Le droit de dire la vérité…
« En France, on laisse en repos ceux qui mettent le feu, et on persécute ceux qui sonnent le tocsin » (Nicolas de Chamfort 1741-1794).
Plus de 2 siècles après la révolution française, ce constat est toujours, au propre comme au figuré, tristement d’actualité. Les « Bâtards de Voltaire » comme Elisabeth LEVY vient fort justement de les qualifier, s’engouffrent en meute dans la persécution de celui qui sonne le tocsin et se signalent par une aptitude éhontée à laisser en repos ceux qui mettent le feu.
Or, ce sont ces pyromanes que nous devons impérativement pouvoir cerner librement pour circonscrire l’incendie.
La première catégorie des incendiaires est constituée par la masse de « racailles », adeptes de trafics, de « rixes », de violences, de meurtres, de guerres de territoires, de rodéos sauvages, d’agressions gratuites ou crapuleuses, d’incendies, de destruction de biens publics, dont les exactions s’étendent comme un cancer sur des portions de plus en plus larges du territoire national. Lui sont livrées pour victimes toutes les populations qui ont le triste privilège de ne pouvoir échapper au vivre-ensemble.
La seconde catégorie des incendiaires est constituée par les combattants de l’islam politique. Or, alors que les Français avaient durement gagné , grâce au principe de laïcité, le droit de ne plus souffrir des contraintes morales ,matérielles, justifiées ou non, des religions ancestralement implantées sur leur sol, cette paix sociale est totalement remise en cause par une offensive planétaire de l’islam politique qui envahit nos rues, nos journaux, nos vies et qui, dans son expression la plus barbare, tue, dans notre pays de culture et de racines chrétiennes, au nom de l’islam.
Ne s’en offusquant guère, les musulmans « de France » et leurs organes représentatifs ne nous laissent que rarement le temps du deuil avant de relancer des campagnes de revendications, de victimisation , de lutte contre l’islamophobie et de tentatives de pénalisation de ce qu’ils appellent « blasphème ».
Il est manifeste désormais que le dialogue, les aides matérielles, une tolérance accrue, des exercices de « déradicalisation » n’ont diminué ni la délinquance des racailles, ni l’activisme offensif des adeptes de l’islam politique. Tout a été tenté à grands frais, mais la nappe incendiée s’étend.
C’est donc sur la troisième catégorie des incendiaires que l’effort doit se porter.
Ce sont ceux-là mêmes qui pourfendent Eric ZEMMOUR, lequel, par un discours d’un exceptionnel courage, les met devant leurs responsabilités, cible leurs insuffisances, leurs compromissions et fait voler en éclats tous les tabous imposés pour éviter le seul débat qui pourrait assurer la survie de notre Patrie.
Eric ZEMMOUR est coupable car il a publiquement lancé le débat que tous les Français attendent et qu’il faut porter sur le devant de la scène politique et médiatique, malgré toutes les menaces et les intimidations.
Pour ce faire, il est indispensable de rappeler que notre système politique a pour devoir de maintenir l’ordre républicain. Afin d’éviter la guerre de tous contre tous, d’éviter la prééminence du non-droit qui fait émerger le droit du plus violent ou plus fort, le politique se doit d’arbitrer et de créer des normes cohérentes et éthiques, garantissant la cohésion sociale et, partant, la paix sociale et l’ordre public.
L’Etat et les institutions garantes de cette cohésion ne doivent donc pas contribuer, par des arbitrages incohérents qui normalisent le droit du plus violent ou du plus fort, à alimenter le feu de la discorde sociale et le repli de la notion d’intérêt général.
Or, les français assistent avec désespoir depuis des décennies à l’émergence de comportements politiques, soutenus par des médias devenus propagandistes, contribuant à l’amplification des désordres générés par les deux premières catégories de fauteurs de violence sociétale.
S’agissant des « racailles », les pouvoirs publics les laissent « en repos » et les dispensent de sanctions à la hauteur de leur capacité de nuisance, aux motifs, relayés par les médias, que ce sont des «jeunes », désœuvrés, en mal de repères ou maltraités par la république. Leurs origines raciales ou ethniques doivent demeurer le tabou absolu.
Pour garantir une relative paix sociale ou, du moins, limiter leurs capacités à nuire, ordre est donné de les laisser s’adonner en presque totale impunité à leurs activités délinquantes. Le message ayant été entendu, les racailles ne tolèrent plus la moindre incursion des représentants de l’Etat dans leurs territoires qui ne restent français que pour les attributions d’aides sociales et le maintien des services publics. Les conflits s’y règlent à coups de kalachnikovs, de machettes. L’Etat français n’est plus capable de dénombrer les occupants légaux ou illégaux de ces zones qui peuvent servir de base d’action ou de repli aux terroristes.
Monsieur Hollande s’offusque des propos d’Eric Zemmour. Il est pourtant lui-même beaucoup plus coupable puisque sachant que la situation pourrait aboutir à une « partition », il a par l’absence de toutes mesures, favorisé sa probable survenue. Il a en outre contribué très efficacement à la montée des antagonismes inter-communautaires en révélant ce risque de partition. Il est donc pour le moins surprenant qu’il s’insurge de ce que les propos tenus lors de la convention de la droite constituent des appels à la haine.
