Le Planning Familial, rouage de la Trans Industrie
Cette tribune répond à la propagande transactiviste du Planning Familial, en prélude à la préparation d’un documentaire de 2 x 60 minutes « MAUVAIS GENRE – UN SCANDALE SANITAIRE ». Sortie estimée : automne 2022.
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Ce mois d’août, la campagne de communication transactiviste hors sol du Planning Familial a suscité de vives critiques, et une réponse lunaire de l’organisme, rejetant tous ses détracteurs comme étant d’extrême droite, quand bien même la quasi totalité des critiques du transactivisme émanent de femmes de gauche, féministes, comme Dora Moutot et Marguerite Stern.
Nous avons l’habitude. La moindre critique des postures transactivistes déclenche un langage outrancier : nazis ou « transphobes », autrement dit « mécréants » de l’idéologie du genre. Car le transactivisme est une religion fondamentaliste qui ne tolère pas d’apostat. L’incroyance est interprétée comme un crime de haine, une négation existentielle des croyants, l’équivalent du meurtre d’une personne trans.
Ses adeptes cherchent à imposer leur idéologie par l’outrance, la violence, et la censure, en exigeant que toute la société s’y conforme, sans débat, et sans aucune consultation publique. Or, dans un État de droit, personne n’a à prêter allégeance à une idéologie, quelle qu’elle soit, en particulier lorsqu’elle promeut les mutilations sexuelles et la stérilisation massive d’adolescents paumés sous influence.
La rhétorique victimaire du Planning Familial sert à masquer les enjeux d’un scandale sanitaire. Les accusations de transphobie sont un gas-lighting (=détournement cognitif) destiné à censurer les personnes qui se préoccupent de la stérilisation et des mutilations sexuelles des jeunes « non conformes aux stéréotypes de genre ». Derrière les propos droit-de-l’hommiste et les grands discours sur « l’inclusion » des personnes trans, en effet, il n’est question que de conformité et de non-conformité aux normes de genres.
L’idéologie du genre procède d’une régression misogyne et homophobe phénoménale, au bénéfice de la trans industrie : il s’agit de mettre les corps et les sexes « en conformité » avec leur « ressenti », c’est-à-dire avec les normes stéréotypées de l’autre sexe. Pour cela, il faut prétendre que le sexe aurait été assigné (au lieu de constaté) à la naissance afin de justifier d’une réassignation sexuelle : traitements hormonaux et chirurgicaux correcteurs d’un « mauvais corps » à coups de bloqueurs de puberté, d’hormones sexuelles contraires et de chirurgies mutilantes (mastectomies, hystérectomies, orchidectomies (ablation des testicules) et pénectomies préalables aux vaginoplasties, phalloplasties, congélation du sperme et des ovocytes, chirurgie de féminisation ou masculinisation du visage, épilations définitives, implants mammaires, etc.
Tous ces « traitements » extrêmement coûteux donc lucratifs pour la trans industrie, sont remboursés à 100% par la sécurité sociale au titre de l’ALD 31 alors même que selon les transactivistes, être trans ne serait pas une pathologie mais une identité.
Les idéologues du transactivisme parlent de diversité de genre et d’inclusion mais professent qu’il est nécessaire de mutiler son corps pour trouver sa véritable identité…
Dans les protocoles de soins de la dysphorie de genre mis en avant au détriment des psychothérapies il n’est jamais question de jeter aux orties les stéréotypes sociaux sexuels, d’accepter son homosexualité, ni d’apprendre à apprivoiser son corps. Un seul message : il faut réassigner son sexe afin de le rendre conforme à sa nouvelle identité.
Les traitements de réassignation sexuelle sont des protocoles totalement hasardeux, sujets à de fréquents ratages car il est bien évidemment impossible de créer un sexe d’homme sur le corps d’une femme ou l’inverse. Les hormones sexuelles contraires et bloqueurs de puberté sont prescrits hors Autorisation de Mise sur le Marché à des patients de plus en plus jeunes, placés sous hormones contraires à vie. Ceci alors même que toutes les études menées depuis 20 ans et pour la dernière en 2021 confirment que si rien n’est fait 75% à 90% des dysphories de genre se résolvent d’elles-mêmes à l’entrée dans l’âge adulte (1 et 2).
Indépendamment du phénomène de contamination sociale de la « transidentité » certains adolescents ont besoin de plus de temps que les autres pour apprivoiser la transition naturelle de la puberté vers un corps d’homme ou de femme adulte. Raison de plus pour ne pas les précipiter vers des choix qu’ils seront nombreux à regretter.
