Le gilet jaune aboie, la dictature passe
par WD
Il y a eu tellement de battage sur les réseaux sociaux durant la période des fêtes de fin d’année à propos du grand retour des gilets jaunes en Janvier, qu’il semblait qu’une grande colère sociale allait se lever. Dans l’acte, ce fut un bide monumental. Pourtant, il y a motif pour protester contre cette régression sociale amplement voulue par nos inféodés au néo-libéralisme.
Nous n’allons pas rentrer dans la guerre des chiffres ni dans la polémique sur l’invisibilité médiatique de cette journée. Même si le mouvement contestataire doit se multiplier par 10, (donc 47000 participants sur tout le territoire), il ne fut finalement qu’une vaste kermesse paroissiale. Tambours, trompettes et slogans hors contexte, il ne manqua au 7 Janvier que les restes des cotillons du jour de l’an pour donner le ton du rendez-vous manqué. Quelle est donc cette maladie de faire de la musique et de danser lors des mouvements sociaux où la colère est sensée être de mise ? L’hiver arrive et les cigales chantent encore. C’est pathétique, d’autant que les principales victimes de la paupérisation organisée du moment étaient absentes. Où étaient donc ces boulangers et ces transformateurs touchés de plein fouet par la gabegie énergétique ? Il faut dire que les TPE vociféraient il y a peu contre les gilets jaunes qui « empêchaient leur petit business de s’exprimer». Mis à part ce léger détail, ces indépendants représentent des milliers d’entreprises de diverses tailles promises à la disparition. Elles ont derrière elles des millions d’ouvriers promis au broyeur social. Tout ce beau monde n’a plus une esquisse d’instinct de conservation. C’est sidérant. Alors quoi, tout le paquet social obtenu par de longues luttes souvent sanglantes par nos ascendants est remis en cause sans que ne se lève le moindre bouclier d’une juste insurrection ? Apparemment non, tout va bien Madame la Marquise.
C’est là où on se rend compte que le brouhaha sur internet n’est qu’une foire d’empoigne stérile voire une voie de garage. On peut même dire que faire son mariole sur le net n’est qu’un exutoire. Dans la vie réelle, c’est bien silencieux, bien désertique. A croire que dans la crise majeure actuelle les français sont majoritairement des nantis.
Nous avons cru en 2020, lors de la mascarade Covid, que les gens privés de liberté qui se sont jetés sur le net pour comprendre ce qu’il leur arrivait, avaient découvert le pot aux roses. Beaucoup se sont réveillés. Beaucoup ont cassé leur esprit naguère étriqué. Ils se sont découverts même une âme de complotiste dénonçant le complot. Au delà de la révélation salvatrice, rien. Il n’y a pas d’effet à la cause, pas d’action-réaction. Il n’y a que constat et repli sur soi. Il y a eu quelques initiatives locales, mais le trollage a eu raison d’elles.
Depuis 2018, on entend sur les médias alternatifs des élus et des cadors ayant acquis une solide réputation sur la toile appeler à la révolution. Mais attention, une révolution pacifique. Qu’est-ce donc une révolution pacifique ? Historiquement ça n’existe pas. Face à la tyrannie et la violence d’un état, le pacifisme n’est pas de mise. Désolé Madame, c’est comme ça de tout temps et de toute éternité. Comme le veut le droit, l’acte de défense doit être à la même hauteur, à la même mesure que l’agression. On peut dire que depuis l’avènement de Macron, la violence enrobée de mépris est partout et constante. Donc une contestation virile est juridiquement justifiée.
Tous les secteurs sont détruits depuis l’économie au social en passant par les relations extérieures et la souveraineté. Tout est anéanti depuis l’hôpital jusqu’à la boulangerie en passant par nos fleurons technologiques. L’équipe macronienne jette dans la panade des millions de français à coup de directives, de décrets et de 49,3. Bonjour la dictature où la censure fait rage. Nos pseudo représentants de l’opposition, majoritaires à l’assemblée nationale, ne mouftent pas. Preuve qu’ils sont ou tenus par de sombres opérations souterraines ou qu’ils sont cons comme des balais au point de ne rien comprendre au renversement civilisationnel en cours. En attendant, le peuple est seul face à l’effraction étatique mue par la corruption systémique.
