Le Mirail. La compagnie de gendarmerie pourrait partir à Cugnaux
Le dossier n’attend plus que le feu vert de Manuel Valls. Voisines et amies, les deux villes de Cugnaux et Villeneuve-Tolosane envisagent de construire une nouvelle caserne de gendarmerie, à cheval sur leur territoire : la zone du Pé d’Estèbe, à Cugnaux (secteur est) et le secteur Densus, à Villeneuve (au nord de la ville).
À proximité de la ZSP (Zone de sécurité prioritaire) du Vivier, un regroupement rassemblerait le commandement de la compagnie et la brigade de recherches de Toulouse Le Mirail, les deux brigades de Cugnaux et Villeneuve (compétente aussi sur Frouzins), la BDPJ (Brigade de prévention de la délinquance juvénile), qui vient d’arriver à Cugnaux, le PSIG (Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie) basé à Colomiers (en zone police) et les services de la gendarmerie aérienne. Une centaine de gendarmes seraient ainsi regroupés, sur un site de deux hectares.
Fin janvier, les deux conseils municipaux ont voté le projet, avalisé par la communauté urbaine Toulouse Métropole, le préfet et par la hiérarchie régionale des gendarmes. «Nos deux brigades sont distantes de 800 mètres et font déjà des patrouilles communes de nuit. Nos villes sont liées dans le même bassin de vie, les habitants passent d’une commune à l’autre pour leur vie quotidienne» justifient Philippe Guérin et Dominique Coquart, les deux maires, qui parlent d’une même voix. «Ce regroupement intéresse les gendarmes, car l’éclatement de leurs unités n’est pas très opérationnel, et ils louent actuellement une centaine de logements un peu partout, ce qui génère des coûts importants» indique Philippe Guérin.
Un nouveau quartier va naître
La future caserne serait la première pierre d’un futur quartier, qui sera à terme, desservi par le tracé du transport en commun en site propre de la voie du canal de Saint-Martory. Les deux communes envisagent d’acquérir le foncier et de le mettre ensuite à disposition d’une société HLM, qui se chargera de la construction de la caserne : des bâtiments techniques (hangars, garages, ateliers), bureaux, une centaine de logements… Toulouse Métropole se chargera de la viabilisation du site, notamment des réseaux d’assainissement et du raccordement à la station d’épuration de la Saudrune.
Quand Manuel Valls aura signé, il faudra une année de procédure administrative puis environ un an de travaux. Les gendarmes pourraient donc arriver courant 2016.
Source : La Dépêche
Laisser un commentaire