LE MENSONGE ET LA DICTATURE DES CHIFFRES
Un Docteur en microbiologie et génétique microbienne m’adresse ses réflexions concernant l’utilisation des chiffres de la Covid 19. Utilisation faite dans le but d’entretenir la peur.
Avec son autorisation mais en gardant son anonymat voici son analyse :
Ci-joint quelques réflexions sur l’utilisation des chiffres pour entretenir la peur:LE MENSONGE ET LA DICTATURE DES CHIFFRES:
L’étude détaillée des méthodes utilisées par Santé Publique France pour récolter et communiquer des chiffres relatifs à l’épidémie (rapport disponible sur le site de Santé Publique France) amènent aux réflexions suivantes:
Comptabilité des décès (seuls traceurs objectifs d’une épidémie):
- Les chiffres transmis par SPF sont des chiffres « estimés » à partir de données transmises par le personnel médical des hôpitaux et des EHPAD sur un mode déclaratif, et non sur des diagnostics confirmés par test.
- Le chiffre de 30000 décès déclaré par la presse et le ministère de la santé ne fait pas référence aux décès « liés » au COVID, mais aux décès « associés » à l’épidémie, c’est à dire à des symptômes ou des pathologies pouvant faire penser au COVID
- Il faut distinguer les déclarations de décès « associés à l’épidémie » et trop vite classés comme « décès COVID », des décès « confirmés » par test (la nature des tests n’est pas précisée dans le rapport de SPF, ce qui ajoute à la confusion)
- Parmi les décès « associés à l’épidémie » (soit 30000 environ), 11000 ont fait l’objet d’une déclaration plus détaillée qui précise les différents symptômes et comorbidités au travers des « certificats » mis en place dans le secteur hospitalier mais non généralisés. Parmi ces 11000 certificats, moins de 1 sur 2 font mention d’une confirmation de présence du virus par test ( Quelle souche de virus ? quel test?)
- Parmi les 20000 déclarations n’ayant pas eu recours au « certificat électronique », environ 10000 sont issus de déclarations d’EHPAD où il y a peu de chance qu’un test PCR soit réalisé sur des personnes en fin de vie.
- A l’exception des déclarations bénéficiant d’un certificat et d’un test PCR signalant la présence concomitante d’ARN de virus, les déclarations « associées » à l’épidémie font référence à l’observation de symptômes ou de pathologies respiratoires pouvant faire penser à une origine COVID mais de façon non exclusive.
- Il est en effet surprenant que d’autres origines de pathologies respiratoires graves comme les grippes hivernales à influenza, aient disparu du radar des organismes de surveillance (réseau sentinelle ??, SPF), alors que les virus de la grippe hivernale sont toujours en circulation. De là à penser qu’elles ont été rapidement classées en COVID, il n’y a qu’un pas. L’intérêt en période de crise, de classer trop facilement COVID 19 des patients, afin de bénéficier de moyens hospitaliers supplémentaires est humainement compréhensible…
- La distinction entre les décès liés exclusivement au COVID, et ceux liés en priorité à des pathologies déjà existantes (comorbidité) « ne pourra pas être effectuée avant mi 2021 » selon SPF, date à laquelle cette information n’aura plus aucune importance pour les médias. Il est surprenant que les USA et d’autres pays soient déjà capables de fournir cette information de façon officielle, ce qui permet d’apporter à la population le recul nécessaire à l’examen de la gravité relative de la situation, et de ne pas figer l’activité des citoyens par la peur.
- Sachant que chaque pays a une façon différente de comptabiliser les décès « liés ou associés » à l’épidémie et de les transmettre aux organismes officiels de santé et à la presse, entretenir des polémiques sur la comparaison du nombre de décès d’un pays à l’autre n’a aucun sens et ne fait qu’ajouter à la confusion générale. Commençons par balayer devant notre porte et à réclamer la transparence à ceux qui nous gouvernent et aux médias qui les relayent, afin que chacun bénéficie d’une lecture objective de la situation.
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