Pour justifier l’injustifiable, les transactivistes brandissent le mantra d’un taux de suicide, supposé extrêmement élevé chez les jeunes trans (42% selon l’organisme transactiviste Mermaid (3) « Mieux vaut avoir une fille trans, qu’un garçon mort » fut-il sexuellement mutilé et stérile. Le pipeautage des études scientifiques est un sport international dans lequel la trans industrie compte de nombreux médaillés de haut niveau, mais le record est sans doute détenu par cette étude répercutée partout sans aucun esprit critique. Sur les 2078 personnes LGBTQIA+ interrogées dans le cadre de qui n’est en réalité qu’un simple sondage déclaratif, 13 d’entre elles sont des jeunes trans ayant eu des tentations suicidaires. 13 personnes sur 2078, dont on ne connait ni les antécédents psychiatriques ni le contexte des tentatives de suicides ; par exemple si elles ont été effectuées avant, pendant ou après la transition. Ce taux de suicide est une escroquerie.
La propagande du planning familial procède d’un double mensonge : un homme ne peut pas être enceint, c’est par sa biologie sexuelle féminine qu’une femme transidentifiée homme peut être enceinte. Il n’y a donc rien d’extraordinaire à cela. Mais de plus elle impose une distorsion cognitive par rapport au fait que la transition stérilise les personnes trans. Dans les parcours de « réassignation sexuelle » (sic) les mastectomies et hystérectomies, parfois même l’ablation du vagin, interviennent très rapidement pour éviter des nécroses fatales et des cancers au bout de quelques années d’hormones sexuelles contraires. C’est pourquoi la congélation des ovocytes fait partie du processus de réassignation.
Une femme transidentifée « homme » ne peut devenir enceinte qu’avant d’engager son processus de transition ou au tout début du processus de réassignation sexuelle, lequel doit être interrompu afin qu’elle puisse mener à terme sa grossesse. La propagande du Planning Familial occulte le fait que les traitements aux hormones sexuelles contraires sont toxiques pour les organes sexuels et reproducteurs.
Par ailleurs, où sont les gardes fous sanitaires pour la protection de l’enfant à naître ? La réglementation proscrit la consommation de camembert au lait cru aux enfants en bas âge et aux femmes enceintes, raison pour laquelle ils sont bannis des cantines scolaires. En revanche, être conçu dans l’utérus d’une mère chimiquement virilisée et imprégnée de testostérone, cela ne pose aucun problème ? Quand les autorités sanitaires vont-elles se libérer de l’aspect idéologique de ces questions pour reprendre leur rôle en main ?
Dans la foulée de ses mensonges, le Planning Familial s’évertue à éradiquer le mot femme, au motif qu’il serait essentialisant (un comble pour une idéologie qui s’obstine à « rendre conforme » les organes sexuels de ses adeptes) au profit des termes « personnes gestantes » « personnes à utérus » ou « personnes allaitantes ».
Etonnamment, le seul apport des femmes transidentifiées hommes au mouvement trans est de supprimer le mot femme ainsi que les mots de référant à la biologie de la sexualité féminine, tout en s’obstinant à en présenter quelques-unes comme des hommes « enceints » autrement dit à mettre en avant leurs fonctions reproductives femelles. Tant qu’à glorifier les stéréotypes sociaux sexuels pourquoi ne pas associer le genre homme d’une femme transidentifiée à la réalisation d’une production intellectuelle, l’acquisition d’un poste à responsabilité ou une performance quelconque ? Or ce sont toujours les hommes transidentifiés femmes qui sont mis en avant sous les feux de la rampe. Les femmes transidentifiées hommes préfèrent mettre en avant leurs fonctions reproductives. Ébouriffant d’originalité…
On notera qu’aucune revendication similaire n’est exigé dans le vocabulaire dédié aux hommes : pas de « détenteur de prostate » ou de « porteur de pénis » en vue. Dans le monde transhumaniste la hiérarchie des genres est toujours respectée.
Le Planning Familial préfère se prétendre victime d’une cabale de nazis tout en diffamant les féministes lanceuses d’alerte, au lieu de regarder ses responsabilités en face.
Il est scandaleux de légitimer sans ciller la haine de soi de jeunes femmes transidentifiées hommes habitées par une misogynie intériorisée (4). Cela fait trois ans maintenant que je les écoute sur les réseaux sociaux. Pourquoi sont-elles persuadées qu’il faut avoir l’apparence d’un homme pour être respectées ? Qu’elles ne soient plus des proies sexuelles ? Et qu’elles puissent prétendre à une égalité des chances ? Pourquoi dans les pays de l’ouest autant de filles décrètent qu’elles préfèrent mutiler leur corps plutôt que jouer à un jeu perdu d’avance parce que les dés sont pipés !? Qui les a convaincues que pour être une femme il faut être jolie, et si l’on n’est pas jolie dans ce monde de l’image alors on ne vaudrait rien ? Comment a-t-on pu faire autant marche arrière en si peu de temps ? Ces dérives sont un crève-cœur légitime pour les féministes et ce devrait être un sujet de préoccupation majeur pour les pouvoir publics. Il est inadmissible de diffamer les personnes qui s’en préoccupent en les étiquetant « transphobes » parce qu’elles refusent d’adhérer à cette idéologie misogyne et réactionnaire.
