Le grand déballage
Tout a été écrit ou presque sur le grand débat. Au fond, c’est plutôt grand déballage, surtout de moyens, et de moyens financiers. Toute cette mise en scène coûte un pognon dingue, suivant la formule estampillée « château », il est vrai que dans un pays où l’argent coule à flots, il n’y a pas de raisons de s’en priver.
Personne ne se fait d’illusions sur l’enfumage mis en œuvre, et ce qui est extraordinaire, c’est le manque de réaction efficace qui aurait dû surgir dès l’annonce du programme, puisqu’il était clairement annoncé que, de toute façon, « on garderait le cap ». En clair, « cause toujours »… Les choses fondamentales et dûment réclamées ne sont absolument pas prises en compte, seules des broutilles secondaires seront abordées, pas forcément pour être modifiées du reste, ou alors, à la marge.
Notre monde ne tourne vraiment plus rond, à chaque jour, la folie gagne du terrain. Le roi est totalement subordonné aux autorités supérieures, il ne peut plus rien décider, à part quelques mesurettes et à doses homéopathiques. Nos pays européens ont trop longtemps plié genou, les choses deviennent de plus en plus invivables, et la récente arrestation du lanceur d’alerte réfugié à l’ambassade à Londres, arrêté dans les locaux normalement non accessibles sans légitimité, montre à quel point nos libertés sont en danger. Cette affaire est révélatrice de la main-mise des puissants, et nos voisins d’outre-manche nous fournissent des exemples cinglants de la soumission qui doit s’imposer aux manants que nous sommes.
Trois affaires doivent retenir notre attention sur ce pays : la dernière, l’arrestation du lanceur d’alerte, le cinéma pas possible qui est monté pour retarder, voire faire échouer le brexit, et un peu plus en amont, les « affaires d’empoisonnements » qui ont la limpidité d’un purin bien concentré, avec refus total de donner preuves et circonstances des éléments qui ont amené le gouvernement à lancer une accusation, puis des mesures de rétorsion, que les pays voisins se sont empressés d’accréditer et de renforcer à la suite, alors que tout l’intérêt de ces états eut été une saine prise de distance, et un non-engagement dans une affaire aussi trouble.
Il est clair que les vraies autorités, celles que l’on ne connaît pas vraiment par leur nom, mais qui dirigent pourtant le monde, sont en possession d’un pouvoir assez exceptionnel, mais comme il n’est, ni apparent, ni légitime, il s’exerce sournoisement mais à très grande échelle. La destruction des peuples par la marchandisation à outrance avance et elle est bien aidée, on peut en avoir pour preuves toutes les associations évidemment manipulées et donc, largement arrosées, qui contribuent grandement à la destruction. La folie du climat en est une parmi d’autres, une façon de culpabiliser les masses et de les faire cracher au bassinet. Le scandale des éoliennes est énorme, et tous ceux qui le dénoncent sont maintenus dans un silence aussi profond que possible. L’idée de privatisation des barrages sera le coup de grâce à notre force énergétique, les centrales hydro-électriques sont indispensables pour réguler efficacement le réseau car un réseau électrique doit toujours et à chaque instant, être en équilibre (offre = demande).
Mais si ces choses peuvent être reprises en main en cas de mouvement patriote efficace, le pire est assurément la destruction de l’instruction et, conséquemment, du langage. Voir des imbécillités qui demandent qu’une femme reçoive plutôt des « femmages » car « hommage » serait sexiste, laisse pantois… Quant à l’écriture dite « inclusive », on se demande si les tenants de la théorie ne devraient pas se diriger vers des services médicaux spécialisés, tant la chose tombe dans l’absurdité la plus impensable… On pourrait penser que ces différentes aberrations sont sans rapport les unes avec les autres, mais ce ne serait qu’une vue bien superficielle.
La destruction de la société fonctionne comme la police antimanifestants : on envoie de la fumée, plein de fumée, plein de bruit, on frappe, on sacrifie des exemples (qu’on espère dissuasifs), on tire sciemment, là où il faut, on utilise toute une technique parfaitement élaborée, pour mener à bien la soumission souhaitée. Il semblerait que cette politique soit efficace, et les prochaines élections montreront les vraies tendances, car ce sont des sondages en grandeur réelle.
Certes, le parlement concerné ne sert strictement à rien, et deviendrait-il « opposant », les choses continueraient sur le même chemin, on se passerait de l’avis des élus, après tout, on en a l’habitude… Mais, même si ça ne sert à rien, on peut toujours montrer son désaccord… Allons donc voter…
Roger FER
Source : Volontaires Pour la France
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