Le patron du Medef fait de la propagande vaccinale mensongère en discriminant les non vaccinés : cherchez l’argent !
Par le Dr Gérard Delépine
Dans une émission télévisée récente Patrick Martin, le patron du Medef a prétendu que les non vaccinés couteraient cher à l’assurance maladie et que celle-ci pourrait faire de grandes économies en ne les remboursant plus.

Propos qu’a repris en partie sur France Info Éric Lombard, le ministre de l’Économie qui a creusé le déficit public de la France de 1 000 milliards d’euros et qui affirmait sans trembler avoir “sauvé l’économie française”.
Deux affirmations totalement mensongères pour lesquelles ils se gardent d’ailleurs bien de donner des données chiffrées qui contrediraient leurs élucubrations.
Mais ils veulent peut-être simplement faire de la publicité pour les entreprises des vaccins qui souffrent d’une baisse des ventes depuis l’échec retentissant des injections anti-covid.
Et peut-être aussi pour plaider pour de nouvelles obligations vaccinales en France pourtant déjà championne du monde.
Pour leur répondre revenons dans le monde réel ; aux faits que chacun peut vérifier. Pour calculer le coût des non vaccinés, il suffit de voir combien coute le traitement des maladies que le vaccin concerné aurait permis d’éviter. Pour évaluer le cout des vaccinés, il faut additionner celui des vaccins, celui des consultations indispensables à la vaccination et celui des complications post vaccinales. Etudions les chiffres réels et comparons-les sur quelques exemples d’actualité.
Les vaccinés par Gardasil coûtent au moins dix fois plus que les non vaccinés !
La vaccination par Gardasil fait l’objet d’une intense propagande par les autorités sanitaires et même à l’école (et même à l’école de Jarnac par le président lui-même) ce qui justifie de l’examiner en premier.
Chez les adultes et adolescents la vaccination nécessite 3 doses à 123 euros, ce qui revient, avec les consultations médicales indispensables à environ 500 euros. Si cette vaccination était rendue obligatoire en France elle reviendrait chaque année à plus de 300 millions d’eurosalors que coût annuel du traitement du cancer du col en France a été évalué à 43,9 millions d’euros1.
En supposant que le Gardasil pourrait éviter les 3000 cancers du col annuels, ce qui est scientifiquement inimaginable2 le cout de cette mesure atteindrait plus de 100000 euros par cas évité alors que le cout moyen du traitement d’un cancer du col est de 13 509 euros3, soit 7 fois moins !
Mais on doit aussi tenir compte du risque d’augmentation paradoxale d’incidence du cancer du col et du cancer anal constatée après Gardasil dans les registres des cancers de nombreux pays (Australie, Grande-Bretagne, Finlande, Norvège…).
ni des nombreuses complications post vaccinales observées . La notice d’emballage de Gardasil mentionne entre autres les évanouissements, la fièvre, les étourdissements, les nausées et les maux de tête, le syndrome de Guillain-Barré, la myélite transverse, les thromboses et embolies, les pancréatites et les maladies auto-immunes. Ces complications peuvent aller jusqu’au décès 4 attestées par des centaines de procès et les manifestations dans de nombreux pays.

Les complications du Gardasil sont responsables d’hospitalisations, de soins onéreux et d’indemnisation des victimes qui alourdissent le cout des vaccinés.
Au total les vaccinés par Gardasil coutent au minimum dix fois plus que les non vaccinés !
Mais Le patron du Medef est apparemment mal informé ou ne s’intéresse pas aux données chiffrées ce qui devrait inquiéter les patrons qu’il représente.
Les vaccinés contre le zona coutent beaucoup plus cher que les non vaccinés.
L’incidence du zona varie avec l’âge : 3 pour 1 000 adultes entre 40 et 50 ans pour atteindre 10 pour 1 000 adultes après 80 ans5. Ce n’est pas une maladie létale, mais essentiellement responsable de boutons et de douleurs qui justifient parfois des antalgiques (paracétamol seul ou plus souvent associé à la codéine).Les rares cas graves peuvent justifier des antiviraux ou du Tramadol.