Les transactivistes réécrivent l’histoire à leur profit en mettant en avant l’ancienneté des populations trans dans les pays du Moyen-Orient. De fait, dans ces cultures les homosexuels qui n’ont pas de passing suffisamment viril n’ont pas d’autre choix que tenter de se faire passer pour une femme ou mourir. Dans les pays où les stéréotypes sociaux sexuels sont les plus rigides le transsexualisme est une thérapie de conversion pour homosexuels. Les transactivistes ont réussi le tour de force de présenter comme condamnable le travail consciencieux des psychologues et des psychiatres (pour réconcilier les jeunes dysphoriques avec leur corps) et de présenter comme progressistes les démarches de conversion des homosexuels émanant des cultures les plus régressives au monde.
Sur YouTube des influenceurs trans donnent des conseils aux mineurs pour transitionner et les orientent vers le Planning Familial, en se félicitant que ses officines prennent en charge la transition des jeunes sans leur faire rencontrer aucun psychiatre ni endocrinologue.
Les gamines « non conformes aux stéréotypes de genre » repartent dans la nature avec leurs prescriptions de testostérone et une formation express pour se faire leurs propres injections. En 3 à 4 mois leur voix se masculinisera de façon irréversible. Très vite suivront mastectomies et hystérectomie…
Dans tous les pays de l’ouest, le Planning-Familial est devenu l’une des nombreuses courroies de transmission de la Trans industrie (5) : chaque parcours de transition coûte, donc rapporte, une centaine de milliers d’euros aux industriels de la réassignation sexuelle. Ramené à un pourcentage même infime de la population, par exemple 0,33% de personnes trans selon les statistiques canadiennes, ce sont tout de suite des dizaines de milliards d’euros qui tombent dans l’escarcelle, aux frais du contribuable. Plus les transitionné.es sont jeunes plus ils rapportent à une industrie dont les revenus croissent de façon exponentielle parallèlement à l’inflation des demandes.
Le Planning Familial a trouvé dans la défense du transactivisme une cause pour justifier son existence alors que l’évolution des mœurs, la généralisation de la contraception et de l’avortement réduisait considérablement leur rôle social aux populations issues de l’immigration. Le transactivisme lui permet de continuer à capter des fonds publics, des fonds privés, et légitimer son influence au détriment de son objet premier, l’accès des femmes à la contraception et l’avortement.
Lors d’un échange privé sur Linkedln un médecin trans a osé comparer les traitements de réassignation sexuelle à « des tatouages et des piercings », sous-entendu une mode d’ados que les vieux ne peuvent pas comprendre.
Parce que l’idéologie du genre est complètement déconnectée de la réalité, son adhésion implique une démarche prosélyte. Les personnes passées par ces transitions extrêmement mutilantes et irréversibles sont piégées dans une attitude jusqu’au-boutiste. Elles éprouvent le besoin d’une confirmation sociale de leurs choix. Chaque nouvel adepte vient en quelque sorte valider par sa transition leurs propres choix antérieurs, aussi coûteux soient-ils en termes de santé (6). Les influenceurs trans sont un rouage de ce système, tout en étant ses victimes.
Aujourd’hui, les transactivistes se servent du Planning Familial pour recruter des adeptes. Mais la société et les pouvoirs publics ont leur mot à dire. Les parents d’enfants trans happés par ce prosélytisme destructeur – le collectif Ypomoni (7) – doivent avoir droit au chapitre.
Les autorités sanitaires doivent retrouver leurs prérogatives dans cette question de santé publique majeure.
Nous avons le devoir de protéger les jeunes sous influence d’une « pathologie » iatrogène créée de toutes pièces par la trans industrie.
C’est d’ailleurs ce que réclament les personnes trans critiques de l’idéologie du genre, ainsi que les détransitionneurs-ses : ces jeunes femmes qui se réveillent à 20 ans sans seins, sans utérus, et qui protestent à juste titre « Pourquoi m’avez-vous précipitée vers la chirurgie alors que vous êtes psychiatre ? » « Pourquoi ne m’avez-vous pas protégée de moi-même ? » « J’ai été trompée, je veux qu’on me rende mon corps ! ». (8 et 9)
Une étude récente promulguée par les transactivistes comme une preuve de la persistance de leurs choix révèle que 4 ans post transition ils sont déjà 30% à avoir détransitionné (10) ! Or ces 30% de détransitionneurs ont été recensés parce que suivis. Mais la plupart des détransitionneurs sortent des radars car ils disparaissent purement et simplement dans la nature au moment où ils changent d’avis. 4 ans après, les organes mutilés ne repousseront pas, la plupart des effets des hormones sexuelles contraires sont irréversibles.