Monsieur Collomb, quant à lui a fait le même constat, traduit par un « côte à côte qui risque de devenir un face-à-face ». Ce propos ne lui a pas valu excommunication médiatique ni saisine du parquet.
La caste politique est-elle la seule désormais à pouvoir faire des constats factuels ou des diagnostics sans être accusée d’appeler à la haine ?
S’agissant de l’islam politique, la duplicité, la veulerie, l’action néfaste de la caste au pouvoir est tout aussi dévastatrice.
Les accommodements, dits raisonnables, faits pour éviter la combustion des zones de non-droits poussée par l’activateur des islamistes qui y trouvent des troupes de réserve, aboutissent jour après jour à l’augmentation en nombre et en violence de ceux qui considèrent que la charia se situe au dessus des lois de la république.
La république plie inexorablement, prétendant ne pouvoir empêcher les violations du droit et devoir donc se contenter de les encadrer.
C’est ainsi que lors de l’aïd el kebir, sachant ne pouvoir endiguer un abattage rituel hors des abattoirs, une circulaire s’est bornée à recommander d’organiser leurs nuisances sanitaires. http://www.legirel.cnrs.fr/IMG/pdf/190528.pdf
C’est ainsi que tous les droits relatifs à la souffrance animale sont battus en brèche au profit de l’islam.
C’est ainsi que des subventions, des terrains sont octroyés à des associations qui n’ont de culturelles que le nom.
C’est ainsi que la Ligue Islamiste Mondiale peut organiser des conférences en France et qu’on a frôlé une ouverture de l’évènement par Monsieur Macron et une conclusion par Monsieur Philippe auprès de M. al Issa, aimable pratiquant des droits de l’homme à la mode saoudienne.
Ce dernier a tout même eu quelques honneurs : ceux d’être reçu par Messieurs Castaner et Collomb lors de l’inauguration de l’institut français de civilisation musulmane.
Il a eu donc tout lieu de se féliciter de sa visite en France puisqu’il n’a jamais été question de réciprocité de tolérance religieuse, l’Arabie Saoudite n’admettant aucune autre religion que la sienne sur son sol. Il a du reste manifesté sa reconnaissance par un message sur lequel le moins aurait été d’exiger quelques explications puisqu’il nous est intimé de « comprendre l’islam si nous voulons survivre » . https://twitter.com/MWLOrg_Fr/status/1173985758916595712
C’est ainsi que les tentatives pour interdire « l’islamophobie » et instituer en délit toute critique de l’islam se multiplient au nom du « respect » dus aux individus le pratiquant.
C’est ainsi qu’on laisse libre cours au discours de prétendue « décence », impliquant le port du hijab et de tenues d’un autre âge faire son œuvre. Il place ainsi, ipso facto, toutes celles qui ne veulent s’y conformer en représentantes d’une coupable indécence justifiant viol ou harcèlement pour des esprits limités.
C’est ainsi qu’on oublie, qu’on décide de ne pas protéger tous les musulmans pratiquant leur foi sans visées sécessionnistes, les livrant aux menaces, à la violence de l’islam politique alors qu’assimilés ils n’ont aucun doute sur la prééminence des lois et valeurs de notre république laïque sur les normes de la charia.
Il est à cet égard remarquable de constater que les interlocuteurs privilégiés des pouvoirs politiques ne sont pas ces français républicains musulmans, mais les membres connus de l’islam politique, frères musulmans et salafistes confondus .
C’est ainsi qu’on induit par effet d’amalgame la très forte méfiance entre musulmans et non musulmans qui pourrait conduire au face-à-face qu’on prétend vouloir éviter au prix de tous les accommodements.
Eric Zemmour a, quant à lui, ouvert le débat. Affronter avec liberté de paroles les profondes ruptures qui affectent notre société est la seule solution pour comprendre, évaluer et rechercher des solutions faisant consensus.
On ne peut imposer à une majorité de la population une tolérance non réciproque et lui demander de renoncer à son héritage culturel et civilisationnel avec pour seule contrepartie une moindre insécurité temporaire.
Raphaël Enthoven qui a voulu apporter une verbeuse et méprisante contradiction lors de la convention de la droite, a eu le tort d’ignorer qu’un peuple, pour sa survie, peut décider de revenir en arrière sur les libertés ou les droits accordés à d’autres cultures sur son territoire. L’abolition de la peine de mort qu’il a donnée en exemple a été remise en question lors de la condamnation à mort de djihadistes par la justice Irakienne. Le peuple français a dans sa grande majorité admis que les djihadistes méritaient cette sanction et ont contesté la nécessité d’intervention diplomatique pour leur permettre d’y échapper.
De même, il y a une opposition majoritaire aux retours des femmes et enfants de djihadistes malgré les prétendues avancées des droits de l’homme.
L’histoire est constituée de mouvements de balancier. Ils sont souvent violents.
Pour l’éviter, il appartient au pouvoir en place d’entendre le désespoir exprimé par Eric ZEMMOUR et, au lieu de sanctionner, d’adapter sa politique à la demande du plus grand nombre, voulant vivre en paix, et non à celle de minorités fauteuses de troubles compromettant gravement l’ordre public. Ce que ne peut faire à lui seul le principe de laïcité devra être complété par une stricte prise en compte de l’ordre public et une sévère contention des comportements qui le troublent.
Julie Gé – VPF Occitanie
Source : Volontaires Pour la France
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