Le « général courage » a commis un crime de lèse-Taubira

GalSoubeletCayenne108

Le « général courage » a peut-être ouvert la porte, et le courant d’air risque d’être dévastateur…

Il avait osé critiquer – même indirectement – la Sainte. C’était en décembre dernier, lors d’une audition devant la « commission de lutte contre l’insécurité ». Ce jour-là, le général Bertrand Soubelet, n° 3 de la gendarmerie, dégoupillait une grenade et la jetait à la face des zélites. La politique pénale du gouvernement, incarnée par l’ex-indépendantiste guyanaise Taubira, en prenait plein la tranchée.

D’emblée, le militaire avait annoncé un discours « iconoclaste ». Ce le fut. Il a parlé en termes soigneusement choisis de « la fin du sanctuaire rural », « modifié par des migrations » venues des villes. « La délinquance et l’insécurité frappent au cœur de nos territoires. » « Évidemment, l’insécurité et le sentiment d’insécurité ne cesseront d’augmenter tant que la réponse collective à la délinquance ne sera pas adaptée […] Les auteurs d’atteintes aux biens, les plus importantes numériquement, bénéficient d’un traitement pénal qui leur permet de continuer à exercer leurs activités. »

Le militaire, de plus en plus hardi au fil des mots, a révélé des chiffres coups de massue, illustrant le fait que, sur ordre, on « relâche dans la nature » les cambrioleurs, ou qu’on recommande de libérer les délinquants étrangers mineurs « parce qu’on ne trouve pas d’interprètes ». Selon lui, « toute une frange de la jeunesse ne sait pas où est le bien et où est le mal. On peut très tôt donner un message clair. » Le reste du monologue fut de la même veine !

Issu d’un monde où le silence frileux est roi, où pas une tête ne doit dépasser, les propos du général ont fait l’effet d’un coup de sabre dans la porcelaine du politiquement correct.

« Le général courage », comme la base l’a vite surnommé, avait bousculé l’icône, cette mama Taubira devenue quasi-divinité païenne pour la gauche sociétale, cet ange gardien au sourire crispé qui ouvre les prisons, cette statuette de l’oreille cassée qui signe un chèque en blanc au lumpenprolétariat déchaîné ! Le numéro 3 de la gendarmerie a fait son devoir, dans un cadre légal – une audition par une commission officielle – et s’est fait le porte-parole d’une arme qui n’en peut plus de voir ce qu’elle voit dans la France profonde. Vous n’êtes pas sûr que le gendarme de base soutienne Bertrand Soubelet ? Jetez un coup d’œil sur le vote des gendarmes aux dernières élections…

Pour le coupable du crime de lèse-Taubira, la sanction politique est tombée : le général est remplacé en date du 30 juillet et muté à la tête de la gendarmerie Outremer, un « placard » selon Philippe Goujon, député UMP vice-président de la commission de lutte contre l’insécurité, lequel songe même à en démissionner. « On a censuré un général qui a dit la vérité, c’est de la censure ! »

La vérité, voilà le mot le plus effrayant pour une mama Taubira se pensant intouchable ! Qu’elle prenne garde. Le « général courage » a peut-être ouvert la porte, et le courant d’air risque d’être dévastateur…

Source : Bld Voltaire.fr

 

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