Le message de douleur de la maman de Maëlys, cinq mois après la disparition de sa fille.
Maëlys avait disparu au cours d’un mariage ene août 2017 en Isère.
C’est une maman qui vit « une souffrance insoutenable ». Cinq mois après la disparition de sa fille, au cours d’un mariage en août 2017 à Pont-de-Beauvoisin en Isère, Jennifer Cleyet-Marrel, la maman de Maëlys, a pris la parole ce week-end sur sa page Facebook.
Elle y fait part du manque, de l’absence et de sa volonté de se battre pour obtenir la vérité : « On ne lâchera pas. Ton combat, c’est notre combat ». Elle publie par la même occasion une vidéo de près de 3 minutes composée de nombreuses photos de famille où Maëlys est rayonnante.
« Ce monstre a gâché notre vie »
Jennifer Cleyet-Marrel a ensuite des mots très durs envers le suspect numéro un pour la disparition de sa fille, Nordahl Lelandais, dont elle ne cite jamais le nom. « Ce monstre a gâché notre vie et il continue à nous faire souffrir dans son silence ». Nordahl Lelandais a, en effet, toujours clamé son innocence dans l’affaire Maëlys en dépit de preuves accablantes. Il y a quelques jours, la maman de Maëlys avait reconnu la silhouette de sa fille et ses vêtements dans la voiture de Nordahl Lelandais. L’ancien militaire de 34 ans est mis en examen pour meurtre précédé d’un crime. Il est aussi mis en examen pour l’assassinat du caporal Arthur Noyer en Savoie en avril dernier.
Jennifer Cleyet-Marrel s’en prend aussi à l’avocat de Nordahl Lelandais Me Alain Jakubowicz. Elle dénonce son attitude « qui encourage le suspect à se taire ». Elle écrit ensuite : « Si son avocat avait du respect envers toi Maëlys et la moindre empathie envers nous tes parents, ta soeur : il demanderait au suspect de dire ce qu’il s’est vraiment passé cette nuit là ». Il y a quelques jours l’avocat de Nordahl Lelendais avait demandé la remise en liberté de son client, ce que la justice avait refusé.
Depuis la disparition de Maëlys, sa famille a organisé deux marches blanches pour ne pas que le souvenir de Maëlys disparaisse et pour obtenir la vérité.
Source : La Dépêche
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