Ce qui est remarquable c’est que la plèbe ne bouge pas. Évidemment, on ne peut rien attendre des boomers, ils n’ont jamais rien compris de toute leur vie, mais cette inertie de la part de la jeunesse et de tous les actifs en perditions promis au laminage social est sidérale. Cette soumission générale est inouïe. Que foutent-ils ? Que leur faut-il de plus dramatique pour se mobiliser ? C’est eux les principales victimes de ce changement sociétal. La peur n’évite pas le danger et en l’occurrence il est mortel.
Nous l’avons compris, le français dans sa forme occidentale est dégénéré au point de se laisser détruire sans réagir. Qu’en est-il du français d’expression islamique ? Il est confronté à la même problématique. Va-t-il se laisser lui aussi enfumer par la propagande occidentale qui cache la volonté hégémonique américaine ? Nous ne voyons pas un grand chef de prière en France lever une Fatwa, juste pour le coup, contre l’œuvre du Grand Satan américain dénoncé comme tel et à raison depuis plus de 40 ans par l’Iran. La situation actuelle est bien plus sérieuse et dramatique qu’une caricature stupide du prophète. Tuer des gens pour cette raison est d’ailleurs l’insigne majeure d’un manque de maturité surtout dans un pays où le blasphème est atavique. Il faut qu’ils intègrent dans leur esprit commun que les marionnettistes américains veulent la destruction de tout ce qui n’est pas leur credo judéo-protestant aux contours diaboliques. L’aspect économique n’est que cerise sur le gâteau. Dans cette histoire, la folie wokiste, poison des âmes inoculé par l’état profond américain devrait interpeller le moindre musulman quel que soit son obédience. Pour nous chrétiens, l’affaire est entendue depuis Vatican II, et avec un pseudo Pape qui ne se revendique plus Vicaire de Dieu, c’est la désolation spirituelle. Donc aucune contre-offensive ne viendra du catholicisme.
Combien de gilets jaunes savent que le problème ne vient pas de Macron, mais de bien avant sa sacralisation ? La source de son pouvoir remonte à Jean Monnet à l’avant-première de 14-18. Là s’est concrétisé le plan hégémonique de la maffia ploutocratique anglo-américaine. Depuis, la pénétration du Deep State américain se fait de plus en plus profonde et il pond ses œufs parasites. Ils se propagent et rongent tout à l’intérieur. Macron n’est que la consécration de cette œuvre en France. Ailleurs, dans les autres pays Occidentaux, tout le monde n’a rien vu venir aussi et en premier lieu aux USA. Depuis plus d’un siècle, ça en fait du monde dans l’abrutissement le plus crasseux.
Finalement, les petits malheurs économiques des gilets jaunes et des autres ne sont rien face à l’immensité du problème. Il est d’ordre civilisationnel. La dimension est la lutte à mort entre le modèle américain contre les nations du monde. Le monde néo-conservateur purement matériel et esclavagiste contre la souveraineté et l’indépendance des peuples. En Europe, nous sommes au cœur de la bataille où nous n’avons ni armes ni abris. Nos compatriotes n’ont même pas la conscience de la belligérance. Comme le constate Stanislas Berton dans un dialogue rapporté par Breizh info : « Il n’existe pas encore en France une masse critique populaire suffisante, et encore moins une élite, consciente de la réalité du complot mondialiste ». Tout est dit.
Alors, se faire atomiser économiquement, socialement sans se battre relève ou de la crétinisation collective ou de la couardise générale. Il faut bien constater que sociologiquement les gilets jaunes dans leur grande majorité ont découvert en 2018 le fruit de leur errance gauchiste sans en prendre acte. Ils focalisent sur Macron sans intégrer qu’il n’est que le dernier fanion d’une politique destructrice initiée dans notre pays par le Rothschildien Pompidou. Leur erreur fondamentale n’a pas été le fait de rejeter à juste titre le monde politique, mais bien de ne pas avoir fait émerger un chef et une équipe de son sérail. Sans locomotive, les wagons restent au quai. On vient de constater encore une fois l’effet secondaire de ce refus opérationnel.
Signé : WD
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