La vaccination par Shingrix nécessite l’administration de deux doses. Une dose de Shingrix coute environ 188,37 €. Comme il faut deux doses pour être efficace, le coût des vaccins s’élève à environ 376,74 € soit, en ajoutant les consultations, à peu près 500 euros par vacciné. Vacciner 100 personnes de plus de 80 ans reviendrait à 50 000 euros pour espérer prévenir chaque année 1 zona dont le traitement (antalgiques et consultations) revient en moyenne à moins de 300 euros.
Vacciner tous les plus de 65 ans (14 millions de français) comme la Haute Autorité de Santé6 et le ministère le recommandent actuellement couterait à près de 7 milliards d’euros !
En cette période de quasi-faillite de l’état cette recommandation totalement ahurissante est quasiment criminelle pour nos finances !
Là encore le patron du Medef montre son ignorance ou son mépris pour les chiffres de l’économie et notre dette.
En France, grâce au traitement des eaux usées et l’eau potable, la polio a disparu, mais l’obligation vaccinale persiste et la vaccination coûte.
Le virus de la poliomyélite se transmet uniquement par voie féco orale, par la bouche, via les excréments (mains souillées), l’eau ou des aliments contaminés.
La disparition de la poliomyélite en France est due aux progrès de l’hygiène et plus particulièrement au traitement des eaux usées et à la distribution d’eau potable qui interrompent la chaine de transmission. Dans notre pays cette vaccination devenue inutile coute chaque année environ 12 millions. D’ailleurs depuis plus de 10 ans les seuls cas de poliomyélite en France sont observés chez des étrangers venus de pays sans eau potable.
Il faut aussi tenir compte du risque de l’industrie vaccinale comme les ruptures accidentelles de confinement sur des sites de production industrielles de vaccin qui ont été décrites dans plusieurs pays. En Belgique, un cas de relargage accidentel de virus sauvage PVwt3 dans des eaux usées et plusieurs situations d’expositions professionnelles accidentelles de techniciens manipulant de fortes concentrations de virus dans des laboratoires de ces structures.
L’OMS comme Santé Publique France reconnaissent actuellement que le principal frein à l’éradication de la poliomyélite est la circulation de poliovirus de type 2 et 3 dérivés de virus vaccinaux contenus dans le vaccin oral7 8. Entre décembre 2022 et décembre 2023, l’OMS a recensé 128 cas de poliomyélite antérieure aiguë à VDPV1 et 321 cas de VDPV2 dans le monde, essentiellement en Afrique dans les pays en manque d’eau potable.
Prétendre que les non vaccinés français contre la poliomyélite coûteraient plus cher que les vaccinés, témoigne une fois de plus d’une ignorance grave ou d’une volonté incroyable de désinformation.
L’éradication mondiale de la poliomyélite aurait été possible sans vaccin et sans aucun risque, en apportant l’eau potable aux populations qui en manquent, ce qui les aurait de plus mis à l’abri définitif de l’hépatite A, du choléra, de la typhoïde, des dysenteries…mais ne rapporterait rien à l’industrie pharmaceutique.
Dans les pays riches, les non vaccinés sont souvent moins malades et coûtent moins cher en soins que les vaccinés.
En France, qui détient le record des obligations vaccinales, on ne dispose pas de groupes de non vaccinés déclarés suffisamment importants pour permettre des estimations fiables.
Mais plus de 100 études américaines citées et minutieusement détaillées dans le livre de R Kennedy, ministre américain actuel de la Santé, affirment que les non vaccinés seraient globalement en meilleure santé que les vaccinés9.

Les études analysées montrent que les non vaccinés consultent moins les médecins et sont moins souvent hospitalisés que les vaccinés. Ils coûtent donc moins cher aux assurances maladies privées et publiques. Comment peut-on imaginer que cela soit différent en France ?
En Grande-Bretagne, une étude a démontré que, comparés aux enfants non vaccinés, les enfants vaccinés présentaient des taux significativement plus élevés d’asthme, d’allergies, d’eczéma, d’infections respiratoires, de troubles du comportement et d’autres affections qui nécessitent des soins plus fréquents.
