce qui est jugé comme « essentiel »… par d’autres que vous. Nous savons parfaitement que « le diable se cache dans les détails ». C’est pourquoi je revendique et assume pleinement le fait de développer mes différents arguments.
Je souhaite ici, vous apporter une pluralité d’informations pour sortir enfin de la sclérosante « pensée unique ». Je m’autorise donc à citer des auteurs dont je ne partage pas forcément les thèses ou de points de vue quand je juge intéressant de les mentionner pour élargir la compréhension d’un sujet. Cette approche nous permet de découvrir « le dessous des cartes » qui nous est si soigneusement caché. Nous sommes alors en mesure de comprendre les mutations de notre société et pouvons, dès lors, en tirer tout le positif pour notre patrimoine matériel et aussi spirituel.
Étant parfaitement conscient que les avis et positions que j’exprime sont l’expression de « ma vérité » au moment de leur rédaction, je vous donne l’accès à mes propres sources, afin que vous soyez en mesure d’avoir une appréciation éventuellement différente de la mienne, et ainsi construire VOTRE vérité. La seule qui vaille à mes yeux.
Sujet du jour : Grandeur… et décadence du dollar.
Si l’expression : « Le roi est nu », est bien connue, savez-vous qu’elle est tirée du conte de fées de Hans Christian ANDERSEN, « Les habits neufs de l’empereur » ? Certes, ce conte de « l’ami Hans », romancier et poète danois, est moins connu que sa célébrissime « petite sirène », mais vous allez constater qu’il est toujours d’actualité… et notamment à propos du dollar.
Prenez le temps de lire en son entier cette histoire d’impériaux habits. Bien qu’elle ne soit pas d’une longueur si rébarbative, pour vous montrer à nouveau à quel point je vous aime, en voici le résumé.
Il était une fois… dans un lointain pays imaginaire, un empereur qui ne pensait qu’à son apparence. Quasiment tout son argent passait dans l’acquisition d’une multitude d’habits, plus richement ornés les uns que les autres. Le décor est planté.
Un jour… (je me souviens que c’était un mardi matin, précisément à10h24 (NDLR ), deux escrocs se disant tisserands, se présentent devant l’empereur. Ils lui proposent alors de tisser pour lui la plus magnifique étoffe (de France et de Navarre (NDLR) et de lui confectionner un habit digne de ses ambitions. Sa particularité « magique » étant d’être invisible aux yeux des personnes de piètre rang et aussi aux idiots.
Il n’en faut pas davantage pour convaincre l’empereur de leur allouer une très forte somme pour qu’ils se mettent au travail sans tarder. Les deux compères se font livrer les fils de soie les plus fins et les fils d’or les plus rares… qu’ils gardent évidemment pour eux. (En même temps (NDLR) ils font tourner à grand bruit, les métiers à tisser qui sont alimentés par des bobines de fil… vides !!!
L’empereur, impatient, dépêche dans l’atelier de tissage, son fidèle premier ministre. Celui-ci se rend compte de la supercherie. Je vous rappelle que ces précieux tissus sont réputés visibles QUE par les « Z’élites » et les personnes particulièrement intelligentes. Fier de son rang ( vous parlez au 1er ministre de la France (NDLR) et ne voulant pas passer pour un idiot, le Premier ministre rapporte à l’empereur la véracité de la haute qualité du tissu réalisé par les deux escrocs.
Du coup, l’empereur, accompagné du ministre ainsi que de sa cour, se rend à l’atelier des tisserands. Tout ce « beau linge »… constate que les bobines et les métiers à tisser sont vides. Pas de tissus sur les étagères !!! Mais, l’empereur ( sa femme et le petit prince (NDLR), de même que toute la cour, pour être « à la hauteur », de cette situation… rivalise de compliments pour la qualité des tissus chatoyants et félicite comme il sied, les deux gredins.
Finalement, ce beau monde décide d’organiser une grande fête dans la ville, au cours de laquelle l’empereur pourra montrer à son peuple, ce magnifique costume d’apparat, spécialement tissé pour lui avec ce « fil magique »… seulement visible des grands personnages de l’empire et des personnes fort intelligentes.
La parade a lieu et… la plus grande partie du peuple, ne voulant passer pour des idiots, s’exclame « Ces nouveaux habits de l’empereur sont magnifiques ». Seul, parmi toute cette foule, un petit enfant, qui n’a pas ce genre de préoccupation, s’écrie « mais l’empereur n’a pas d’habit du tout ». Littéralement « dopé » par cette juste affirmation, son père, prenant de l’assurance (ce que je vous déconseille fortement (NDLR), dit alors quelque chose du genre « La vérité sort de la bouche des enfants ».
