LE POGNON DE DINGUE DE LA FRAUDE SOCIALE…
Cela fait maintenant des années que la question de la fraude sociale s’invite à la une de notre actualité. Normal : avec 700 milliards d’euros de revenus de transfert, la France est le pays du monde qui alloue le plus d’argent au social… ce qui ne manque pas d’attirer la convoitise des fraudeurs, de France et du monde entier. Il y a six mois, un rapport parlementaire conduit par la députée UDI Nathalie Goulet pointait l’existence de 86 millions de numéros de sécurité sociale, pour une population totale de… 67 millions d’habitants. Une anomalie qui indique de façon flagrante l’existence d’une fraude massive. Nathalie Goulet avait évalué le préjudice entre 25 et 45 milliards d’euros par an…
Ces derniers jours, c’est l’ancien magistrat Charles Prats qui confirme, en démontrant par a+b l’existence de 3 millions de prestataires nés à l’étranger inscrits avec des faux documents. Comme la moyenne des prestations perçues par les allocataires est d’environ 11500 euros par an, cette seule fraude couterait donc plus de 30 milliards d’euros par an… Et il ne s’agit là que des faux allocataires nés à l’étranger, auxquels il faudrait ajouter les faux allocataires nés et vivant sur le territoire, les arrêts maladie de complaisance, les faux chômeurs et tant d’autres choses… Charles Prats affirme avoir déjà alerté, en 2011, le gouvernement Fillon sur cette question, et l’arrêt complet des versements des prestations était programmé… jusqu’à ce que Hollande ne reprenne le dossier en 2012. Et bien sûr, ne le mette à la poubelle. Quand des députés de droite interpellent dans l’hémicycle, il y a quelques semaines à peine, le ministre de tutelle, ils se voient bredouiller que le contrôle a déjà commencé, d’ailleurs 500 de ces dossiers ont été vérifiés… 500 dossiers sur 3 millions de fraudeurs présumés, de qui se moque-t-on ? Depuis les annonces de Charles Prats, le check news de Libé s’évertue à contester les chiffres avancés par Prats, mais reconnait quand même une fraude de plusieurs milliards d’euros. En 2015, pour répondre à des estimations bien plus hautes, les organismes sociaux l’avaient évaluée entre 6,8 et 8 milliards d’euros. Même si tel était le cas, le gouvernement a lancé le projet de réforme des retraites, avec tout le remue-ménage que l’on sait, pour pallier un déficit présumé de cet ordre, et encore, à venir d’ici huit ans… Pour bien moins que cela, le gouvernement n’hésite pas à mettre la France sens dessus-dessous. Pour cette fraude évidente, rien, pas de commission d’enquête gouvernementale, pas de renforcement des contrôles…
Et d’ailleurs, Macron avait bien parlé de « pognon de dingues », à propos du montant du social en France… Alors, pourquoi ne s’attaque-t-il pas en priorité à cette fraude ? Pourquoi un tel malaise, à gauche comme à la LREM, sur ce sujet précis ? Si ce problème était enfin résolu, le déficit des caisses de sécurité sociale serait annulé, la France entière respirerait mieux, on pourrait entrevoir la baisse les charges des PME, des artisans, des commerçants, des agriculteurs, bref on remettrait la France en ordre de marche… Oui mais voila, pour cela, il faut se décider à s’attaquer à ceux qui profitent de cette fraude, essentiellement des gens issus de l’immigration, de la diversité. C’est à dire à l’électorat du PS, de LFI et… de LREM ! S’attaquer à la fraude sociale, pour ce gouvernement comme pour le précédent, c’est s’attaquer directement à propre son électorat, probablement pas loin de 25% de son électorat…
Voila pourquoi gauche et LREM ferment les yeux, malgré la pleine conscience qu’ils ont de l’ampleur du phénomène. La réaction à ce sujet rappelle d’ailleurs l’inertie du pouvoir face à la délinquance des banlieues, aux trafics, à l’islamisme radical : c’est en off, comme François Hollande l’a fait avec les journalistes Lhomme et Davet, ou en quittant le pouvoir comme Gérard Collomb, que l’on ose parler de séparatisme, partition, territoires perdus de la République. Tant que la gauche sera au pouvoir, rien ne sera entrepris qui puisse aller contre la colonisation du pays par des minorités étrangères : la fraude sociale massive participe du phénomène, et sans contester l’existence de fraudeurs bien de chez nous, le gros du gâteau est capté par les mêmes. Le clientélisme électoraliste de la gauche et LREM nous impose donc impôts massifs, confiscatoires, déficits permanents de l’état et des caisses, mais encore insécurité, islamisme, terrorisme…
La gauche aide volontairement les nuisibles à nous nuire ! Jusqu’à quand allons encore tolérer cela ?
Olivier PIACENTINI
VPF d’honneur
Source : Volontaires Pour la France
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