Concernant le covid, les données du « UK’s Office for National Statistics », affirment que les jeunes ayant reçu plusieurs doses du vaccin contre le COVID présentent un risque de mortalité significativement plus élevé que ceux qui ne se sont pas fait vacciner. L’analyse menée par « The Exposé » a révélé qu’en février 2023, les jeunes ayant reçu 4 doses du vaccin COVID-19 présentaient un taux de mortalité trois fois plus élevé que les non-vaccinés et que durant 4 autres mois étudiés, les adolescents et jeunes adultes ayant reçu quatre doses souffraient d’une mortalité entre 221 % et 290 % plus élevée que ceux qui n’avaient pas été vaccinés.
Les déclarations du patron du Medef sont contraires aux valeurs de la république et à l’esprit de la sécurité sociale.
Dans ses déclarations, il « oublie » de parler des emplois non déclarés par de nombreux patrons du bâtiment, des services à la personne, de la restauration ou encore de l’agriculture. Cette fraude est responsable d’un préjudice à la sécurité sociale estimé entre 5,7 milliards et 7,1 milliards d’euros par le Haut Conseil du financement de la protection sociale. S’il voulait améliorer vraiment le financement de cette dernière il devrait privilégier la lutte contre les fraudes plutôt que d’ostraciser mensongèrement les non vaccinés.
Proposer de ne plus rembourser les non vaccinés contredit fondamentalement les valeurs de notre république résumées dans notre devise « Liberté, Egalité Fraternité ». Liberté de disposer de son corps, traitement égal des citoyens, compassion pour nos compatriotes quelle que soient leurs comportements tant qu’il reste légal.
Cette proposition bafoue aussi l’esprit fondateur de la sécurité sociale, et l’éthique comme, le rappelait Jean-François Eliaou, député LREM de l’Hérault, immunologue, médecin et chef de service au centre hospitalier universitaire de Montpellier10, « la tradition française des soins gratuits, la déontologie ».
Cet esprit sectaire qui vise une fois de plus à stigmatiser et à discriminer une partie de la population témoigne une fois de plus du mépris que certains qui s’estiment appartenir à l’élite portent aux gueux.
Mais apparemment certains gueux savent mieux compter qu’eux. Ce sont les vaccinations qui creusent une partie du déficit de la sécurité sociale et non pas les non vaccinés !
1 Coût de la prise en charge du cancer invasif du col de l’utérus en France Volume 94, numéro 2, Février 2007 https://www.jle.com/fr/revues/bdc/edocs/cout_de_la_prise_en_charge_du_cancer_invasif_du_col_de_luterus_en_france_273283/article.phtml
2 Tomljenovic L, Wilyman J, Vanamee E, Bark T, Shaw CA. HPV vaccines and cancer prevention, science versus activism. Infect Agent Cancer. 2013 Feb 1;8(1):6. doi: 10.1186/1750-9378-8-6. PMID: 23369430; PMCID: PMC3565961.
3 de 9 164 € pour un stade I, 15 999 € pour un stade II, 22 697 € pour un stade III et 26 886 € pour un stade IV Arveux P, Bénard S, Bouée S, et al. Coût de la prise en charge du cancer invasif du col de l’utérus en France. Bull Cancer 2007;94(2):219-24.
4 https://childrenshealthdefense.eu/fr/sante-des-enfants-fr/le-vaccin-gardasil-a-lorigine-dun-cancer-qui-a-emporte-la-vie-dune-jeune-femme-de-22-ans-selon-une-plainte-deposee-contre-le-fabricant/
5 https://www.inrs.fr/publications/bdd/eficatt/fiche.html?refINRS=EFICATT_Varicelle%20-%20Zona§ion=donneesEpidemiologiques
6 https://www.has-sante.fr/jcms/p_3498915/fr/recommandations-vaccinales-contre-le-zona-place-du-vaccin-shingrix
7 https://www.inrs.fr/publications/bdd/eficatt/fiche.html?refINRS=EFICATT_Poliomy%C3%A9lite§ion=donneesEpidemiologiques
8 https://www.vidal.fr/actualites/29805-eradication-de-la-poliomyelite-l-objectif-affiche-n-est-pas-pour-demain.html
9 qq diapos du livre Vaccine not vaccine de RFKennedy – Docteur Nicole Delépine
10 https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/gratuite-des-soins-pour-les-non-vaccines-lorsqu-on-tombe-malade-c-est-l-hopital-le-soin-pour-tout-le-monde-dit-un-depute-et-medecin_4931399.html
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