A l’étranger les nouvelles d’un retour de bâton se confirment jour après jour :
La clinique Tavistock, unique service de genre du Royaume-Unis à prendre en charge les mineurs, va fermer en 2023. Après 15 ans d’alertes successives, plusieurs démissions massives, trois procès, une enquête neutre a révélé des manquements gravissimes aux règles déontologiques élémentaires : la Tavistock est devenue une machine à mutiler sexuellement et stériliser les enfants autistes ou/et en souffrance psychiatrique et des enfants proto homosexuels (11).
L’équivalent de la Tavistock clinic en Ecosse est désormais sur la sellette.
Au Royaume-Uni, près de mille familles d’enfants transitionnés se retournent aujourd’hui contre la clinique Tavistock et le service de santé britannique (12).
Le feu se répand désormais aux Etats-Unis, contraignant l’Académie américaine de psychiatrie à faire une mise au point (ils se préparent à une avalanche de procédures).
Au Canada les autorités sanitaires commencent à prendre conscience du fait que les leçons de tolérance sur la diversité sexuelle dispensées dans les écoles primaires sont devenues des entreprises de lavage de cerveau destinés à transitionner les gamins « non conformes aux stéréotypes de genre ». Les appels à la prudence se multiplient.
En Angleterre, plusieurs médecins « spécialistes du genre » ont été condamnés en justice pour avoir pratiqué des mutilations génitales et hystérectomies sur des mineures de 14 ans. Or celles-ci sont autorisées en France.
Chaque jour, dans les pays anglo-saxons, de nouveaux détransitionneurs se manifestent publiquement. Ils attaquent en justice leur système de santé pour ne pas les avoir protégés d’eux-mêmes et pour les avoir entretenus dans l’illusion qu’altérer leur corps allait solutionner leurs problèmes psychiatriques.
La « transphobie » est un terme diffamant destinée à imposer par la menace l’idéologie du genre au détriment de l’examen raisonné des faits, de la biologie et des données fondées sur les preuves scientifiques.
Personne n’a le droit d’exiger que l’on prête allégeance à une idéologie prônant les mutilations sexuelles et la stérilisation d’adolescents et d’enfants sous prétexte qu’ils ne correspondent pas aux stéréotypes sociaux sexuels, qu’ils ont des retards de développement, ou qu’ils se développent de façon atypique.
35 % des jeunes transitionnés sont autistes et/ou TDAH (statistiques constantes auprès des GIDS les services identité de genre des pays anglo-saxons et scandinaves, dont eux-mêmes estiment que le chiffre serait sous-estimé).
70% sont de futurs homosexuels.
La majeure partie de ces jeunes souffrent d’antécédents psychiatriques : anxiété sociale, anorexie, harcèlement scolaire, automutilations, antécédents de violences sexuelles.
Pour en savoir plus, mon nouveau film « MAUVAIS GENRE – UN SCANDALE SANITAIRE » (actuellement en post production). Diffusion estimée à l’automne.
Vous pouvez soutenir cette action et contribuer au film ICI.
Sophie ROBERT
DRAGON BLEU TV
1-Les 11 premières études sont listées dans le livre de Debra Soh « The end of gender ».
2-L’étude la plus récente est citée par Hélène Joyce dans son livre « Trans, quand l’idéologie rencontre la réalité ».
3-Pour un débunkage des taux de suicides, Transgender Trend, Stéphanie Davies-Arai.
4-Voir l’excellente série documentaire de Vaishnavi Sundar « Dysphoric, fuir la féminité comme une maison en feu«
5-Jenifer Bilek, journaliste et auteur du blog « The 11th Hour » enquête sur les rouages de la trans industrie.
6-A ce sujet voir la chaine de To Exulansic.
7- YPOMONI, pour une approche éthique des questions de genre.
8-Ancien étudiant de l’université Evergreen, Benjamin A Boyce examine inlassablement les arcanes du wokisme à travers des interviews lumineux. Voir notamment la playlist « detrans stories ».
9-Un groupe reddit « detrans » compte 37000 détransitionneurs. Bien que la parole y soit extrêmement policée, voici le genre de message déchirant que l’on peut y lire.
10-Un exemple parmi tant d’autres d’une étude dont le contenu contredit radicalement l’affirmation posée en titre.
12-Action de groupe 1000 familles poursuivent le Tavistock trust.
Source : Dragon bleu TV
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