Le nouveau monde selon Macron…
En faisant une recherche sur YouTube, je suis tombé par hasard sur un sketch du génial Pierre Desproges intitulé « Les Juifs ». Quelle heureuse époque où l’« on pouvait rire de tout », même des pires abominations que l’espèce humaine ait commises. C’était en 1986, dans les années du « Tribunal des flagrants délires », quand France Inter était encore une radio indépendante et non un organe de propagande du pouvoir. Il va sans dire qu’aujourd’hui, Desproges et ses collègues humoristes seraient cloués au pilori. A fortiori depuis le vote de cette étrange loi Avia qui va définitivement clouer le bec au moindre « déviant ». Décidément, la Chine ne nous aura pas amené que le coronavirus…
Après avoir eu recours à la violence pour « mater les opposants », les gilets jaunes et les grévistes, le pouvoir a tiré parti de la pandémie pour utiliser une nouvelle arme : la peur. Avec ce double, voire triple, voire quadruple langage où, un jour, il faut faire ceci, le lendemain cela, le pouvoir et les médias entretiennent fort habilement un climat particulièrement anxiogène.
À bien y réfléchir, tout a été du « grand n’importe quoi » dans la gestion de cette crise. Enfin, pas tout : la peur est toujours là et la « gestion » du climat anxiogène particulièrement efficace ! Le comble, ce samedi matin, c’est l’annonce du décès d’un enfant à cause de la maladie de Kawasaki. Le « professeur de service » est venu expliquer en long, en large et en travers le lien de causalité entre cette maladie rare (mais dont tout le monde parle) et le virus. Mais il nuance le propos en disant que cette maladie est très bien soignée et les décès exceptionnels. Alors, pourquoi en parler autant sinon pour entretenir la peur ? Dès lors que l’on parle des enfants, « ça marche à tous les coups » !
Violence, peur, il manquait un autre élément pour mettre la société française sous coupe réglée : la limite à la liberté d’expression. C’est chose faite avec cette loi Avia qui permettra de donner au GAFAM le pouvoir de censurer purement et simplement sur Internet.
Enfin, il est clair que l’effondrement de l’économie rendra une bonne partie de la population totalement dépendante des subsides de l’État.
Violence, angoisse, privation de libertés, contrôle du peuple par l’argent, voilà le cocktail servi par M. Macron. Décidément, je n’aime pas ce « nouveau monde façon Macron » : un monde où il faut désormais se promener dans la rue harnaché comme un cosmonaute avec la peur au ventre, un monde où on est en « liberté surveillée et conditionnelle », un monde où les plus bas instincts se réveillent, un monde où la spiritualité disparaît peu à peu, même si l’actualité nous réserve parfois encore quelques bonnes surprises…
Et convenons qu’il est bien paradoxal de constater qu’à l’heure du tout digital, il est interdit de se toucher !
Source : Boulevard Voltaire
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