Vue(s) : 28 223
« I am a Sailor man »
Sur le compte Facebook du président de Militaires et Citoyens, j’ai été effaré de lire qu’il est résolument contre les associations professionnelles dans les armées et que selon lui, il est hors de question que des associations Loi 1901 siègent dans les instances de concertation … :
(Cliquez pour agrandir l’image)
Pourtant le président Nicolas Bara était il a un an un fervent défenseur des associations professionnelles dans les armées et soutenait qu’elles devaient participer au dialogue social des militaires.
En effet, le 26 septembre 2012, dans le Blog Le Mamouth, il affirmait sans détour que le comité d’utilisateurs lancé par le ministère de la défense concernant le problème « Louvois » n’était qu’un leurre de concertation mis en place pour calmer la grogne dans l’armée de terre. Il déplorait qu’aucune association ne fût associée à ce comité.
Dans un autre de ses écrits, paru sur Armée-Média sous le titre « Louvois : Militaires et Citoyens fait le point » il écrivait que les instances de concertation locales n’ont pu faire état de la situation de façon efficace et rapide et prétendait que Militaires et Citoyens avait souligné ce fait et que le dialogue était défaillant, ne permettant pas une remontée correcte des problématiques du personnel. Il ajoutait que le rôle du CSFM dans le dysfonctionnent Louvois avait été quasi inexistant.
Il précisait que si les militaires ont la faculté d’adresser des questions ou des propositions aux conseil de la fonction militaire (CFM) ou au conseil supérieur fonction militaire (CSFM), elles doivent passer par de nombreux filtres, ne permettant pas une remontée rapide et satisfaisante des éléments baromètres de l’impact social du non paiement des soldes.
Il affirmait d’autre part que l’objectif de ces instances de concertations n’instauraient qu’un simulacre de dialogue entre la hiérarchie et la troupe et qu’il ne s’agissait pas d’un outil performant pour la condition militaire et encore moins d’un élément de communication ou de transmission de situation sociale critique.
Dans ce document, Nicolas Bara incitait les militaires a exercer un recours juridictionnel et à se rapprocher de l’Adefdromil ou de Militaires et Citoyens.
Les associations de défense des militaires sont plus à même que les particuliers à disposer des compétences juridiques pour mener à bien ces recours, écrivait-il, tout en demandant que les militaires soient autorisés à adhérer à des associations de défense de leurs droits afin qu’elles les aident dans la rédaction des divers documents exigés. Il fournit même l’adresse d’une association, qu’il nie aujourd’hui, à savoir : L’ADEFDROMIL (Association de défense des droits des militaires) co*****@ad********.org
Par ailleurs dans un autre document qu’il a publié l’été dernier sur Armée-Média, dans le paragraphe «Dialogue social des militaires » il écrivait que l’honnêteté intellectuelle n’a pas de limite dans un monde merveilleux et ajoutait «nous ne sommes pas dans un monde merveilleux ! Bienvenue dans le monde « des bilans Bisounours » !». Il concluait en affirmant que l’association Militaires et Citoyens espérait que ces propositions feraient l’objet d’une réforme importante du statut général du militaire et qu’elle aurait à cœur de soutenir ces initiatives et de collaborer avec les instances étatiques si tel était le cas.
Devant tant de contradictions il est permis de se poser la question «quel est donc ce personnage qui au gré des vents change d’avis, en fonction des évènements et des opportunités qui se présentent à lui» ? Quelle crédibilité doit-on accorder à cette association dont les membres du conseil font partie de la même famille ? (Nicola Bara président, son épouse secrétaire et sa belle-mère trésorière).
Ronald Guillaumont
Laisser un commentaire