La nouvelle se propage et bientôt, c’est toute la foule qui clame « L’empereur est nu ». Comprenant qu’il a été l’objet d’une manipulation, mais soucieux, avant tout, de « tenir son rang », l’empereur et par effet de mimétisme, toute sa cour, continua de défiler jusqu’à la fin de la fête. Le conte ne dit pas « s’il vécut heureux et eut beaucoup d’enfants » .
La morale de cette histoire (La rirette, lariret ette (NDLR), est que pour mettre fin à une manipulation, surtout quand elle est massive, il est nécessaire de sortir de « ses supposées obligations » sociales et de révéler la vérité. Ensuite, tout dépend de la « vitesse de propagation » de cette vérité dans la population.
Autre « leçon » à tirer de cette belle histoire, le fait que se rendant compte de la supercherie dont il a été victime, l’empereur continue de conserver les apparences… « quoi qu’il lui en coûte » !!! Une petite dernière… pour la route. La sincérité de l’enfant qui exprime simplement ce qu’il voit et non ce que prétend voir l’ensemble de la foule. Gardons, chers lecteurs, notre « âme d’enfant » et soyons « vrais avec nous même » afin de l’être aussi avec les autres.
Ne trouvez-vous pas que ce « conte de fées » s’applique à de nombreux exemples de notre vie politico-médiatique actuelle ? Si je n’avais l’immmmence crainte d’être encore traité de « complotiste », je dirais j’écrirais que cela me rappelle quelque peu, une « étrange histoire Covidesque » … dont la fin n’est pas encore écrite !!! Dans cette occurrence, la vitesse de propagation de la vérité est encore lente, mais heureusement, le temps travaille pour nous.
Voyons ensemble maintenant, en quoi ce conte s’applique parfaitement à l’actuelle monnaie du monde : « Le roi dollar » :
- Le dollar : comme l’empereur, il se soucie avant tout des apparences. Il préfère «mentir » en prétendant avoir toujours de la valeur plutôt que « reconnaitre » qu’il repose sur « une montagne » de dettes.
- L’état profond : le « tireur de ficelles ». Tout comme les deux escrocs tisserands du conte, ce sont des personnages mystérieux. On ne sait pas qui ils sont, ni pourquoi ils ont décidé de « tuer le dollar »… quoi que, en investiguant un peu.
- Les lanceurs d’alerte : à la différence près que ce ne sont pas des enfants, ils ne se laissent pas influencer par les apparences. Ils ne craignent pas d’être traités de « complotistes» et s’emploient à « ouvrir les yeux » de leurs contemporains sur la réalité des choses… si « incroyables » soit-elles.
La différence avec le compte d’Andersen, c’est qu’actuellement, beaucoup de personnes ne sont pas encore prêtes à admettre que « le roi dollar est nu » et en tirer les conséquences. Puis est venu « s’inviter dans l’histoire », le déclenchement par Vladimir POUTINE, de « l’opération militaire spéciale » (OMS) en Ukraine.
Alors que ce fait accélère la chute du dollar, l’effet moutonnier ainsi que le poids des habitudes prévalent sur la réalité, concernant sa valeur réelle. Il est encore considéré par beaucoup de personnes, comme « une valeur refuge » en cas de crise. Nous entendons toujours le même type de discours :
- La monnaie du monde ne peut pas s’effondrer.
- L’Amérique est toujours une grande puissance.
- Les États-Unis ont toujours rebondi dans les crises.
Une des conséquences de ce phénomène est l’appréciation du dollar, face à notre monnaie commune, l’Euro. Constatez, depuis le déclenchement de l’OMS le 24 février dernier, comment le dollar « a pris des couleurs »… au détriment de l’Euro. Et ce n’est pas fini !!!
Le monde de la finance préfère des phrases courtes, à un joli « conte de fées ». L’investisseur milliardaire Warren BUFFETT a « résumé » les 1 533 mots du conte d’Andersen, à seulement treize mots : « C’est quand la mer se retire qu’on voit ceux qui se baignent nus ».
Quelle que soit votre préférence stylistique, le fonds est le même. Il est plus important de comprendre et d’anticiper le sort du dollar, afin de prendre, « les bonnes décisions », dans le cadre de votre patrimoine financier.
« Chaque fois que vous vous retrouvez à penser comme la majorité des gens, faites une pause et réfléchissez »
Chers amis lecteurs, amateurs de contes ou pas, prenez bien soin de vous. Je vous aime et vous salue.
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Source : Sérénité Patrimoniale
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